mardi 12 avril 2022

BURNING HEADS – Torches of freedom



BURNING HEADS – Torches of freedom

Kicking Records / Opposite Pro

 

Dire que les Burning Heads est un groupe mythique est loin d’être usurpé. Peu de groupes peuvent se targuer d’être encore en place après 35 ans, sans pause et sans coup de mou. Quand le groupe ne sera plus il sera important de se pencher sur tout ce qu’il nous a apporté mais aussi son héritage, tous les groupes qu’il a influencés et guidés. Tout le monde dans la scène a de multiples souvenirs avec le groupe et personnellement il m’a accompagné toute ma vie depuis mon adolescence.

 

Des changements de line-up il y en a eu quelques-uns depuis la création du groupe et je vous conseille vivement la lecture de Hey You ! pour vous replonger dans son histoire mais le départ de son chanteur emblématique Pierre, dit Pit Samprass, a fait l’effet d’un sacré coup de massue. Beaucoup voyaient le groupe stopper, moi le premier d’ailleurs, pourtant jamais rassasié le groupe continue de faire brûler sa flamme, encore même un peu plus fort.

 

Comme je l’écrivais dans la chronique du EP préambule à l’album, Phil est de retour dans le groupe à la guitare après son départ en 2001 et Fra de Ravi / Eternal Youth a repris le micro. On avait déjà pu tester le rendu sur la reprise d’Adhesive dans le monstrueux Under Their Influence et c’est assez drôle de voir que les deux tessitures sont proches, très proches même au point parfois de les confondre.

 

Torches Of Freedom part très fort avec Pharmageddon, un titre vif et énergique qui pourrait rappeler l’époque Be One With The Flammes, c’est une très bonne entrée en matière. Plus mélodique Endless Loop est un petit délice avec les superbes chœurs de Thomas, le rythme en mid-tempo fonctionne à merveille.  J’aime beaucoup aussi All Set To Glow qui me rappelle un vieux groupe de la fin des années 90 : All Systems go !.

On appréciera aussi le clin d’œil appuyé qui vaut des remerciements à Guillaume Gwardeath et Nasty Samy, auteurs de Hey You !, leur consacrer un morceau est un bel honneur.

Coup de cœur pour Wrong Direction très mélodique sur son refrain, il s’inscrit dans la lignée des titres marquants du groupe. J’aime bien aussi le titre qui clôture l’album, Once in a blue moon, davantage « chanté » que les autres sur sa deuxième partie, il est aussi plus long et dévoile une facette du groupe qui a été peu explorée auparavant et n’est pas sans me rappeler Groundtown, superbe morceau sur Be One With The Flammes.

Il y a au final peu de déchets dans ce treizième album (si l’on ne compte pas la compile Weightless Hits et les reprises d’Under Their Influence) et beaucoup de bonnes surprises qui font un album vraiment attachant.

 

 

On pouvait craindre ce changement de line-up mais force est de constater que la flamme des Burning Heads est loin d’être soufflée, bien au contraire et Torches Of Freedom s’impose comme l’un des meilleurs albums du groupe depuis Taranto. J’attends maintenant impatiemment de les retrouver sur scène.

 

J. NeWSovski

 

https://burningheads.bandcamp.com/

https://www.facebook.com/burningheads/



lundi 11 avril 2022

samedi 9 avril 2022

COBRA JAUNE – Twilight City

 


COBRA JAUNE – Twilight City

Autoproduction

 

Avec un nom qu’on pourrait penser tout droit sorti de Karate Kid se cachent les anciens The Decline ! J’avais déjà parlé du groupe lors de la sortie de leur démo en 2020 mais force est de constater que le groupe s’éloigne encore davantage de ce qu’il pouvait faire avec son ancien chanteur.

Cobra Jaune c’est du punkrock mélodique très bien foutu qui se veut très accrocheur (The Maze), les chœurs portent bien les morceaux et donnent de la profondeur, il se dit que les Kombinis étaient de la partie pour les faire. On sait que les deux groupes sont très liés et se retrouvent à jouer souvent ensemble. D’ailleurs c’est sur le meilleur morceau de l’album, White Pills, qu’on les retrouve et les deux chants collent à merveille.

Clairement Cobra Jaune est le type même de groupe dont on n’entend pas assez parler et je suis surpris de voir qu’aucun label ne soit intéressé pour diffuser le groupe parce que les douze titres qui composent Twilight City sont tous d’excellente facture.

Les sonorités des guitares sont assez singulières et permettent rapidement d’identifier le groupe (Twilight City, Never loose sight), le genre de sonorités dont est aussi friand Not Scientists. J’aime l’atmosphère qui ressort des morceaux et qui me rappelle parfois certains titres de Reggie and The Full Effect ou Promise Ring. Le gros point fort de Cobra Jaune est sa capacité à produire de superbes mélodies et chaque titre pour le coup fait mouche que ce soit The Mess I made ou le très beau Hang On To Anything.

Le seul reproche que je pourrais émettre est que l’ensemble est trop propre et manque de gras et de bière renversée, peut-être que cette impression se corrige en concert ?

 

Pour un premier album Twilight City est vraiment une bonne pioche, Cobra Jaune, fort de son expérience précédente, sait écrire des chansons accrocheuses. Et comme l'album est à prix libre sur leur page bandcamp il serait dommage de ne pas en profiter.

 

J. NeWSovski

 

https://cobrajauneband.bandcamp.com/album/twilight-city?from=hp

https://www.facebook.com/Cobrajauneband


 

vendredi 8 avril 2022

mercredi 6 avril 2022

lundi 4 avril 2022

DASHBOARD CONFESSIONAL – All The Truth That I Can Tell

 


DASHBOARD CONFESSIONAL – All The Truth That I Can Tell

 

J’ai été un gros fan de Chris Carrabba et Dashboard Confessional à l’époque où j’ai découvert le deuxième album The place you have to fear the most, il y a… 21 ans ! J’ai été impressionné par la puissance émotionnelle émise par le combo guitare acoustique + chant. Les choses ont un peu tourné par la suite et la hype a rattrapé le bonhomme (cf l’horrible MTV unplugged ou la participation à la BO de Spiderman 2). Du coup je me suis un peu éloigné du groupe surveillant tout de même d’une oreille les albums suivants, car Dashboard c’est au final quand même 8 albums avant celui-ci !

 

Il y a dans ce neuvième album comme un retour aux sources peut être dû à l’accident de moto durant lequel Chris Carrabba a failli perdre la vie en juin 2020. Et tout commence plutôt bien avec Burning Heart, doux mais rythmé avec un très beau refrain, le petit grain dans la voix fonctionne toujours à merveille. La puissance émotionnelle est toujours présente avec une belle intensité sur Everyone Else is just noise, all the truth that I can tell et Here’s to moving On et c’est appréciable de voir qu’avec juste une guitare Dashboard garde tout son charme. La batterie arrive sur The Better of me et apporte un peu de fraîcheur et même sans elle certains morceaux sont très rythmés comme southbound and sinking.

Les années ont passé et Chris est devenu père de famille, il aborde d’ailleurs le sujet sur Me and Mine, un morceau lent et langoureux, une belle histoire très touchante pleine de mélancolie.

 

Je sais que certains n’apprécient pas les albums acoustiques ni le côté très pop de Carrabba mais force est de constater que dans le registre il est, et cet album le prouve, l’un des meilleurs. L’ensemble est vraiment très homogène et de qualité.

 

 

Un bel album qui est aussi une surprise et s’inscrit dans ce que Dashboard Confessional a fait de mieux dans sa discographie juste en dessous de The Place You have… C’est beau, touchant, mélodique. Vraiment un bel album d’une grande douceur.

J. NeWSovski

 

https://store.dashboardconfessional.com/

https://www.facebook.com/DashboardConfessional/

dimanche 3 avril 2022