Body Count est de retour avec le titre Bum-Rush issu de Carnivore.
vendredi 6 mars 2020
mercredi 4 mars 2020
SUNFLOWERS - Endless Voyage
SUNFLOWERS - Endless
Voyage
Only Lovers
8,5 sur 10
Rares sont
les groupes portugais qui parviennent jusqu'à nos oreilles. Originaires de
Porto, SUNFLOWERS est un jeune groupe soutenu par le label poitevin
Only Lovers Records qui distille depuis 5 ans un garage
psychédélique un peu perché et plutôt addictif. Leur troisième album "Endless
Voyage" est difficile à décrire tant la musique des Portugais est
changeante et déconcertante : du garage-punk le plus brutal à la pastille
életronique planante. Pour le plus grand plaisir de l'auditeur si celui-ci se
laisse aller à ce voyage sonore délirant.
Le trip débute en douceur avec des
nappes de synthétiques faisant office de prologue. Toujours instrumental,
"Défective Machine" voit les machines et les
guitares bien grasses croiser le fer. Adeptes des ruptures, les Portugais
enquillent ensuite sur une parenthèse synthétique "Forest
Wind (interrupted)"
digne d'une musique d'ascenseur. Celle-ci débouche subitement sur un long titre
de garage psychédélique très 70's "A Conflict
Talking Place". Des voix un peu inquiétantes déboulent sur
ce titre phare et mettent fin à l'entame instrumentale de "Endless Voyage". Par la suite, SUNFLOWERS
poursuit cette alternance de respirations digitales quelque peu planantes
("Dreaming of Distant Shores",
"Marble Gallery", "Contemplation") et de titres énervés
de garage-punk au chant tout en écho ("Dreamweaver",
"Oscillations", "Endless Voyage"). Les Portugais
n'aiment pas la routine et semblent hésiter entre la lévitation et les morceaux
plus terre-à-terre.
Audacieux et chaotique, le 3ème album du trio prend fin au
cours d'un mystérieux "Epilogue"
aux accents plutôt krautrock.
Mr Caribou
Morceau préféré : A conflict
taking place
mardi 3 mars 2020
dimanche 1 mars 2020
Clip - Sons Of O'Flaherty feat Léa
Voici le nouveau titre des Sons Of O'Flaherty avec la reprise de Dylan : Wagon Wheel
vendredi 28 février 2020
THE CRYPTICS – Continuous New Behavior
THE CRYPTICS – Continuous
New Behavior
Pine Hill Records
9/10
The Cryptics est mon coup de cœur actuel, j’ai
vraiment été surpris par la fraîcheur et l’énergie dégagée par cet album.
Continuous
New Behavior
commence fort avec Time to
kill time
qui n’est pas sans rappeler le Pennywise du début des années 90 (le premier
album notamment) voire même les Descendents. Le son est brut et direct
et les morceaux qui ne laissent que peu de place aux pauses et s’enchaînent
avec une énergie communicative (Stay
everything - Face
the day).
La guitare est mise en avant avec un son très incisif qui me rappelle justement
celui de Stephen Egerton de The Descendents. Toujours
dans un registre punkrock californien Secret
Laboratory se révèle être un vrai
défouloir.
Les amis
cartographes et lecteurs assidus apprécieront le titre Flat
World qui amène un peu de répit dans cette
rythmique effrénée avant de laisser place à Mystery
Line un morceau assez atypique avec des
sonorités surf et des harmonies qui déroulent sur près de 6 minutes. Un morceau
qui aurait peut-être plus eu sa place en fin d’album.
Mais il est
intéressant de voir que le groupe innove et tente des expérimentations qui sont
ici plutôt étonnantes, ce genre de groupe a plutôt l’habitude de boucler ses
albums de 15 morceaux en moins de 30 minutes, donc pousser en longueur les
mélodies (Night Time Freaks) ou tenter
d’autres sonorités peut s’apparenter à s’aventurer sur des terrains glissants.
Toujours
est-il que rapidement Recollection
and Remembrance
et The Pessimist
permettent de recoller l’étiquette punkrock sur Continuous New Behavior. Je noterai
aussi le très bon Leads to betrayal qui termine
de belle manière l’album.
The Cryptics maîtrise son
punkrock de belle manière et il est difficile de ne pas rapprocher le groupe
des grands-frères Pennywise, Descendents, Bad Religion
et même par moment The Explosion avec un petit côté rock pas désagréable du
tout. Le groupe sait aussi apporter des tonalités nouvelles et jouer sur les
mélodies. L’ensemble est super intéressant.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Face The Day
mercredi 26 février 2020
lundi 24 février 2020
EN ATTENDANT ANA - Juillet
EN
ATTENDANT ANA - Juillet
Trouble
in Mind
9 sur 10
Un groupe
d'indie-rock qui trouve un relatif écho dans la presse spécialisée
internationale mais dont on parle peu en France, est un fait rare et intrigant.
C'est le cas à l'heure actuelle des Parisiens d'EN ATTENDANT
ANA
dont le 2ème album "Juillet" est tout fraichement sorti. Et il faut
dire que ce second essai est une réussite. Un album qui porte parfaitement son
nom tant il est gorgé de soleil et de mélodies.
EN ATTENDANT ANA joue une musique d'un autre temps (les années 90) : indie-rock aux sonorités lofi lorgnant légèrement vers le shoegaze, guitares fuzzy...Et puis, il y a la voix claire, haut perchée et affirmée de Margaux Bauchaudon qui constitue l'identité du groupe. Et ce chant fait mouche dès les premières notes du titre introductif "Down the Hill" entamé pied au plancher mais finalement jalonné de respirations cuivrées et de breaks. EN ATTENDANT a particulièrement soigné les arrangements sur cette deuxième production et la présence de trompettes sur des titres comme "From My Bruise To An Island" ou "Enter my Body (Lilith)" est du plus bel effet. Entraînant et tonique "Do You Unterstand ?" et son riff de guitare rappelle au bon souvenir de FIGURINES, groupe danois disparu des radars. Soutenu par une rythmique parfaite, "Somewhere and Somehow" décolle grâce à un gimmick de synthé très inspiré. La ligne de basse fait également merveille sur "In/Out" plus rugueux et rêche alors que le sautillant "Flesh or Blood" est un véritable tube en puissance. Le fougueux "Words" casse la belle dynamique mélodique des Parisiens avec son long pont chaotique et expérimental. Les trompettes et les mélodies sont de retour sur "The Light That Slept Inside" qui conclut l'album en beauté. Elégante, lumineuse et spontanée, la musique d'EN ATTENDANT ANA est le remontant idéal en cette fin d'hiver.
EN ATTENDANT ANA joue une musique d'un autre temps (les années 90) : indie-rock aux sonorités lofi lorgnant légèrement vers le shoegaze, guitares fuzzy...Et puis, il y a la voix claire, haut perchée et affirmée de Margaux Bauchaudon qui constitue l'identité du groupe. Et ce chant fait mouche dès les premières notes du titre introductif "Down the Hill" entamé pied au plancher mais finalement jalonné de respirations cuivrées et de breaks. EN ATTENDANT a particulièrement soigné les arrangements sur cette deuxième production et la présence de trompettes sur des titres comme "From My Bruise To An Island" ou "Enter my Body (Lilith)" est du plus bel effet. Entraînant et tonique "Do You Unterstand ?" et son riff de guitare rappelle au bon souvenir de FIGURINES, groupe danois disparu des radars. Soutenu par une rythmique parfaite, "Somewhere and Somehow" décolle grâce à un gimmick de synthé très inspiré. La ligne de basse fait également merveille sur "In/Out" plus rugueux et rêche alors que le sautillant "Flesh or Blood" est un véritable tube en puissance. Le fougueux "Words" casse la belle dynamique mélodique des Parisiens avec son long pont chaotique et expérimental. Les trompettes et les mélodies sont de retour sur "The Light That Slept Inside" qui conclut l'album en beauté. Elégante, lumineuse et spontanée, la musique d'EN ATTENDANT ANA est le remontant idéal en cette fin d'hiver.
"Juillet" est une perle qui, espérons-le,
finira par se faire une place sur la scène française.
Mr Caribou
Morceau préféré : Do you understand ?
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