dimanche 10 septembre 2017

HANS GRÜBER AND THE DIE HARDS – S/t



HANS GRÜBER AND THE DIE HARDS – S/t
Autoproduction
8.5/10

Avec un nom pareil, celui du méchant dans Piège de Cristal, on ne peut que s’intéresser à ce groupe texan surtout suite à leurs vidéos explosives.

Le groupe était parti pour enregistrer un 5 titres mais pris dans son élan ce sont 14 titres qui sont ressortis du four.

Avec un son bien old-school, un peu crade notamment sur le chant Hans Grüber semble s’éclater à fond et ce premier album laisse très vite imaginer la furie que doit être le groupe sur scène.

It’s just doesn’t matter est un véritable brûlot qui enflamme ce début d’album. C’est sauvage et brut. On s’offre une petite pause sur Monster within avant de partir sur un ska-punk plutôt séduisant (we’re all gonna die). Mais j’apprécie bien plus la folie furieuse comme sur Xenu et quand ça part totalement en live comme sur You can’t change the world qui respire le ska et les beastie boys avec une bonne dose de groove sur le tout. Lunartini, The Ghost of parties past et Isaiah rappellent que le groupe a du être bercé sur Minor Threat et Dead Kennedys.

Et puis pour finir pourquoi ne pas offrir un petit Gospel (Blood Moon), quelques minutes à peine après avoir repris Ghostbusters en version punk ? Quelle fin d’album !!



Cet album est donc un joyeux foutoir qui transpire d’influences multiples mais avec une vraie attitude punk tant dans le son que dans la façon de jouer que de passer d’un extrême à l’autre (punk – ska – gospel – funk…). Hans Grüber est une bête sauvage, totalement incontrôlable. Et ça fait du bien à entendre !


Morceau préféré :                         It just doesn’t matter

J. NeWSovski






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