dimanche 28 juin 2020

ALIEN NOSEJOB - Suddenly Everything Is Twice As Loud



ALIEN NOSEJOB - Suddenly Everything Is Twice As Loud

Drunken Sailor Records

 

ALIEN NOSEJOB est le groupe d'un seul homme : Jake Robertson. Membre actif de la scène australienne, son énième projet sous le patronyme rigolo d'ALIEN NOSEJOB a accouché d'un deuxième album enthousiasmant il y a quelques semaines. "Suddenly Everything Is Twice As Loud" regorge en effet de pépites de moins de 3 minutes, embrassant des styles aussi différents que le garage, le punk ou la pop déjantée. Cet album est un joyeux foutoir et Jake Robertson semble d'ailleurs prendre un malin plaisir à se foutre des étiquettes. La production est brute ce qui ajoute un charme supplémentaire à cet album. Les deux premiers titres montrent toute l'étendue du talent d'ALIEN NOSEJOB. "Television Sets", au riff digne des RAMONES, montre le versant énergique et tendu du groupe. Le son et le refrain font également penser aux plus contemporains Américains de MEATBODIES. ALIEN NOSEJOB calme rapidement le jeu sur le mélodique "Weight Of The World" dont le solo de guitare lo-fi fait mouche. D'autres titres mid-tempo d'apparence bordélique et bricolée figurent parmi les réussites de cet album : "Blending In", "Daintree" ou encore "Rainbow Road" et son rythme flottant. ALIEN NOSEJOB sait aussi muscler son jeu et les morceaux les plus noisy sont également de haut niveau. "Emotional Rep" et son imparable riff ou encore le très punk "Black Sheep" retiennent plus particulièrement l'attention. "Spin Cycle", titre bien barré et foutraque, séduit par son rythme décalé et l'intrusion de sons bizarres. Le voyage prend fin au bout d'une 1/2 heure sur l'intrigant "Alien Island".

 

Fort de ses douze titres dynamiques et variés aux sonorités DIY, "Suddenly Everything Is Twice As Loud" distille une énergie communicative qui donne envie de le réécouter immédiatement. 

 

Mr Caribou

 

Morceau préféré :                                    Emotional Rep

 

https://aliennosejob.bandcamp.com/album/suddenly-everything-is-twice-as-loud



samedi 27 juin 2020

Clip - PATRÓN

Who do you dance for ? par Patron, chanteur et guitariste de Loading Data, pour tous les amateurs de stoner.

vendredi 26 juin 2020

Clip - BODY COUNT

Comme Monsieur T l'annonce dans son intro, ce clip de Point the finger a été tourné en plein confinement.

jeudi 25 juin 2020

FORGIVE – Mirrors



FORGIVE – Mirrors

Krod Records / No Way asso / KNardage

 

Ce jeune groupe formé il y a tout juste 4 ans à Bourges sort son premier album sur Krod Records, un label habitué à dénicher de nouveaux talents tous styles confondus dans la scène punk/hardcore. Forgive continue cette tradition et c’est une belle découverte.

 

Dans un premier temps j’adore la pochette, le dessin est juste superbe, dans l’esprit tatouage avec un fond très sobre qui met bien en avant le tracé. Les singles sortis avant l’album étaient de la même veine et le fait en plus d’avoir pressé le vinyle en vert est juste super classe et en fait un bel objet.

 

Forgive explore pas mal de styles différents durant les 12 titres qui composent Mirrors, passant du hardcore direct (Broken family) avec une guitare très incisive et des cassures à répétition à un morceau plus aérien totalement dans l’esprit post-hardcore avec Find what’s lost. Forgive est un groupe de hardcore moderne amenant de nombreuses mélodies (Psyche), des changements de rythmes et d’ambiance (I’ll finally sleep).

Quant à Faceless, il se veut être un morceau bien plus complexe qu’il n’y parait, mélangeant du punk, du hardcore et du post punk, ce genre de morceau complexe qui me fait penser un peu à Nine Eleven. Et dans cet esprit d’offrir des morceaux différents s’ensuit Trust Commitment, uniquement instrumental auquel Smoke Screen vient enchaîner une suite logique mais complexe. J’aime la guitare qui donne une tonalité métal sur Hell is the others, référence à Jean Paul Sartre (?), il y a d’ailleurs un côté métal présent sur plusieurs morceaux.

 

Forgive est une belle découverte et ce premier album regorge de titres intéressants. Il est particulièrement riche et diversifié tout en proposant une musique moderne emprunte de plein de styles et d’influences différentes. Assurément c’est un groupe à suivre.

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    Engraved

 

 

https://www.facebook.com/ForgiveHxC/

https://forgivemhxc.bandcamp.com/


mercredi 24 juin 2020

Clip - MALADROIT

Aujourd'hui un peu de sérieux avec le clip de Too Young For Kiss Too Old For Slipknot par Maladroit

lundi 22 juin 2020

THE ETERNAL YOUTH – Nothing is ever over




THE ETERNAL YOUTH – Nothing is ever over
Kicking Records / Opposite prod / TFT label / Omnivox Records

Evidemment ce nouvel album de The Eternal Youth aura le droit à une écoute différente compte tenu de l’actualité de son chanteur Fra. Mais il serait injuste de ne s’y intéresser que pour ça car me and you against the world, sorti il y a tout juste un an et demi, était déjà très bon mais ce Nothing is ever over met la barre encore un peu plus haut.

L’artwork composé d’une feuille tombée sur le bitume laisse de multiples interprétations. Associées au titre de l’album cela laisse pourtant la place à un peu de positivisme quant à l’avenir. Et des titres positifs et enjoués il y en a un petit paquet dans ce deuxième album des caennais.
Hornets Attack a la lourde tâche d’ouvrir l’album et ce morceau se veut immersif, il est long, c’est même le plus long de l’album, le rythme est en mid-tempo, très mélodique, il est extrêmement plaisant. S’enchaîne Voices from the undergound que l’on avait déjà entendu sur la playlist de déconfinement, un morceau mélodique qui met bien en avant la douce voix de Fra, même si les effets dessus sont parfois de trop.
Les belles harmonies de Nothing is ever over peuvent laisser penser à Sixpack quand Turning the light off plus rythmé rappelle aussi les Bushmen, Nothing More et Sleazy Arse, des références qui datent d’une belle époque du punkrock français, mais force est de constater que The Eternal Youth est de la même trempe. Sing Along est mon morceau préféré, rythmé et dansant il me rappelle quelques morceaux bien sentis des Burning Heads. Il devrait faire de très gros ravages sur scène.
I can’t escape, reprise du groupe The Sound, se révèle différent, empreint de sonorités très 80’s avec une basse New Wave il rappelle les influences du groupe et amène cette variété à l’album qui le rend riche.

Seulement 8 titres pour ce second album de The Eternal Youth, mais l’ensemble se veut homogène dans sa qualité, tous les morceaux sont plaisants et inspirés. Nothing is ever over fait la part belle aux mid-tempo et aux belles mélodies.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Sing Along