samedi 16 décembre 2017

SUKOÏ FEVER – The end never Dreams



SUKOÏ FEVER – The end never Dreams
Quixotemusic
8/10

Je ne pensais pas avoir raté grand-chose de Sukoï Fever et pourtant il s’agit ici déjà du 4ème album. Et oui le groupe fête cette année ses 10 ans, le temps passe vite et j’ai dû rater un album en route. Je me rappelle juste être resté sur une mauvaise impression avec un dernier album, intéressant mais au son déplorable, pourtant sorti chez les potes Orléanais d’Opposite Prod.

The End Never Dreams commence fort avec Down The Scene, morceau déjà diffusé à l’époque de leur campagne de financement participatif. Ça groove bien, c’est fluide et cette fois-ci le son est bon. J’aime bien ce premier titre et notamment le chant, particulier mais vraiment très bon.

Les premiers titres sont vraiment accrocheurs que ce soit The End Never Dreams, et ses riffs endiablés ou Pebble in my shoe. Les orléanais savent faire de belles chansons qui sont rapides et mélodiques avec un esprit rock’n’roll intemporel. J’aime aussi beaucoup Spider In My Head, son coté mélodique avec le chant parfaitement ajusté dessus.

Le reste de l’album se déroule tout seul, très plaisant, plus calme aussi si l’on excepte Do The Reptile et Eye Fuck. Je regrette juste l’absence de titres aussi accrocheurs sur cette deuxième partie, peut être eut-il fallu placer Jack Bauer, autre morceau issu de la campagne de financement, car ce titre énergique aurait redonné un peu de peps.


Toujours est-il que The End never Dreams est un bon album qui s’écoute avec beaucoup de plaisir. J’aime ce son rock’n’roll qui me rappelle un mélange entre the Elektrocution et The Madcaps.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Spider in my head




vendredi 15 décembre 2017

jeudi 14 décembre 2017

JESSICA 93 - Guilty Species



JESSICA 93 - Guilty Species
Teenage Menopause
8,5 sur 10

Avec son nom de cibiste un peu désuet, JESSICA 93 est devenu une sacrée attraction sur la scène française indépendante. Fort de ce mini-succès, le groupe de Geoffroy Laporte était attendu au tournant pour ce quatrième album après le très réussi Rise. Les deux premiers morceaux balancés sur le net, en amont de la sortie du LP, avaient donné le ton et annonçaient le meilleur. "RIP in peace" et Mental institution" ouvrent d'ailleurs le bal. Ces deux titres assez courts mélangent à merveille grosse ligne de basse, riffs tranchants et stridents. Mais l'évolution la plus marquante sur ce dernier album, c'est la part belle laissée à la mélodie. Avec un chant plus assumé, une structure moins complexe, JESSICA 93 se fait plus accessible. Le 3ème titre "Venus flytrap" est dans cette veine. Le son 90's à la sauce grunge est toujours présent mais toujours avec une pincée de cold/new wave. Le versant indus à la GODFLESH ou JESU fait son apparition sur "Anti cafard 2000", plus long et répétitif, et surtout "French bashing". Ce dernier, bâti sur une rythmique lourde, est légèrement plus exotique avec l'insertion d'une sonorité orientale. L'album aux 8 titres se conclut par deux morceaux plus directs et efficaces ("Guilty species" et "uncertain to me") après un passage plus expérimental et progressif sur "Bed bugs".


De moins en moins DIY, assumant toujours son mauvais goût pour les pochettes et les clips, JESSICA 93 marque un grand coup musicalement parlant. Guilty Species risque, en cette fin d'année, de truster les meilleures places des traditionnels bilans et top de l'année.


Une chronique de Mr Caribou



Morceau préféré :                                    Mental Institution






mardi 12 décembre 2017

Interview - STINKY

Petit entretien avec le groupe Nantais après son deuxième et excellent album.



Quand et comment s’est passé le passage de Stinky Bollocks à Stinky ?

Le changement de nom s’est effectué au printemps 2015 lors de l’enregistrement du premier album (Against Wind And Tide). C’était le moment pour nous de marquer le pas sur les anciennes formations et de partir de l’avant. On a aussi fait ce choix par rapport à certaines remarques de personnes venant en concert ne sachant plus trop quel line-up le groupe allait proposer, maintenant c’est facile Stinky = Claire, Paul, Redwan, Seb et Titouan (mais on continue parfois à faire appel aux collègues pour dépanner ;) )

lundi 11 décembre 2017