DASHBOARD CONFESSIONAL – All The Truth That I
Can Tell
J’ai été un
gros fan de Chris Carrabba et Dashboard Confessional à l’époque où j’ai découvert le
deuxième album The place you have to
fear the most,
il y a… 21 ans ! J’ai été impressionné par la puissance émotionnelle émise
par le combo guitare acoustique + chant. Les choses ont un peu tourné par la
suite et la hype a rattrapé le bonhomme (cf l’horrible MTV unplugged ou la participation à la BO de Spiderman 2). Du coup je me suis un peu éloigné
du groupe surveillant tout de même d’une oreille les albums suivants, car Dashboard c’est au final quand même 8 albums avant celui-ci !
Il y a dans
ce neuvième album comme un retour aux sources peut être dû à l’accident de moto
durant lequel Chris Carrabba a failli perdre la vie en juin 2020.
Et tout commence plutôt bien avec Burning Heart,
doux mais rythmé avec un très beau refrain, le petit grain dans la voix
fonctionne toujours à merveille. La puissance émotionnelle est toujours
présente avec une belle intensité sur Everyone Else is
just noise, all the truth
that I can tell et Here’s to moving
On et c’est appréciable de voir qu’avec juste une guitare Dashboard garde tout son charme. La batterie arrive sur The Better of me et apporte un peu de
fraîcheur et même sans elle certains morceaux sont très rythmés comme southbound and sinking.
Les années
ont passé et Chris est devenu père de famille, il
aborde d’ailleurs le sujet sur Me and Mine,
un morceau lent et langoureux, une belle histoire très touchante pleine de
mélancolie.
Je sais que
certains n’apprécient pas les albums acoustiques ni le côté très pop de Carrabba mais force est de constater que dans le registre il est, et
cet album le prouve, l’un des meilleurs. L’ensemble est vraiment très homogène et
de qualité.
Un bel
album qui est aussi une surprise et s’inscrit dans ce que Dashboard Confessional
a fait de mieux dans sa discographie juste en dessous de The Place You have…
C’est beau, touchant, mélodique. Vraiment un bel album d’une grande douceur.
J. NeWSovski