mercredi 22 juillet 2020

mardi 21 juillet 2020

dimanche 19 juillet 2020

STINKY – Of lost Things



STINKY – Of lost Things
M-Theory Audio
Stinky fait partie de ces groupes que l’on a vu grandir et évoluer ces dernières années. Ici, dans l’ouest, on a la chance de les voir régulièrement et c’est toujours un bonheur.
Cet album sort en pleine période de confinement, un moment compliqué pour Stinky qui aurait dû être en tournée au Japon, des moments rares pour un groupe français. Mais la partie n’est que remise.

Le groupe nantais aime les jolis artworks et c’est une nouvelle fois Emy Rojas qui l’a réalisé. La pochette est superbe et le vinyle en série limitée transparent tacheté orange rend l’ensemble magnifique. A noter tout de même que ce premier tirage de 300 exemplaires en pré-commande a été rapidement épuisé. Un second tirage de 200 exemplaires a été repressé mais cela démontre clairement la petite aura que le groupe commence à se faire dans le circuit.

Dès les premiers riffs de Revival Fire on ressent l’énergie et la fougue de Stinky, c’est puissant et hargneux. Le chant de Claire est toujours aussi efficace. Ce titre me rappelle Madball, dans sa rythmique et son groove. Lame Heart qui lui fait suite a aussi de sérieux atouts pour cueillir l’auditeur sur ce début d’écoute, notamment son refrain aiguisé comme une lame de rasoir, puis la fin très métal est super intéressante.
Deux morceaux avaient déjà circulé avant la sortie de l’album, Distance (que l’on retrouve sur la playlist de déconfinement) et Strangers with familiar faces. Ce dernier m’intéresse particulièrement car il introduit des nouveautés dans le registre des Nantais, le rythme ralentit, les mélodies s’allongent, on pense à Cult Of Luna, Claire pousse sa voix à fond avant de chanter de façon plus classique, l’ensemble est presque parfait il aurait juste mérité une bonne minute et demi supplémentaire. On retrouve cette dynamique sur Spring Letter, un titre plus lent et mélodique qui n’est pas sans rappeler cette fois certains morceaux récents de Raised Fist. Il dure dans le temps et ça c’est bon ! Il est bon aussi de retrouver Rough Diamond en version acoustique, ce morceau emblématique de l’album précédent prend une autre dimension ainsi. Peu de groupe de hardcore se sont prêtés à l’exercice, je retiendrai Nostromo notamment, mais j’espère que l’essai aura une suite.

Pour le reste de l’album les cinq autres morceaux sont incisifs et efficaces comme le groupe sait les faire. On notera notamment le très hargneux et ultra efficace Struggle. Hâte de tester tout ça sur scène (dernier weekend d’août à la Flèche avec notamment Birds In Row et Wake The Dead !)

Of Lost Things est le troisième album de Stinky et c’est une troisième réussite, à un hardcore féroce, incisif et direct le groupe a su ajouter quelques subtiles touches mélodiques qui m’ont enchanté. Sa notoriété grimpante est totalement méritée.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Strangers with familiar faces



jeudi 16 juillet 2020

Morceau - I Against I

Voici Else But Here par I Against I 


mercredi 15 juillet 2020

JEFF ROSENSTOCK - No Dream




JEFF ROSENSTOCK - No Dream
Quote Inquote


Pourtant déjà auteur de trois albums, la musique de JEFF ROSENSTOCK m'était jusqu'à présent complètement étrangère. En plein confinement, le new-yorkais a eu la bonne idée de prendre tout le monde par surprise en publiant un album enregistré chez lui, en condition live. Et cerise sur le cadeau, les 13 titres que compte ce quatrième album sont excellents. Dans un registre pop-punk, JEFF ROSENSTOCK se montre très créatif et efficace. L'Américain fait d'abord dans l'urgence et la fureur avec "NO TIME" expédié en moins d'une minute. Les gros riffs et les refrains imparables font également merveille sur "Nikes (Alt)" ou encore "Scram", assez proche du skate-punk des années 90. Après ce début en fanfare, JEFF ROSENSTOCK calme un peu le jeu sur le vibrant "NODREAM". D'abord assez doux et dénué de toute rythmique, le morceau se transforme subitement en brûlot punk. Bien ancrée dans le punk, la musique de JEFF ROSENSTOCK est d'une richesse mélodique incroyable. L'introduction délicate de "State Line" ou encore le chant de gang de "Fame" et "Leave In the Sun" en sont la meilleure preuve. Les débuts de titres surprennent la plupart du temps et sont assez soignés. Avec "Old Crap", on pense d'abord tenir une belle ballade acoustique lo-fi. Mais finalement, au bout d'un peu plus d'une minute, sabotage ou pas, la machine punk-rock se met en route. NO DREAM ne faiblit pas et les perles de punk-mélodique s'enchainent avec "***BNB" ou encore "Monday At The Beach". JEFF ROSENSTOCK sort un peu du format habituel sur les 6 dernières minutes de "Ohio Tpke", titre nerveux qui clôture l'album dans la douceur d'un piano un peu bancal.


Particulièrement inspiré, ce quatrième album studio de JEFF ROSENSTOCK est une belle réussite pop-punk. Une musique à l'énergie communicative qui mélange avec talent rage et mélodies.

Mr Caribou


Morceau préféré :                                    Nodream




mardi 14 juillet 2020