mardi 9 mars 2021

MOGWAI - As The Love Continues

 


MOGWAI - As The Love Continues

Rock Action Records

 

En 25 ans, MOGWAI est devenu un groupe incontournable et sans doute l'un des plus beaux fers de lance du post-rock. Entre les albums studio et les nombreuses bandes originales (les Revenants, ZeroZeroZero, Kin...) les Ecossais n'ont pas chômé et se sont forgés une identité sonore qui leur est propre. Dès l'entame de leur dixième album "As The Loves Continues", leur style est reconnaissable entre mille : introduction calme portée par un gimmick délicat de piano, lente montée avant que l'ensemble des instruments, guitares comprises, ne trouve leur place au sein de ce "To The Bin My Friend, Tonight We Vacate Earth" très travaillé.  Pour autant, le groupe de Glasgow ne fait pas de surplace et intègre par petites touches de nouveaux ingrédients dans sa musique : format plus court (les longues pièces de 10 minutes du 1er album sont bien loin), titres parfois chantés, bidouilles électroniques comme sur "Here We, Here We, Here We Forever" qui surprend par son beat et l'utilisation du vocoder. Très mélancolique et planant "Dry Fantasy" sonne comme une musique de film, une des activités fétiches de MOGWAI. Arrive ensuite un des moments forts avec le tube "Richie Sacramento", bien éloigné des expérimentations post-rock. Très mélodique et efficace, ce titre au refrain imparable présente la particularité d'être chanté sans le moindre artifice par Stuart Braithwaite en personne. MOGWAI renoue ensuite avec leur univers instrumental au son plus sec sur les 7 minutes de "Drive The Nail", une réussite. Les Ecossais ont le chic pour varier les ambiances. Après le retour du vocoder et de l'atmosphère cinématographique sur "Fuck Of Money", c'est un titre beaucoup plus rendre dedans et noisy, " Ceiling Granny", que propose le quintet. Le riff y est tout bonnement entêtant.  Place ensuite aux grands frissons avec les beaux arrangements de cordes sur le très aérien "Midnight Flit" ou encore sur le titre crescendo 100% MOGWAI "Pat Stains". Les Ecossais balancent ensuite un titre bref et tonique particulièrement addictif "Supposedly , We Were Nightmares".  "As Love Loves Continues" se termine en apothéose avec "It's What I Want To Do, Mum". Les guitares soniques et les synthés y forment un mur du son puissant. Après une heure de haute volée, le constat est sans appel.

 

En adoptant un style finalement plus direct et limpide, MOGWAI vient sans doute de signer son meilleur album depuis une dizaine d'années. 

Mr Caribou

 

 

Titre préféré :                                Ceiling Granny


https://mogwai.bandcamp.com/album/as-the-love-continues

https://mogwai.scot/

https://www.facebook.com/mogwai/


dimanche 7 mars 2021

vendredi 5 mars 2021

Les Rêveries Coupent Le Son



Ne voyez pas dans ce titre une sorte de clap de fin, mais plutôt l’intronisation d’une nouvelle rubrique axée sur des éléments que l’on retrouve dans nos bilans de fin d’année mais dont on ne parle pas ou rarement en dehors. On coupe donc le son pour parler bières, lecture, films et séries.

 

Et pour cette première on va parler de ce doux breuvage. Il y a beaucoup de très bonnes bières qui sortent en ce moment, difficile de toutes les goûter aussi je vais vous parler de deux qui m’ont particulièrement interpellées dernièrement.

 


Williwaw n°2 par Aérofab

Aerofab aime donner des noms de vents à ses bières, on connaît la Ouragan, la Tornade, la Nor’Easter… Cette fois-ci Aerofab, en collaboration avec la brasserie la Hulotte, a tenté de concevoir une Fujin, du nom du dieu du vent japonais, mais celle-ci en raison de ses levures s’est transformée involontairement en Williwaw, du nom d’un vent imprévisible et violent. D’une Neipa Double est donc née une Double Pale Ale.

Mais ce n’est pas vraiment une mauvaise nouvelle. Elle fait 8° mais se révèle légère avec un goût très agréable en bouche, sucré et fruité tout en conservant une bonne saveur houblonnée.

Houblons : Centennial, Citra, Mosaic et Idaho 7

 

Une valeur sûre à l’instar de quasiment toutes les productions Aerofab.

 http://aerofab.fr/

https://www.facebook.com/brasserieaerofab/



  

FOLK par LA DÉBAUCHE

La Débauche est une brasserie que j’apprécie particulièrement, en plus d’expérimenter de nouvelles saveurs elle s’applique à offrir à ses bières un artwork toujours très soigné. De bonnes bières et de belles bières.

Cette FOLK est DDH IPA, une Double Dry Hop IPA, et pour essayer de retranscrire ce qu’on m’a expliqué, dans cette technique le brasseur rajoute du houblon après l’ébullition, à froid donc, quand la bière a fini sa première fermentation, cet effet ne rajoute pas plus d’amertume mais plutôt davantage de saveurs.

Et je dois avouer que cette FOLK est certainement la meilleure bière que j’ai pu boire sur ce début d’année, j’ai adoré cette douceur et son goût subtilement fruité (mangue, orange ?) et cette combinaison d’amertume et de fruits est merveilleusement équilibré.




https://www.brasserie-ladebauche.com/

https://www.facebook.com/ladebauche16/


jeudi 4 mars 2021

Morceau - Belvedere

Belvedere est de retour avec un nouvel album pour très bientôt, en attendant voici Good Grief Retreat.

mardi 2 mars 2021

COVEN – La chaleur nous accable (EP)

 


COVEN – La chaleur nous accable (EP)

 

Cinq petits titres et puis s’en va. Coven me laisse un petit goût de trop peu. Je dis ça de manière positive car au sortir de cet EP on a envie d’y retourner directement.

Coven joue un hardcore screamo intense qui me fait directement penser à Poison The Well. Cortège de faim distille énormément de puissance tout en évoluant sur une rythmique posée mais lourde, cet assemblage envoie beaucoup d’énergie et d’émotions. J’aime aussi beaucoup la rythmique sur La violence et j’aurais pu craindre que le chant en français puisse être un frein mais il s’adapte parfaitement peut-être aussi parce qu’il n’est pas si distinct que ça. C’est la même chose sur Détruis les cartes, mon titre préféré, j’aime les changements de rythme et d’ambiance qui laissent entrevoir un morceau terriblement efficace sur scène. Changement d’univers sur Marasme, en mode post-rock, très aérien et lent, court mais joli. La pluie clôture ce premier EP avec une belle décharge d’intensité que ce soit à travers le chant ou la monté en puissance.

 

Il est intéressant de signaler que l’on retrouve chez COVEN Bertrand qui officie aussi dans Never Again et Sons Of Faow Verny

 

A l’instar de beaucoup d’EPs, il demeure trop court mais permet de placer Coven sous les radars et d’attendre patiemment la suite !

 

J. NeWSovski

  

https://covenscreamo.bandcamp.com/releases 


lundi 1 mars 2021