lundi 6 décembre 2010

Uncommonmenfrommars – I hate my band



Uncommonmenfrommars – I hate my band
Kicking records
7/10
Tous les lecteurs des Rêveries savent que je n'aime pas les uncos, j'ai écouté tous les albums depuis le tout premier (le rouge avec leurs têtes vertes aux quatre coins). Je les ai aussi vu évoluer depuis leurs premières tournées (celles où il manquait un m sur les affiches). Force est de constater que c'est un groupe qui ne s'économise pas entre les multiples tournées (50 jours/50 dates), les albums (par Ryan Green, Steve Albini...). Après il y a quelque chose que je n'aime pas : l'originalité que je trouve totalement absente, la voix parfois horripilante et leur attitude en général sur scène. Mais bon je ne suis pas bloqué et j'écoute quand même pour voir comment ils évoluent, et il y a des choses qui me plaisent quand même notamment dans les deux précédents et encore plus dans ce dernier en date. Tout d'abord je retrouve ce que j'avais entrevu auparavant à savoir que les UMFM ont vu leur taux de testostérone quintupler en 10 ans et peuvent maintenant sortir des titres couillus comme « hit list » ou « shit list » et c'est dans ce registre qu'en plus de surprendre ils séduisent le plus. « the story never ends » et « warm crew » sont de la même veine. Il faut maintenant, à mon goût que le quator apprenne à jouer plus simplement et aller directement au cœur du problème car c'est vraiment dans ce registre qu'ils sont les meilleurs.


mercredi 1 décembre 2010

Dirty Fonzy « underground city »



Dirty Fonzy « underground city »
dirty witch
7.5/10
J'étais passé plus ou moins à coté du groupe depuis ses débuts, juste quelques écoutes de titres sur des compiles mais jamais d'album entier, je découvre donc ce nouvel opus sans rien connaître d'eux ni de leur formation. Et je dois avouer qu'il se bonifie au fur et à mesure que je l'écoute. J'ai eu au tout début une impression de fourre-tout où se mélange plein de références diverses et variées passant des River City Rebels, Antiflag, Oxymoron (daddy was a dirty punk) à Randy (abolition of work), Danko Jones (underground city) ou dropkick Murphys (bored teenagers). Un melting pot de tout ça ne peut que donner de belles choses sachant que c'est en plus bien joué, l'apport du saxo sur certains titres amène aussi de l'originalité et puis l'une des deux voix se prête plutôt bien au style. La difficulté sera donc de séduire avec une aussi grande variété dans son registre au risque de perdre quelque peu l'auditeur, ceci dit au passage ça semble très bien taillé pour la scène.

Vulgaires Machins – requiem pour les sourds



Vulgaires Machins – requiem pour les sourds
Guerilla Asso
7.5/10
Je trouve ces québécois vraiment sympathiques, pas de prises de tête dans leur musique, c’est plaisant, coulant et s’écoute paisiblement. Paisiblement est un mot somme toute relatif car les 3 premiers morceaux sont relativement énervés « presque complet », « le mythe de la démocratie » ou « parasites ». Trois titres dont les textes méritent une oreille attentive, j’aime bien d’ailleurs le dernier morceau cité avec ses phrases crues « nous sommes l’industrie du disque / ce qu’on a payé 3.07$ on vous le vend 30.58$  // nous sommes des putes/ nous ne sommes qu’un prétexte / Pour vous faire avaler de la pub. » J’aime. Se placent ensuite une série de titres un peu moins intéressants à mon goût « longer les murs » « texture qui se mange », que je n’ai pas vraiment compris et « glace noire », « prêts à tomber relève la tête et annonce un « je m’excuse mais je t’aime » au refrain bien senti. La fin se termine comme l’album a commencé : rapide et vibrant. Annoncés comme le chainon entre les Burning et Guerilla Poubelle  les Vulgaires Machins ne sont pas là, leur style plus pop est nettement moins rapide que les orléanais et moins punk que les parisiens, ils évoluent dans un autre registre mais c’est une autre valeur sûre

lundi 22 novembre 2010

The Black Pacific


The Black Pacific
Side One Dummy
8/10
Pour faire simple The Black Pacific est le nouveau groupe de l'ex chanteur de Pennywise : Jim Lindberg. Ce dernier était le chanteur de l'un des groupes phares de la scène californienne depuis le début soit 1988 et qu'il a quitté durant l'été 2009. Je pensais que ce départ mettrait fin au groupe mais Pennywise n'a jamais cessé et c'est Zoli, le chanteur à voix de cathédrale (dixit Paps) d'Ignite qui l'a remplacé et enregistre en ce moment le nouvel album.
Jim Lindberg était paraît il en froid avec Fletcher et en avait marre des tournées il a pourtant lancé un nouveau groupe : The Black Pacific. Ce projet ressemble donc comme deux gouttes d'eau à Pennywise, peut être pas de la meilleure période mais relativement efficace quand même. Des titres comme « the system » met l'auditeur sur la bonne route, tout comme « when it's over » ou « ruinator » efficaces comme à la grande époque Epitaph / Fat Wreck mais certes pas très original. Au total il n'y a que 10 titres, c'est court certes mais je pense que le combo californien avait besoin de cela pour exister et qu'il sera désormais plus dur pour le nouveau Pennywise. The Black Pacific est l'un des groupes qu'il faudra donc suivre, l'un des rares à jouer comme « autrefois ».

lundi 8 novembre 2010

Numéro 18 des Rêveries


Au passage le numéro 18 des Rêveries est toujours disponible. Il s'agit du numéro de Août 2009 avec au sommaire : Crossing The Rubicon, Justin(e), Memories of a dead man, Baxters, Sexypop, Escarres, El Royce et Primal Age.

Téléchargement du numéro 18

Numéro 19 des Rêveries



Je donne le lien pour récupérer le 19ème numéro des Rêveries, sorti cet été avec des interviews de Bunring Heads, Daily Mind Distortion, Billy The Kill, Flying Donuts, Alea Jacta Est, Olivier portnoi, Mobutu, Stubborn, Antoine To Lose, Cross Damage et Tom Tom Bullet.

Télécharger le numéro 19 des Rêveries

Annita Babyface and the Tasty Poneys - kiss the moustache



Annita Babyface and the Tasty Poneys “kiss the moustache”
Dirty Witch
9/10

Très très grosse surprise !!! J’ai lu une chronique je ne sais où, où on les comparait aux Distillers, chant féminin, du bon punkrock... Bref je me suis
jeté dessus en voyant les chroniques positives s’accumuler et là grosse claque ! La présence de Forest des Pookies, de Black Zombie Procession, des
Sons Of Buddah magnifie ce groupe, ici il n’est pas le chanteur principal, mais s’occupe des chœurs, c’est en tous cas ce qui est écrit dans le livret, en
réalité il s’agit vraiment d’un deuxième chant et sa voix sublime ajoute vraiment un plus au groupe. Celle d’Annita est aussi remarquable, j’aime beau-
coup son grain un peu cassé, un peu éraillé, et certes on pense à Brody Dalle notamment sur le dernier morceau « why won’t you marry me ? » ou sur
« until sunlight... ». Le reste est vraiment très intéressant et j’adore littéralement des morceaux comme « the key » ou « still believe it » magnifique-
ment exécuté avec une poussée des chants remarquables. Que dire de « No problem for good sex », qui rarement dans ce style de musique se révèle
sexy et séducteur, la façon dont le chant est posé se révèle suggestif et addictif. 14 titres c’est beaucoup et j’en suis très satisfait, j’aurais vraiment res-
senti de la frustration si on avait eu le droit à nouveau à un EP. Pour le coté négatif je crois que le plus gros soucis de cet album c’est sa pochette. Et
Dieu sait que j’aime les dessins sur les pochettes mais là je dois avouer que c’est pas terrible... En attendant il va tourner longtemps dans ma platine
cet album.