mercredi 3 août 2022
clip - Quitters
dimanche 31 juillet 2022
RISE AGAINST – Nowhere Generation II
RISE
AGAINST – Nowhere Generation II
Visiblement Rise Against est inspiré ces derniers temps puisque
suite à l’album Nowhere Generation sorti il y a juste quelques mois vient s’inscrire un EP de 5
titres. Ceci dit les morceaux ont été enregistrés en même temps, cet EP est
donc dans la parfaite continuité de Nowhere Generation, je m’interroge juste sur l’intérêt de l’objet si ce n’est
purement commercial, à moins de servir de support à leur nouvelle tournée ?
Toujours
est-il que les 5 morceaux sont très bons mais sans surprises.
The Answer
est un titre très efficace, dans la tradition du groupe, beaucoup de chœurs, la
voix de Mcllrath est bien mise en avant par le très
bon mixage de Jason Livermore.
Last Man
Standing est
aussi un très bon morceau, plus lent et plus mélodique. Tube en puissance avec This Time is personnal, dans la veine de The Answer avec ce mélange punkrock et grosses
mélodies. Rien que ces trois morceaux placés sur l’album l’auraient rendu encore
meilleur.
Pain Mgmt et Holding
Patterns sont un peu en dessous mais cet Ep reste tout de même
très bon.
J. NeWSovski
vendredi 29 juillet 2022
Les Rêveries coupent le son (III)
Pour cette troisième édition des Rêveries Coupent Le Son je vous propose de
découvrir 5 polars sortis cette année pour vous occuper durant le mois d’Août.
Ils appartiennent pour nombre d’entre eux à des séries qu’il est intéressant
cependant d’avoir lues avant.
Dans les brumes des Capelans - Olivier Norek
Olivier Norek est mon auteur français de polars préféré, j’ai adoré sa série
sur le commissaire Coste (Code 93 ; Territoires ; Surtensions) dont Dans
la brume des Capelans est le dernier tome en date mais peut se lire
finalement indépendamment.
On
retrouve donc son personnage principal, six ans après, bien amoché par les
événements relatés dans Surtensions. Il est sur St Pierre,
près de terre Neuve au Canada, en tant qu’agent de protection des témoins. Sa mission protéger une jeune fille poursuivit par un serial killer auquel elle a réussi à échapper.
Ce
lieu peu connu est dépaysant et le roman incite à le découvrir. Les personnages
sont parfaitement travaillés mais les ficelles de l’intrigue parfois un peu
grosses. Même si Olivier Norek nous a habitué à une intensité plus grande il n’en demeure pas moins
un très bon polar.
Je
conseillerais tout de même de commencer la série dans l’ordre et de lire Surface ainsi que Entre deux mondes.
Labyrinthes - Franck Thilliez
J’aime
beaucoup Thilliez pour sa série sur Hennebelle et Sharko qui mêle un côté scientifique à des enquêtes
souvent complexes. Labyrinthes est le troisième et
dernier volet de la série Caleb Traskman (le manuscrit inachevé ; il était deux fois), il nécessite une lecture des deux premiers
tomes et aborde une nouvelle fois le thème de la mémoire. Cette œuvre se révèle
une nouvelle fois bardée de petits indices et de codes et il est impressionnant
de suivre l’ensemble de l’histoire sur les 3 tomes.
J’ai
préféré Il était deux fois, trouvant Labyrinthes souvent « facile » dans les
directions qu’il prenait.
L’affaire Alaska Sanders - Joël Dicker
Véritable suite à l’affaire Harry Québert, même si l’on peut s’accorder à dire que le Livre des Baltimore s’intègre aussi dans cette série. J’ai retrouvé avec bonheur le personnage de Marcus Goldman qui se lance dans une enquête sur le meurtre d’une jeune fille nommée Alaska Sanders 11 ans après les faits suite à une instruction bâclée entreprise par son ami Perry Gahalowood.
Joël Dicker reprend les mêmes
ficelles que pour l’affaire HQ mais ça marche.
Ceux qui ont apprécié le roman culte de l’auteur suisse ne
pourront qu’apprécier aussi celui-ci. Je regrette juste le rôle inintéressant
et accessoire d’Harry.
Je suis l’abysse -
Donato Carrisi
J’aime
beaucoup cet auteur italien auteur du célèbre Chuchoteur.
Son
nouveau roman met en scène L’Homme qui nettoie, un tueur ambigu, la petite
fille à la mèche violette, la chasseuse de mouches et Micky, seul personnage
dont on connaît le nom. Ces personnages riches vont s’entrecroiser, se
chercher, se fuir…
Une belle intrigue, une ambiance sombre et intense pour un roman
percutant.
Je
ne rate jamais un roman d’Indridason, j’aime ses
descriptions de l’Islande que ce soit à travers ses paysages, ses mœurs ou sa
culture. Sa série (terminée désormais) de l’inspecteur Erlendur Sveinson était vraiment de
qualité. Cette nouvelle série sur le personnage de Konrad était moins emballante sur ses trois premiers tomes mais je
trouve qu’avec Le mur des silences on renoue avec l’efficacité de l’auteur islandais
souvent comparé à Simenon.
Belle histoire sur les violences familiales, bien entendu
construite en cold case.
mardi 26 juillet 2022
NASTY S and The GHOST CHASERS – En attendant le dernier soupir de ma génération
NASTY S
and The GHOST CHASERS – En attendant le dernier soupir de ma génération
Twenty
Something
Je me dois
de commencer cette chronique par la présentation de Nasty S, un personnage emblématique de la scène que vous avez forcément croisé,
écouté ou lu dans ces deux dernières décennies, je vais d’abord citer les
groupes dans lesquels on le retrouve : Second
Rate, Hellbats, Teenage Renegade, The Black Zombie
Procession, The Last Brigade, Demon Vendetta, Prison Life, Simon
Chainsaw, Permanent Rust… Vous avez aussi peut-être lu Hey You, la biographie des Burning Heads, et bien c’est lui, le livre Enjoy the
violence sur
les origines de la scène trash metal en France, c’est lui aussi et Explosion Textiles, encore lui ! Il écrit aussi des
articles dans New Noise, Rise Tatoo et participe à d’innombrables
fanzines… Ça y’est vous situez le personnage ?
Pour ce
nouvel album, qui coïncide avec sa quarantième année, il a décidé de rendre hommage
aux groupes qui l’ont accompagné dans ses années collège et lycée et qu’il
apprécie toujours avec autant de ferveur.
Pour faire
les choses bien il a accompagné le disque d’un livret de 44 pages pour
expliquer sa démarche et le choix des chansons.
On retrouve du
Gun Club, les Hard-Ons, Supersuckers, Lemonheads, Dag Nasty, Pegboy, Jawbreaker, Morissey, Joy Division, Therapy? Ou bien des groupes plus intimistes
comme Dramarama, Samhain, House
Of love.
Au-delà des
reprises, Samy ne chantant pas, j’ai bien aimé le
fait qu’il invite différents chanteurs et chanteuses (notamment Sonny Vincent,
Forest Pooky, Francis de Nothing More, Simon Chainsaw ou encore FRA), un peu à
l’image de l’album des reprises des Burning
Heads.
Parmi les
morceaux que j’ai beaucoup aimé, je citerai la version surfisée de Transmission de Joy Division, nausea
de Therapy? avec son compère Sylvain Bombled (Second
Rate) au chant. Le
chant de Wattie (Dead End), qui est assez rare en featuring,
sur les Hard-Ons passe à merveille, et j’ai bien aimé
aussi celui d’Annita « Babyface » sur Hang
Around qu’on entend que trop peu depuis
quelques années.
Un
album de reprises qui permet de (re)découvrir de très bons morceaux et d’apprécier
le travail de Nasty Samy. Il est varié et riche. Parfait pour cet été !
J. NeWSovski
https://nineteensomething.bandcamp.com/album/waiting-for-the-last-gasp-of-my-generation
http://www.likesunday.com/site/