vendredi 11 mai 2018

NOT SCIENTISTS - Golden Staples




NOT SCIENTISTS - Golden Staples
Kidnap Music / Rookie Records
8,5 sur 10

Trois ans après l'excellent "Destroy to rebuild", les NOT SCIENTISTS signent un retour remarqué avec l'impeccable "Golden Staples". Les Français creusent toujours un peu plus leur sillon punkrock / power pop. Mais en faisant de plus en plus la part belle aux sonorités new wave estampillées années 80 (la production et la réverb' notamment). Pour autant, les NOT SCIENTISTS n'ont pas viré dark et gothique, leur musique reste toujours dynamique et enjouée. Le son clair et les arpèges introduisent à merveille le premier titre "Just about ready to beg" avant que le punkrock mélodique des Français ne se mette en place de manière imparable. Tube en puissance, "The perfect world" mélange à merveille riff tranchant, guitares cristallines et chant tout en échos. "Sky on fire" est un concentré du meilleur des années 80 avec en particulier sa ligne de basse à la Peter Hook (JOY DIVISION / NEW ORDER). Un titre assez doux et sobre au refrain accrocheur. Plus speed, "Orientation" marie parfaitement punkrock et surtout lignes de guitares aériennes. Le sens de la mélodie du quatuor fait encore mouche sur le titre éponyme "Golden Staples", pas si éloigné d'un NADA SURF finalement (pour les chœurs et le son de guitare).


D'autres morceaux comme "Mechanical Reaction" ou "Dark tornado" s'inscrivent dans cette ligne pop et mélodique. Mais NOT SCIENTISTS sait encore appuyer sur l'accélérateur et délivrer des pépites punkrock "Paper crown". Avant un dernier retour en arrière dans les eighties et la réverbération avec "Submarine". Les quatre frenchies concluent l'album avec le progressif et surprenant "Emergency break". Ce titre long pour le groupe (près de 6 minutes), marqué par une rupture et un changement de rythme, montre une autre facette du groupe, un poil post-rock. Rien que ça.


Au final, NOT SCIENTISTS effectue un retour gagnant. Il réussit le tour de force d'évoluer quelque peu musicalement (encore plus de mélodie, une production plus léchée) tout en gardant son identité. Fini le temps du « projet d’ ex Uncommonmenfrommars et No Guts No Glury », NOT SCIENTISTS est bel et bien un groupe singulier avec son style hybride : le punk-pop.
Mr Caribou

Morceau préféré :                                   The Perfect World






jeudi 10 mai 2018

mercredi 9 mai 2018

Clip - ASTPAI

Voici Best Years par Astpai, groupe autrichien qui sera en tournée avec Not Scientists.




18/05 BE Arlon @ L'Entrepôt À Arlon
19/05 TBA
20/05 FR Paris @ This Is My Fest / Gibus
21/05 FR Rennes @ Bar'Hic
22/05 FR Brest @ Le P'tit Minou
23/05 FR Nantes @ La Scène Michelet
24/05 FR Lyon @ Hard Rock Cafe

25/05 CH Genève @ Bouffon de La Taverne
26/05 CH Bern @ Planetspade

mardi 8 mai 2018

GREAT COLLAPSE - Neither Washington nor Moscow… Again !




GREAT COLLAPSE - Neither Washington nor Moscow… Again !
End Hits Records
9/10

Strike Anywhere mis au repos depuis des années déjà, Thomas Barnett est maintenant à la tête de Great Collapse avec des anciens membres de Rise Against, Death By Stereo et Set Your Goals. Il calque la même recette avec des textes incisifs, une rythmique très rapide, des riffs, des breaks... Tout est très maîtrisé et super bien exécuté.

Ayant adoré les premiers albums de Strike Anywhere je retrouve totalement l’esprit du groupe à travers Great Collapse. Même si parfois les thèmes sont éculés il est bon de reprendre en chœur des slogans comme « Listen Nazis, Never Again ! » sur Atomic Calendar, un morceau taillé pour la scène, tout comme Meltdown ! rythmé et accrocheur. Thomas Barnett a toujours écrit des textes politiques et engagés et cette gouvernance de Trump semble lui donner du grain à moudre, tout du moins pas mal de sujets d’inspiration.  Who Makes se révèle à ce titre mon morceau préféré combinant parfaitement textes intelligents et musique accrocheuse.

Great Collapse me rappelle aussi au bon souvenir de Good Riddance et Only Crime musicalement parlant, ce qu’on l’on caractérise comme du punk hardcore et Neither Washington nor Moscow est un album époustouflant plein de rage, d’énergie brute.

Un des meilleurs albums de ce début d’année.

J. NeWSovski

Morceau préféré :                                   Who Makes ?



dimanche 6 mai 2018

BEAR AND FORBEAR – Cure and Loneliness (EP)




BEAR AND FORBEAR – Cure and Loneliness (EP)
4/5

Deuxième EP pour le groupe poitevin, deux ans après viewpoint.

Le groupe poursuit son chemin et a évolué vers un indie punk assez porteur en ce moment qui rappelle aussi bien Heavy Heart, Quitters et Traverse. L'ensemble est bien fait mélangeant énergie débridée et belles mélodies, à ce titre Epistolary Relationship est un morceau emblématique de cet EP mais aussi un titre très accrocheur tant sur sa première partie nerveuse que sur la seconde plus fédératrice. Le chant éraillé me rappelle celui de Pier de Sexypop.

J'aime bien aussi Feel Like We're Never Alone qui, par ses mélodies, amène une atmosphère mélancolique. Une nouvelle fois les chœurs sont super efficaces et, toutes proportions gardées, me font penser à Wank For Peace.

La pochette est aussi jolie et bien faîte et je dois avouer que j'aime bien la direction que prend le groupe. Un EP court mais laisse envisager un album de qualité à suivre.

J. NeWSovski