Insect Nightmares par les surprenants The Lillingtons
dimanche 29 avril 2018
samedi 28 avril 2018
SATANIC SURFERS – Back From Hell
SATANIC SURFERS – Back
From Hell
No Reason records
6/10
Certainement l’album le
plus attendu de l’année, ce retour des Satanic
Surfers amène avec lui une grosse vague de nostalgie qui me rappelle
évidemment les années lycée et cette belle époque pleine d’insouciance qui a suivi.
Les Suédois font partie de
ces groupes que j’adule et, si je dois retenir des albums qui m’ont marqué profondément
pour sûr que 666 Motor Inn ou Going Nowhere Fast
auront leur place dans ma liste.
Alors ce Back
From Hell a la pression et il lui sera difficile d’égaler le niveau
d’il y a 20 ans.
Je me rappelle l’ami Pri des Porky Punks qui me disait que le groupe avait beaucoup perdu le jour
où Tomek, le bassiste, a quitté le
groupe. Cette époque coïncide aussi avec le passage de Rodrigo au chant uniquement, délaissant la batterie. La section
rythmique avait effectivement beaucoup perdu et Fragments and fractions
malgré la qualité de certains titres était tout de même bien en dessous de ses
prédécesseurs et notamment Going Nowhere Fast surtout en terme de débauche d’énergie.
Avant de me jeter à corps
perdu dans ce nouvel opus j’ai bien retravaillé la discographie du groupe, et à
ce propos Taste The Poison, dernier album en date (13 ans déjà),
se révèle vraiment sous-estimé et possède de nombreux morceaux super efficaces.
Qu’en est-il alors
réellement de Back From Hell ? Après maintes écoutes je le trouve
bien moins bon. Effectivement hormis trois ou quatre titres au-dessus du lot, difficile
de retrouver l’énorme débauche d’énergie des premiers albums. J’apprécie bien
le morceau présenté sur le EP, The
Usurper qui démarre de façon vigoureuse ce
7ème album ou le très bon Going
nowhere Fast
qui révèle une belle énergie, pas mal de breaks sympas, c’est d’ailleurs le
meilleur morceau à mon goût. Catch My Breath
se défend bien avec une guitare agressive. Le reste manque à mon goût de relief
(Ain’t no ripper,
all gone to shit, Paying
Tribute), le chant contrairement aux
« vieux » albums est trop mis en avant et cherche à faire la
différence alors que le groupe a bien d’autres atouts en main. Self Medication me perd totalement, il tend
trop vers Bad Religion sur son
refrain avec les chœurs bien lissés, et puis il m’est trop difficile d’entendre
Rodrigo essayer de faire du
raggamuffin sur la fin du titre, 4 minutes 30 en plus… Madhouse,
autre titre qui dépasse les 4 minutes fait la part belle aux guitares mais est,
hélas, plus chiant qu’autre chose.
Et pour être honnête Back from hell risque rapidement
de trouver sa place à côté du triste Unconsciously
Confined. Qui le réécoutera encore dans 10 ans ?
Avec sa pochette qui rappelle évidemment Skate To
Hell, le premier EP, ce nouvel album de Suédois est une bonne chose en soi.
Même s’il est loin d’être exceptionnel il a tout de même le mérite d’exister et
surtout d’être source de tournées et de concerts.
J. NeWSovski
Morceau préféré
:
Going nowhere Fast
vendredi 27 avril 2018
Clip - The Bombpops
The Bombpops sont de retour avec un petit EP, voici Dear Beer qui en est extrait.
jeudi 26 avril 2018
mercredi 25 avril 2018
MIKE NOEGRAF – No time for seasons
MIKE NOEGRAF – No
time for seasons
No Reason records
8.5/10
Mike Noegraf
a joué dans quelques groupes majeurs de Lyon
et ses environs : Anyone Cares, Nichiels et The Traders, un groupe
dont j’ai adoré le seul et unique album. Puis il s’est lancé dans une aventure solo en 2015 avec
un premier album (Safe and sound) et un EP l’an passé. Le gars est habitué à tourner, il a traversé plus
d’une vingtaine de pays et joué avec des artistes aussi fameux que Joey Cape, Franck Turner, Joe Mc Mahon, le mec de Smoke
or Fire et j’en passe et des meilleurs.
Ce deuxième album sort sur
No Reason Records (Beach Slang, Wank
For Peace, Darko, Atlas Losing Grip…) et c’est d’ailleurs McMahon qui le réalise, et question qualité de son c'est super propre.
Accompagnés d’une belle
pochette oldschool à souhait, ces 11 titres font preuve d’une belle douceur et d’une
qualité constante. Mike, chante bien,
très bien même et se révèle technique sur le posé de son chant. Grosses mélodies
à la Dashboard Confessional sur Time Traveller, l’accompagnement guitare
électrique et batterie marche parfaitement.
No Time for seasons rappelle de nombreux projets solos que ce soit celui de Nikola Sarcevic (Millencolin) ou Billy The Kill (Billy Gaz Station). Cela amène d’ailleurs à dire que rares sont les projets solos typés folk qui ne sont pas bons.
No Time for seasons rappelle de nombreux projets solos que ce soit celui de Nikola Sarcevic (Millencolin) ou Billy The Kill (Billy Gaz Station). Cela amène d’ailleurs à dire que rares sont les projets solos typés folk qui ne sont pas bons.
Moment d’émotion sur le
magnifique Inertia, un joli morceau
empreint de mélancolie, mais les morceaux se suivent et séduisent tous autant.
Un joli album pour Mike Noegraf, qui mérite d’être davantage
médiatisé tant la qualité de ses morceaux est imparable. A écouter d’urgence bien évidemment !
J. NeWSovski
Morceau préféré
:
Inertia
mardi 24 avril 2018
Clip - Elm Tree Circle
Petite vidéo 360° pour mon petit coup de cœur allemand du moment : Elm Tree Circle
lundi 23 avril 2018
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