Voici Radio Mind de Twenty2 issu du EP Nice Knwin Ya
vendredi 24 mai 2019
mercredi 22 mai 2019
CLOWNS – Nature/Nurture
CLOWNS – Nature/Nurture
Fat Wreck Chords / Damaged Records
8.5/10
Clowns est un groupe australien fraîchement
signé sur Fat Wreck Chords et il
amène avec lui la fougue de la jeunesse de nos antipodes. Avec déjà trois
albums, le groupe s’est fait une jolie renommée dans son pays au point
d’attirer la curiosité du gros Mike.
Nature/Nurture est un véritable brûlot de 11 titres
et une démonstration de ce qu’est le punkrock. Tout est joué vite et avec
enthousiasme. Le premier titre, et peut-être aussi le meilleur, Bland is the new black permet de
rapidement comprendre le groupe. Alors si rien n’est original on ne peut que
louer la maîtrise de Clowns. Soul for sale, passée son intro, part sur
rythme très rapide et la voix de Steve rappelle un peu celle de Fat Mike des débuts et parfois celle aussi celle de Matt Caughthran de The Bronx.
J’aime Freezing In The Sun plus rock voire un peu
perchée lorsque le chant féminin prend le relai. Clowns se veut aussi totalement débridé façon garage comme sur Nature ou plus pop comme sur I Wanna Feel Again dont on a pu voir le
clip il y a peu. Je suis un peu moins fan de 1 :19,
morceau punk-hardcore entaché, je trouve, de trop de sonorités diverses. J’ai
apprécié aussi le final avec Nurture
pot-pourri de toutes les influences du groupe car au final sur les 35 minutes
de cet album on aura exploré une palette assez large du style.
Nature/Nurture est varié, toujours
efficace et s’inscrit parfaitement dans ce que Fat Wreck a pu sortir auparavant.
Clowns est un très bon groupe de punkrock et incarne parfaitement la relève.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Bland is the new
Black
mardi 21 mai 2019
Video - MUTE
Voici une vidéo de MUTE avec le titre resistance réalisée à partir d'images de leur tournée 2018 en Europe.
dimanche 19 mai 2019
IMMATURES – Autodestruction
IMMATURES – Autodestruction
PCT Musique
9/10
Pour couper
court à tout suspens j’ai vraiment été étonné et très agréablement surpris par
ce nouvel album d’Immatures. Il y a deux ans j’avais chroniqué Décoller les morceaux et quelques chansons sortaient
vraiment du lot, j’aime d’ailleurs les réécouter de temps en temps. J’avais
écrit qu’Immatures jouait du
punkrock assez lent mais force est de constater aujourd’hui que le groupe
s’inscrit davantage dans un rock français avec certes peut-être un fond de punk,
mais surtout une musique qui est un bon moyen de mettre en avant de très jolies
paroles. Car ici la question des textes en français ou anglais ne se pose même
pas car Tom, le chanteur, sait faire
sonner le français et je dois avouer aussi que j’adore le grain éraillé de sa
voix.
Une fois l’introduction
passée, l’album commence doucement avec Chute
Libre plutôt bon et le trop rapide Souvenirs qui aurait mérité d’être
peut-être davantage développé. Je suis par contre sous le charme de Vieux Frère,
un morceau intense par son texte, extrêmement mélancolique que la musique et la
voix arrivent à sublimer. Un grand morceau qui tournera longtemps dans mes
playlists. L’enchaînement avec Noël ne
reviendra pas est super intéressant, plus doux et posé, un
morceau pop qui s’écoute aussi avec beaucoup d’attention. J’aime beaucoup l’intervention
de Paul (Guerilla Poubelle), le contraste de sa voix et celle de Tom rend ce morceau superbe. Il y a
aussi Ultimes Confessions qui
commence tout doucement avec Apolline
Cornuet qui lit un texte, un titre atypique mais qui prend du volume sur sa
dernière partie, juste énorme à la Chaviré.
Les autres
titres sont aussi très bons, peut-être moins intenses mais contribuent à
explorer l’univers d’Immatures,
ainsi Nous n’iront Nulle Part
(avec Hugo Collain) me fait penser à
une version francisée de The Decline !.
Puis tout se termine sur un morceau de plus
de 8 minutes qui ne paraît jamais trop long.
Immatures signe avec Autodestruction
un album intense qui met en avant de superbes textes. Une belle surprise avec
quelques chansons coup de cœur.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Vieux Frère
samedi 18 mai 2019
Clip - DEAD KIWIS
Voici Cosmik Dementia Karate Karnage des Dead Kiwis. Tous ceux qui comme moi ont été élevés avec JCVD, Sly, Schwarzy et Bruce Lee vont être dans leur élément.
jeudi 16 mai 2019
PAMPLEMOUSSE - High Strung
PAMPLEMOUSSE - High
Strung
A Tant Rêver du Roi
8,5 sur 10
Ne pas se fier à son
patronyme juteux et à ses origines géographiques (l'Ile de la réunion, plus
connue pour des genres musicaux tels le maloya et le séga), PAMPLEMOUSSE fait dans le bruit et la
sauvagerie. Le trio avait déjà enfanté un premier album rageur il y a deux ans,
posant les bases de son noise-blues-punk-garage. Les Réunionnais remettent le
couvert avec dix titres enregistrés dans le mythique studio angevin Black Box.
A titre personnel, j'ai
découvert la furie du groupe et le charisme du frontman hurleur sur scène. On
retrouve avec plaisir cette énergie dès l'entame de l'album. La guitare
abrasive et la batterie martiale font mouche sur le morceau éponyme "High Strung".
La voix donne par moment une légère coloration bluesy rappelant le blues-punk légendaire
du JON SPENCER BLUES EXPLOSION.
Encore plus dissonant, "Dragon's
Breath" est jalonné de breaks
particulièrement efficaces (et tout ça, en moins de 2 minutes 30). Avec son
riff bien heavy "Losing
Control" montre le versant garage et
"guitar héro"
des volcaniques Réunionnais. Plus noise et tranchant, l'imparable "Porcelain" est le croisement parfait
entre the JESUS LIZARD et SLOY (pour le
chant). La première (légère) respiration arrive en milieu d'album avec "Space Out"
moins rentre-dedans et bruyant. Avec "Heebie
Jeebie" et sa basse bodybuildée, PAMPLEMOUSSE reprend son rythme
infernal avant de décélérer en fin de morceau et de faire la part belle aux
larsens. Parfois, la mélodie surgit comme sur "Top
of the Bill" dont le jeu de guitare plus harmonieux
surprend. Parfaitement soutenue par un batteur infatigable et une basse qui
fait parfois office de guitare ("Ventoline"),
la musique de PAMPLEMOUSSE demeure
tendue et nerveuse de bout en bout. "High Strung" se
conclut par un puissant et concis instrumental "Hot
Fudge Monday".
Avec cette grosse 1/2 heure truffée de petites bombes
noise punk, PAMPLEMOUSSE livre un deuxième album intense. Une réussite !
Mr Caribou
Morceau préféré : Porcelain
mercredi 15 mai 2019
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