jeudi 25 juin 2020

FORGIVE – Mirrors



FORGIVE – Mirrors

Krod Records / No Way asso / KNardage

 

Ce jeune groupe formé il y a tout juste 4 ans à Bourges sort son premier album sur Krod Records, un label habitué à dénicher de nouveaux talents tous styles confondus dans la scène punk/hardcore. Forgive continue cette tradition et c’est une belle découverte.

 

Dans un premier temps j’adore la pochette, le dessin est juste superbe, dans l’esprit tatouage avec un fond très sobre qui met bien en avant le tracé. Les singles sortis avant l’album étaient de la même veine et le fait en plus d’avoir pressé le vinyle en vert est juste super classe et en fait un bel objet.

 

Forgive explore pas mal de styles différents durant les 12 titres qui composent Mirrors, passant du hardcore direct (Broken family) avec une guitare très incisive et des cassures à répétition à un morceau plus aérien totalement dans l’esprit post-hardcore avec Find what’s lost. Forgive est un groupe de hardcore moderne amenant de nombreuses mélodies (Psyche), des changements de rythmes et d’ambiance (I’ll finally sleep).

Quant à Faceless, il se veut être un morceau bien plus complexe qu’il n’y parait, mélangeant du punk, du hardcore et du post punk, ce genre de morceau complexe qui me fait penser un peu à Nine Eleven. Et dans cet esprit d’offrir des morceaux différents s’ensuit Trust Commitment, uniquement instrumental auquel Smoke Screen vient enchaîner une suite logique mais complexe. J’aime la guitare qui donne une tonalité métal sur Hell is the others, référence à Jean Paul Sartre (?), il y a d’ailleurs un côté métal présent sur plusieurs morceaux.

 

Forgive est une belle découverte et ce premier album regorge de titres intéressants. Il est particulièrement riche et diversifié tout en proposant une musique moderne emprunte de plein de styles et d’influences différentes. Assurément c’est un groupe à suivre.

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    Engraved

 

 

https://www.facebook.com/ForgiveHxC/

https://forgivemhxc.bandcamp.com/


mercredi 24 juin 2020

Clip - MALADROIT

Aujourd'hui un peu de sérieux avec le clip de Too Young For Kiss Too Old For Slipknot par Maladroit

mardi 23 juin 2020

lundi 22 juin 2020

THE ETERNAL YOUTH – Nothing is ever over




THE ETERNAL YOUTH – Nothing is ever over
Kicking Records / Opposite prod / TFT label / Omnivox Records

Evidemment ce nouvel album de The Eternal Youth aura le droit à une écoute différente compte tenu de l’actualité de son chanteur Fra. Mais il serait injuste de ne s’y intéresser que pour ça car me and you against the world, sorti il y a tout juste un an et demi, était déjà très bon mais ce Nothing is ever over met la barre encore un peu plus haut.

L’artwork composé d’une feuille tombée sur le bitume laisse de multiples interprétations. Associées au titre de l’album cela laisse pourtant la place à un peu de positivisme quant à l’avenir. Et des titres positifs et enjoués il y en a un petit paquet dans ce deuxième album des caennais.
Hornets Attack a la lourde tâche d’ouvrir l’album et ce morceau se veut immersif, il est long, c’est même le plus long de l’album, le rythme est en mid-tempo, très mélodique, il est extrêmement plaisant. S’enchaîne Voices from the undergound que l’on avait déjà entendu sur la playlist de déconfinement, un morceau mélodique qui met bien en avant la douce voix de Fra, même si les effets dessus sont parfois de trop.
Les belles harmonies de Nothing is ever over peuvent laisser penser à Sixpack quand Turning the light off plus rythmé rappelle aussi les Bushmen, Nothing More et Sleazy Arse, des références qui datent d’une belle époque du punkrock français, mais force est de constater que The Eternal Youth est de la même trempe. Sing Along est mon morceau préféré, rythmé et dansant il me rappelle quelques morceaux bien sentis des Burning Heads. Il devrait faire de très gros ravages sur scène.
I can’t escape, reprise du groupe The Sound, se révèle différent, empreint de sonorités très 80’s avec une basse New Wave il rappelle les influences du groupe et amène cette variété à l’album qui le rend riche.

Seulement 8 titres pour ce second album de The Eternal Youth, mais l’ensemble se veut homogène dans sa qualité, tous les morceaux sont plaisants et inspirés. Nothing is ever over fait la part belle aux mid-tempo et aux belles mélodies.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Sing Along



dimanche 21 juin 2020

Clip - Western Addiction

Les Western Addiction viennent de mettre en ligne They Burn Our Paintings filmé à la 111 Minna Gallery.

vendredi 19 juin 2020

P22 - Human Snake (EP)



P22 - Human Snake (EP)


P22 est une formation de Los Angeles dont le 1er EP, rassemblant des titres enregistrés entre 2017 et 2019, vient de voir le jour. La production DIY charme d'emblée chez ces Américains. Les 9 titres bruts ressemblent à de courtes démos qui font la part belle à un punk revendicatif et à des sonorités plus expérimentales.

 

"Human Snake" surprend dans un premier temps avec un titre introductif très éloigné de l'énergie punk. Un violon tout droit sorti d'une musique de chambre est bientôt rejoint par le chant nonchalant de Nicole Antonia-Spagnola et une guitare minimaliste. Cette entrée en matière instaure un climat angoissant. La furie punk fait son apparition sur le 2ème morceau "Farrowing Crate" marqué par une batterie parfois déconcertante et des guitares cradingues. P22 ne joue pas un punk très académique comme le montre la douce intro de basse de "the Manger" qui débouche finalement sur un morceau énergique et tendu. Et tout ça en moins d'une minute chrono. Dans la foulée, "The Industrialist Heartthrob", exécuté pied au plancher, enfonce le clou et semble faire écho à la fin du précédent titre. La voix austère et légèrement fausse de la chanteuse séduit sur des titres plus lents comme "Reprise For Steer" et ses étonnantes castagnettes ou encore "Human Snake, 1978" porté par la basse de Taylor Thompson. P22 aime sortir des sentiers battus et les changements de tempo. "Ode to Rio Ariba" commence par exemple sur un faux rythme avant de devenir brutalement très speed et noisy. Avant une dernière bombe punk "Shortly", cette première production prend déjà fin avec le sautillant "Endling Chorus For The Terminarch". Ce dernier titre, à la structure plus complexe, se termine par de surprenants chœurs.

 

Un premier essai prometteur pour ce jeune quatuor dont on attend une suite avec impatience. 

 

Mr Caribou

 

Morceau préféré :                                    Farrowing Crate

 

https://p22p22.bandcamp.com/album/human-snake