HANS GRÜBER AND THE DIE HARDS – S/t
Autoproduction
8.5/10
Avec un nom
pareil, celui du méchant dans Piège de
Cristal, on ne peut que s’intéresser à ce groupe texan surtout suite à
leurs vidéos explosives.
Le groupe
était parti pour enregistrer un 5 titres mais pris dans son élan ce sont 14
titres qui sont ressortis du four.
Avec un son
bien old-school, un peu crade notamment sur le chant Hans Grüber semble s’éclater à fond et ce premier album laisse très
vite imaginer la furie que doit être le groupe sur scène.
It’s just
doesn’t matter
est un véritable brûlot qui enflamme ce début d’album. C’est sauvage et brut. On
s’offre une petite pause sur Monster within
avant de partir sur un ska-punk plutôt séduisant (we’re
all gonna die). Mais j’apprécie bien plus la folie furieuse
comme sur Xenu et quand ça part
totalement en live comme sur You can’t change
the world qui respire le ska et les beastie boys avec une bonne
dose de groove sur le tout. Lunartini,
The Ghost of parties past et Isaiah rappellent que le groupe a du être
bercé sur Minor Threat et Dead Kennedys.
Et puis pour
finir pourquoi ne pas offrir un petit Gospel (Blood
Moon), quelques minutes à peine après avoir repris Ghostbusters en version punk ? Quelle
fin d’album !!
Cet album est donc un joyeux foutoir
qui transpire d’influences multiples mais avec une vraie attitude punk tant
dans le son que dans la façon de jouer que de passer d’un extrême à l’autre
(punk – ska – gospel – funk…). Hans Grüber est une bête sauvage, totalement incontrôlable.
Et ça fait du bien à entendre !
Morceau préféré : It
just doesn’t matter
J. NeWSovski