Voici Cosmik Dementia Karate Karnage des Dead Kiwis. Tous ceux qui comme moi ont été élevés avec JCVD, Sly, Schwarzy et Bruce Lee vont être dans leur élément.
samedi 18 mai 2019
jeudi 16 mai 2019
PAMPLEMOUSSE - High Strung
PAMPLEMOUSSE - High
Strung
A Tant Rêver du Roi
8,5 sur 10
Ne pas se fier à son
patronyme juteux et à ses origines géographiques (l'Ile de la réunion, plus
connue pour des genres musicaux tels le maloya et le séga), PAMPLEMOUSSE fait dans le bruit et la
sauvagerie. Le trio avait déjà enfanté un premier album rageur il y a deux ans,
posant les bases de son noise-blues-punk-garage. Les Réunionnais remettent le
couvert avec dix titres enregistrés dans le mythique studio angevin Black Box.
A titre personnel, j'ai
découvert la furie du groupe et le charisme du frontman hurleur sur scène. On
retrouve avec plaisir cette énergie dès l'entame de l'album. La guitare
abrasive et la batterie martiale font mouche sur le morceau éponyme "High Strung".
La voix donne par moment une légère coloration bluesy rappelant le blues-punk légendaire
du JON SPENCER BLUES EXPLOSION.
Encore plus dissonant, "Dragon's
Breath" est jalonné de breaks
particulièrement efficaces (et tout ça, en moins de 2 minutes 30). Avec son
riff bien heavy "Losing
Control" montre le versant garage et
"guitar héro"
des volcaniques Réunionnais. Plus noise et tranchant, l'imparable "Porcelain" est le croisement parfait
entre the JESUS LIZARD et SLOY (pour le
chant). La première (légère) respiration arrive en milieu d'album avec "Space Out"
moins rentre-dedans et bruyant. Avec "Heebie
Jeebie" et sa basse bodybuildée, PAMPLEMOUSSE reprend son rythme
infernal avant de décélérer en fin de morceau et de faire la part belle aux
larsens. Parfois, la mélodie surgit comme sur "Top
of the Bill" dont le jeu de guitare plus harmonieux
surprend. Parfaitement soutenue par un batteur infatigable et une basse qui
fait parfois office de guitare ("Ventoline"),
la musique de PAMPLEMOUSSE demeure
tendue et nerveuse de bout en bout. "High Strung" se
conclut par un puissant et concis instrumental "Hot
Fudge Monday".
Avec cette grosse 1/2 heure truffée de petites bombes
noise punk, PAMPLEMOUSSE livre un deuxième album intense. Une réussite !
Mr Caribou
Morceau préféré : Porcelain
mercredi 15 mai 2019
lundi 13 mai 2019
FLECHE – Do not return Fire
FLECHE – Do not
return Fire
Krod Records
8/10
Quatuor
parisien, Flèche vient tout juste de
sortir son second album chez Krod Rds.
Je dois avouer que j’étais passé à côté des précédentes productions du
groupe : un EP en 2013 suivi d’un album en 2016. Mais cela me permet d’en
déduire tout de même que le groupe prend son temps pour écrire et composer des
morceaux et c’est tout aussi bien que de se précipiter.
J’aime bien
l’artwork, il est assez simple et épuré mais assez marqué pour bien se rappeler
l’album. Le groupe revendique des influences assez diverses qui vont d’Alice in Chains à The Get Up Kids et c’est vrai que sur l’ensemble
il y a une atmosphère 90’s qui plane sur Do Not return fire notamment
sur Gold and black avec un penchant powerpop prononcé,
perso je ne pense pas à AiC mais d’autres groupes plus accessibles. Le versant
émo façon Get Up Kids se révèle
davantage avec le très bon Better Or Worse,
qui me rappelle aussi The Promise Ring. Les riffs sont bien sentis notamment le refrain mélodique à
souhait, j’aime bien le chant aussi. Et dans le style j’affectionne bien Wait, Sit, Listen
qui pourrait éventuellement souligner un trait de Jimmy Eat World, J'aime le côté un peu aérien de ce morceau et ses petits riffs de guitare. C’est en tout cas très bien
fait, j’oserai même dire que parfois c’est un peu trop propre…
Long before met l’accent aussi sur les
mélodies étirées et la douceur rappelant par-là les ballades comme on les
faisait à Seattle. Autre titre intéressant Weather Boxes
balance un refrain accrocheur très 90.
Mais sur cette
palette très large, Flèche arrive
parfois à me perdre (Pretend / Forget)
de par ses sonorités 80’s, un tel titre pourrait faire penser à Faith No More mais n’est pas Faith No More qui veut, ceci dit ça n’enlève
rien au talent de composition des quatre parisiens.
Do Not Return Fire est au final un
bon album qui explore un univers assez large et marqué par de nombreuses références
variées. C’est bien fait et très plaisant à écouter.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Wait, sit,
listen
dimanche 12 mai 2019
vendredi 10 mai 2019
BOUNCING SOULS – Crucial Moments (EP)
BOUNCING SOULS – Crucial Moments (EP)
Rise Records
4.5/5
Crucial Moments, EP de 6 titres, est l’occasion pour
le groupe de fêter ses 30 années d’existence, il s’accompagne aussi d’une très
grosse tournée mondiale avec The Bronx,
The Casualties et Strike Anywhere (hélas pas de date en France).
Il est
désormais évident que le groupe fait désormais partie de ces groupes majeurs
qui ont apporté au style, The Bouncing Souls, c’est du punkrock avec de très belles mélodies catchy et un
chant très singulier qui monte haut. Favorite
eveything est par exemple un bel exemple
du talent des New Yorkais à écrire de superbes riffs pop enrubannés dans une
base punkrock accrocheuse. Le groupe sait toujours accélérer notamment sur le
très efficace 1989 en référence à leur
année des débuts, qui pourrait sonner comme un morceau des Descendents tout comme 4th avenue
Sunrise aux sonorités très Bad
Religion. Très bons titres que sont
aussi Home et Crucial
Moments, le premier se veut efficace par
sa douceur quant au deuxième il s’insère parfaitement dans les grands
classiques du groupe par sa structure et son style.
Cet EP en forme de cadeau d’anniversaire
se révèle une belle surprise et certainement l’une des meilleures productions
du groupe depuis des années. Incontournable pour tout fan de punkrock
J. NeWSovski
jeudi 9 mai 2019
Inscription à :
Articles (Atom)