samedi 16 septembre 2017

SONS OF O’FLAHERTY – The road not taken



SONS OF O’FLAHERTY – The road not taken
Folk n’Punk Brigade
9/10

Etonnante surprise que l’écoute de Sons Of O’Flaherty, groupe originaire de Rennes et de ses alentours. Monté il y a plus de sept ans, en duo alors, le groupe s’est peu à peu étoffé avec l’arrivée d’un bassiste, d’un batteur et d’un sonneur. Une évolution qui n’est pas sans rappeler le Slim Wild Boar & his Forsaken Shadow.

J’aime beaucoup la pochette, joliment illustrée avec une très belle photographie que j’aurais bien aimé pouvoir utiliser pour les playlists du blog.

The Road not taken commence de façon déroutante par un morceau très mélodique (dead and gone), notamment son introduction, qui emmène dans une voie qui n’est pas forcement celle de l’album, comme si finalement ce morceau illustrait la pochette… Tellement déroutant que je le zappe désormais à chaque écoute.

Pourtant les influences de Sons Of O’Flaherty sont clairement celtiques et le groupe ne se cache pas derrière ses références que sont The Dropkick Murphys et Flogging Molly, au contraire même, et il serait trop facile de leur taper sur les doigts pour les trouver trop proches.
C’est peut-être même histoire de rendre un bel hommage que les Rennais se permettent de reprendre un des titres phares du groupe de boston avec Fields of Athenry.
Mais c’est quelque part entre ces deux références que se situe le groupe Rennais et lorsqu’il s’agit de ses propres compos on prend quelques belles claques, notamment Red Wine Teeth, un très grand morceau, dans mon top de l’année, The Lucky Ones ou Saint Or Sinner qui voit Matty de Roughneck Riot venir en featuring.

D’ailleurs Sophie de Burning Lady vient, elle aussi, prêter sa belle voix sur The Better Claim tout comme Kevin de The Decline ! sur The Townspeople. Il serait d’ailleurs génial de voir les deux groupes jouer ensemble.
J’aime beaucoup la voix de Tibo qui amène suffisamment de mélodies mais aussi de rugosité pour coller à la musique. J’aime l’énergie, la ferveur, le côté fédérateur et festif de cet album.

Enregistré au Chipolata Framboise Studio par Fab, dont la discographie en tant que producteur commence à avoir belle allure, le son est juste comme il faut, tout est bien équilibré et il est clair que ce dernier a progressé dans son rôle et que ses productions sont désormais de très bonne qualité.

C’est donc une très belle découverte, The Road Not Taken est un excellent album qui se bonifie à chaque écoute. On aurait pu lui reprocher son côté trop Dropkick Murphys, mais, même si Sons Of O’Flaherty en est très proche, il a sa personnalité propre, plus douce, moins rugueuse qui lui permet de se distinguer. Et quelle chance d’avoir un si bon groupe dans nos contrées !

Au passage il est à prix libre sur bandcamp…

J. NeWSovski

Morceau préféré :                         Red Wine Teeth






vendredi 15 septembre 2017

Clip - Anti-Flag

Anti-Flag est de retour avec un nouvel album, la bonne occasion pour les voir en vidéo.

Clip - KADAVAR

Into the Wormhole, nouveau titre de Kadavar dont l'album est prévu pour fin septembre.

mercredi 13 septembre 2017

Interview - DEAD END




Auteur d'un retentissant album, "Suicide Notes", sorti il y a quelques semaines, Dead End est un groupe emblématique de la scène punkrock française malgré son exposition assez discrète. Déjà plus de 20 ans d'existence et désormais 5 albums à la clé. On fait le point avec Wattie.






Qu’est ce qui fait que 20 après sa création Dead End est toujours en vie ?

mardi 12 septembre 2017

dimanche 10 septembre 2017

HANS GRÜBER AND THE DIE HARDS – S/t



HANS GRÜBER AND THE DIE HARDS – S/t
Autoproduction
8.5/10

Avec un nom pareil, celui du méchant dans Piège de Cristal, on ne peut que s’intéresser à ce groupe texan surtout suite à leurs vidéos explosives.

Le groupe était parti pour enregistrer un 5 titres mais pris dans son élan ce sont 14 titres qui sont ressortis du four.

Avec un son bien old-school, un peu crade notamment sur le chant Hans Grüber semble s’éclater à fond et ce premier album laisse très vite imaginer la furie que doit être le groupe sur scène.

It’s just doesn’t matter est un véritable brûlot qui enflamme ce début d’album. C’est sauvage et brut. On s’offre une petite pause sur Monster within avant de partir sur un ska-punk plutôt séduisant (we’re all gonna die). Mais j’apprécie bien plus la folie furieuse comme sur Xenu et quand ça part totalement en live comme sur You can’t change the world qui respire le ska et les beastie boys avec une bonne dose de groove sur le tout. Lunartini, The Ghost of parties past et Isaiah rappellent que le groupe a du être bercé sur Minor Threat et Dead Kennedys.

Et puis pour finir pourquoi ne pas offrir un petit Gospel (Blood Moon), quelques minutes à peine après avoir repris Ghostbusters en version punk ? Quelle fin d’album !!



Cet album est donc un joyeux foutoir qui transpire d’influences multiples mais avec une vraie attitude punk tant dans le son que dans la façon de jouer que de passer d’un extrême à l’autre (punk – ska – gospel – funk…). Hans Grüber est une bête sauvage, totalement incontrôlable. Et ça fait du bien à entendre !


Morceau préféré :                         It just doesn’t matter

J. NeWSovski






samedi 9 septembre 2017

Clip - Propagandhi

Et voici la toute première vidéo du nouvel album à venir du meilleur groupe canadien.