samedi 23 novembre 2013

Reggie and The Full Effect – no country for old musicians





Reggie and The Full Effect – no country for old musicians
Pure Noise Records
5/10
Cela fait très longtemps que je n’avais pas écouté Reggie and the Full effect et je dois avouer que sans une pochette aussi drôle et un titre du même acabit je n’y serais jamais retourné. Dommage d’ailleurs que les deux n’aillent pas trop ensemble ça aurait pu être encore plus sympa mais comme quoi, comme disait Patròn de Loading Data, une pochette donne parfois envie d’écouter un album.
 Ce Mr T junior est tout simplement génial et rend hommage à cet immense acteur qui, mort trop tôt, n’a pas eu la carrière qu’il aurait mérité avoir… Non je rigole. Mr T est toujours en vie et quant à sa carrière, il restera à tout jamais Clubber Lang, l’homme à l’œil du tigre, son moment de gloire et référence pour tout sportif en soif de motivation et de victoires.
Pour rappel il y avait dans R&TFE Matt Pryor, ancien membre et leader des Get Up Kids, et surtout James Dewees, le clavier qui chantait aussi. Ce dernier est désormais tout seul aux commandes du projet et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ne manque ni de fun ni d’humour.
Entre une intro amusante et des morceaux qui changent régulièrement de style, R&TFE arrive à accrocher l’oreille, notamment en début d’album, par sa grande variété passant de choses rock émo façon Alkaline Trio « super croc vs mega doosh »à des choses plus fusion « guerrera ». Cette diversité a aussi un revers de la médaille : il a tendance à nous perdre. Autre chose… il faut aimer le clavier, ce qui n’est pas trop mon cas mais force est de constater qu’il est assez bien utilisé même si parfois il y en a trop comme sur « gimme back my leg » qui annonce une série de morceaux finalement assez chiants comme « sundae booty sundae » même s’ils sont amusants dans les textes.

Il faut donc faire le tri dans cet album mais il y a tout de même quelques bons plans à commencer par le fun de la pochette et de certains morceaux… Il s’adressera  aux amateurs du groupe.

Mon titre préféré: super croc vs mega doosh 

mercredi 20 novembre 2013

Cafzic is (still) burning ! – punk covers





Cafzic is (still) burning ! – punk covers
Quelle belle initiative et bonne idée de la part de CAFZIC de sortir un numéro spécial sur le festival de Mont De Marsan qui a eu lieu en… 76 et 77 !
Ce festival, j’en ai entendu parler il y a une bonne quinzaine d’années, un festival légendaire dont les souvenirs se romancent plus le temps avance. On m’a parlé du plus grand rassemblement de l’histoire du punk, des Clash, des Sex Pistols, des Damned… le tout en plein pendant la grande vague de 77. Mont de Marsan, (petite) ville des Landes fut le centre du mouvement punk anglais.

Cafzic, qui est de Mont de Marsan, a trouvé des gars qui y étaient et encore mieux : qui y ont écrit un fanzine. L’objet, jamais publié, est ressorti d’un fond de tiroir et voici, en novembre 2013, 35 ans après l’écho des sauvages qui arrive enfin ! Bon on va pas parler de vintage ou autre mot à la mode puisque c’est d’époque tout court. La mise en page est un peu brouillonne, le texte fait à la machine à écrire… ça rappelle pas mal de souvenirs et ça donne même envie de sortir un Rêveries Old School.

Cafzic nous régale encore plus en s’associant avec Kicking Records, Slow Death, Smalltones, Dirty Witch, Chanmax et encore bien d’autres (notamment un financement participatif) pour sortir une compile de reprises de groupes de l’époque. Ça donne du Dead End qui reprend the Saints en ouverture, et je suis heureux de voir que le groupe de Wattie soit toujours sur le devant de la scène. Ce groupe le mérite vraiment. Et puis les groupes s’enchaînent et les bons titres aussi : SONS OF BUDDHA, Simon Chainsaw, MSL JAX, ATOMIC GARDEN, DEAD POP CLUB… Avec des reprises intéressantes souvent retouchées, réajustées, francisées parfois.
Bon après je ne cache pas qu’il y a des morceaux avec lesquels je n’ai pas accroché mais reste que l’esprit de rendre hommage à une période précise est bien fidèle et qu’il ravira forcément les vieux de la vieille mais aussi les plus jeunes, qui aiment bien le retour aux sources.

Je me répète mais c’est une belle idée et une belle compile que vient de sortir Cafzic. Bravo et merci.





Mon titre préféré: DEAD END "International Robots" (THE SAINTS)

dimanche 17 novembre 2013

interview - Loading Data



 Le stoner a le vent en poupe en ce moment et Loading Data, maintenant fort de 3 albums, dont un dernier enregistré par le pape du genre, Alain Johannes, avec des featurings de dingues (Nick Oliveiri des Queens of the stone age) était de passage la semaine dernière à Angers au Chabada pour un concert, hélas, devant un public restreint. Il était temps de faire le point avec ce groupe méconnu mais fort talentueux, auteur de l'un des albums forts de 2013.




A l’heure actuelle qui compose le groupe et qui joue quoi ?
Patron : je suis chanteur et guitariste.
Louise : je suis la bassiste
Robin : Je suis le batteur.
Pablo : moi le guitariste
Rodrigue : et moi je suis le manager et ingé-son

jeudi 14 novembre 2013

Crossing The Rubicon / Broadcats





Crossing The Rubicon / Broadcats

Ça fait plaisir de réentendre Crossing The Rubicon, après deux énormes albums et des concerts de haute volée. Ce petit split de 4 titres avec les canadiens de Broadcats (2 titres chacun) arrive donc au bon moment.
Commençons donc par les deux morceaux  de nos parisiens chéris et Handsaw qui est pour moi le meilleur titre du split, nerveux avec un bon jeu de guitare et des riffs incisifs, Groupsex se veut plus brut, bien plus punk que ce que le groupe fait habituellement et curieusement je ne suis pas super emballé. Broadcats, les cousins d’outre atlantique balancent à leur tour 2 titres dans un registre punk/hardcore au chant gueulé.  Des morceaux efficaces à souhait et qui permettent de connaître ce bon petit groupe.

Un split court qui nous permet de voir que Crossing The Rubicon est toujours en vie et que leurs cousins d’outre atlantique sont aussi talentueux. Ça servira d’apéritif en attendant les prochains albums.

 

mercredi 6 novembre 2013

Tribute to Tony Sly




Tribute to Tony Sly
Fat Wreck Chords
8.5/10
Décédé l’an passé, Tony Sly était l’un des personnages importants voire incontournables d’un style musical qui connut son apogée dans les deux derniers tiers des années 90. Chanteur et guitariste de No Use For A Name, qui fut, pour les plus jeunes lecteurs,  un très bon groupe. Pas tout à fait au niveau des Bad Religion, NoFX, Pennywise ou Rancid je trouve, mais un élément majeur tout de même surtout lorsqu’on (ré)écoute Leche Con Carne ou Making friends et des titres comme On The Outside, Soulmate, Justified Black Eye ou Fairytale of New York avec Shane Mc Gowan. Ce tribute sorti finalement assez rapidement après le drame montre l’aura qu’avait Tony Sly sur la scène et c’est un hommage puissant et émouvant que ses amis lui rendent.

La liste des groupes participants est impressionnante : Bad Religion, LagWagon, Pennywise, NoFX, Rise Against, Snuff, Alkaline Trio, Anti-Flag,  Boucing Souls…
Les reprises sont parfois étonnantes comme On the Outside par jon snodgrass and the dead peasants, ce dernier officiait dans Armchair Martian et Drag The River. Une reprise calme et posée qui met en valeur le texte fort. Un titre aussi repris par Snuff qui de façon un peu surprenante est presque dans le même registre. Mention spéciale aussi pour Bad Religion avec Let It Slide ou American Steel et Alkaline Trio qui offre de très belles versions. Je reste cependant un peu sur ma faim avec le Justified Black Eye exécuté par … Simple Plan.

Un hommage touchant à une grande figure du punkrock qui alterne des versions posées, acoustiques et des versions  plus fidèles et qui regroupe  la fine fleur de la scène mondiale.

Mon titre préféré: Jon Snodgrass – on the Outside