mardi 1 mai 2012

Archers and Arrows / Bottle knowledge



Archers and Arrows / Bottle knowledge

6 titres pour ce split entre deux groupes de Lausanne qui m’étaient encore inconnus il y a deux semaines et en lesquels je pose beaucoup d’espoir, ou plutôt d’attente, dans ces prochaines années. Bottle Knowledge nous livre « statue of salt » du plus bel effet façon groupe groupe d’émo de la grande heure qui assume ses guitares, Rival Schools quoi ! « l’aiglon » enchaîne et j’avais peur avec le titre d’entendre un morceau en français ; le morceau est bon, moins que le précédent mais tient bien la route, je ne suis pas fan d’un petit riff de guitare un peu léger je trouve. « Dregs an divination » clôture la partie du groupe de belle façon avec un titre posé et maîtrisé. Archers and Arrows poursuivent avec « Sing and play » correct mais moins pertinent que les morceaux présents sur leur EP, le morceau « archers and arrows » monte en intensité avec des montés puissantes. « A minute » avec une intro Favezienne introduit un chant un peu étrange avec lequel j’ai un peu de mal et qui au fur et à mesure de la chanson devient plus intéressant, tout comme le titre d’ailleurs qui doit être sympa sur scène. Split intéressant qui nous permet de découvrir deux jeunes talents de Lausanne, je préfère Archers and Arrows sur le split 5 titres mais le groupe est vraiment efficace, quant à Bottle Knowledge c’est aussi une belle découverte qui donne un goût de Reviens-y !

lundi 30 avril 2012

One Second Drive



One Second Drive
Peu d’infos sur ce groupe hormis un cd à la pochette très sobre, pas d’infos ni de mots, en fouillant je me rends compte qu’ils viennent de Clermont Ferrand et comptent un ancien Straight Ahead (HxC mélo milieu des années 90). Peu d’infos donc et ce n’est pas plus mal : je partirai sans a priori. One Second Drive joue dans la catégorie des groupes emo-punk intelligents qui maitrisent parfaitement les mélodies sans tomber dans les clichés du genre. Je pense en écoutant ce trop court EP de 4 titres à des groupes comme Baxters, Keneda et aussi Tomy, notamment le titre « casual things » excellent ; Dieu sait que c’est un compliment tant j’adulais Tomy. One Second Drive sait se montrer plus agressif en jouant sur ses deux voix comme sur « so many times » énergique mais non dépourvus de mélodies, 2 voix deux rôles bien distincts. Le son est loin d’être énorme et semble être enregistré DIY par le groupe lui-même mais ce EP a le mérite de montrer le talent du groupe, celui de savoir composer de très bons morceaux. J’attends donc un album avec la même qualité de morceaux et un son à la hauteur !!!

mercredi 25 avril 2012

Fab de Justin(e) a t'il bon goût ?

Fab, Fabien Lefloch de son vrai nom, est le talentueux bassiste des Justin(e). Le Matt Freeman du punk français fait notamment preuve sa dextérité sur l'excellent dernier album du groupe nantais Treillières über alles. Il officie aussi en tant que guitariste des Ultra Vomit (il était aussi guitariste dans Justin(e) au début), groupe de métal grind bien déjanté amateur de parodies et reprises en tout genre. Fab fait aujourd'hui l'honneur de la rubrique A t'il bon goût ?




Ton album préféré ? 
Impossible de choisir entre Master Of Puppets et Pump Up The Vallum



vendredi 20 avril 2012

Pennywise – all or nothing



Pennywise – all or nothing
Epitaph
7.5/10
Cela va faire maintenant 3 ans que l’emblématique Jim Lindberg a quitté le groupe pour d’obscures raisons et est parti monter Black Pacific une belle copie de Pennywise avec la voix de Pennywise ! Son remplaçant Zoli Téglás, aussi chanteur d’Ignite, a pris le poste pour dépanner au début puis s’est installé durablement jusqu’à cet album. Le risque de Zoli c’est qu’il a une voix très marquée, qui au sein d’Ignite, ne laisse pas indifférent (je citerai Paps, barman mélomane qui le décrit comme « le chanteur à la voix de cathédrale ») et je ne voyais pas ce que cela pouvait donner sur du Pennywise et j’en avais même peur au point de ne pas vouloir regarder les quelques vidéos live qui tournent sur YouTube. Tout d’abord la pochette est volontairement un clin d’œil aux albums mythiques du groupe le premier Pennywise de 1991, qui imposa le son du groupe de Hermosa Beach et Full Circle qui sortit après la mort Jason Matthew Thirsk en 1997et qui est de loin leur pièce maitresse. Nouveau départ et on repart sur la pochette avec le mythique logo cette fois-ci vert sur fond noir. Musicalement on ne va pas chercher trop loin, le groupe fait ce qu’il a toujours fait depuis 24 ans à savoir un punkrock rapide et mélodique appuyé par des choeurs. Le chant de Zoli n’est pas le même que dans Ignite, il chante sans pousser et force est de constater que ça passe. Sur certains morceaux c’est même très efficace « stand strong » est certainement le meilleur titre. Parfois ça marche nettement moins bien « songs of sorrow » par exemple déstabilise au début. J’ai l’impression qu’il a lissé son chant au point de se fondre dans le moule laissé par Lindberg et peut être que j’attendais ce petit grain original qui fait des merveilles dans Ignite. On le perçoit par moments comme sur la fin de « X Generation ». Un album qu’on attendait avec beaucoup de curiosité qui n’est pas décevant mais assez classique et dans la lignée finalement des précédents, il est cependant loin d’arriver à la cheville d’un Full Circle, About Time ou même Land Of The Free ?.

lundi 16 avril 2012

Grand Central – 01



Grand Central – 01
Hell Vice I Vicious Records
9/10
Premier Ep pour ce jeune groupe parisien au nom obscure dont les membres sont issus de SMSCREW et Madame de Montespan, deux groupes dont j’ignorais l’existence. Des locaux de la scène parisienne je suppose qui n’ont pas du trop descendre en province. 4 titres c’est relativement court pour se donner une idée de ce que vaut un groupe mais un album complet est attendu pour 2012. Une fois le EP lancé je pense tout de suite à un mélange de Crossing The Rubicon (« beautiful losers ») et de Sna-Fu (« pacific »), soit deux excellents groupes que j’affectionne tout particulièrement. C’est sauvage, bien rock avec une voix éraillée comme il faut et un très bon son pas trop propre quand même (Alan Douches à la prod… la classe !). On sent aussi des influences hardcore (la fin de « You Fuck We Don’t ») et quelques montés à la Sick Of It All (« Hollow (the dead man song) »). 
C’est une belle surprise qui va me mettre en haleine jusqu’à la sortie de ce fameux album !!!!

vendredi 13 avril 2012

The Decline ! - Broken Hymns For Beating Hearts



The Decline ! - Broken Hymns For Beating Hearts
Can I Say Records, Rural Muzik, Carnage Records, Dirty Guys Rocks, Artyzanal Prod, Zone Onze Records
8.5/10
Avec une telle pochette et un tel nom la première chose qui me vient en tête est que The Decline ! est un groupe américain. Et c’est donc dans cet esprit que j’ai écouté cet album pour la première fois avec la surprise à la clé. En me penchant davantage sur la pochette je remarque une Citroën  Traction et le lien avec la mitraillette Thompson façon Al Capone montre que le groupe possède des influences bien variées. D’ailleurs je pense que les bretons ont aussi pris leur nom d’un album concept de NoFX.
Musicalement on est finalement assez éloigné de cet esprit gangster, The Decline ! joue du punk mais un punk posé qui peut étrangement ressembler à un groupe de punk irlandais sans cornemuse (« always run »). L’esprit y ressemble je trouve, avec cet esprit fédérateur et ce mid tempo généralisé. Le chant est  vraiment bien posé, la voix et l’accent s’accordent parfaitement à la musique et font mouche rapidement sur des titres comme «a punch in my head » ou « our dark old days ».  Le groupe s’aventure aussi sur le chemin acoustique de façon  très réussi (« alone in my grave », « one of them »).
Au final je trouve ce premier album vraiment plaisant et bien réalisé. Le début je l’espère d’une grande et longue aventure. J’ai cependant du mal à pouvoir comparer The Decline ! à un autre groupe mais je pourrais le classer entre Dropkick Murphys et Against Me !


lundi 9 avril 2012

The Real Mc Kenzies – westwinds



The Real Mc Kenzies – westwinds
Fat Wreck Chords
8/10
Difficile pour les groupes punks aux accents irlandais et écossais de se faire une place lorsque dans la scène circule un groupe comme les Dropkick Murphys, ça vaut pour les Real McKenzies mais aussi les Flogging Molly.  Toujours dans l’ombre, le groupe se distinguait d’ailleurs plutôt pour ses prestations scéniques que pour ses albums jamais exceptionnels. Je garde en mémoire tout de même 10.000 shots plutôt bon sorti aussi sur Fat Wreck, label pour lequel ils sont fidèles car tous leurs albums sont sortis dessus ou sur Sudden death Rds. Ce westwinds commence par "The Tempest" parfaite introduction avec une cornemuse vibrante, s’en suit un chant traditionnel fédérateur accompagné des chœurs bien sentis, je ne m’arrête pas sur les paroles mais l’ensemble est joli. Le groupe passe en mode « punk » sur le second titre  "fool’s road", rapide avec un refrain accrocheur où la cornemuse s’accorde à merveille à la guitare. J’apprécie bien le chant sur "I do what I want" qui me rappelle étrangement Dwayne Peters de US Bombs, je sais ce n’est pas la même façon de chanter mais il y a un truc qui se rapproche (idem sur la fin de "Pipe Solo - francis fraser"). Ce titre est plus lent que le précédent mais montre que le groupe, malgré sa réputation de ramassis de poivreaux, sait faire de belles mélodies. Idem sur  "the message " où mélodies, chant haut perché et cornemuse se renvoient la balle. 
Une belle surprise que cet album, peut être aussi parce qu’on n’attend pas grand-chose de Paul McKenzie et ses acolytes hormis un bon moment en concert. Il faut maintenant rajouter un bon moment chez soi !