Les suédois de Finnegan's hell viennent de mettre en vidéo Shane MacGowan's grave
mercredi 14 mars 2018
mardi 13 mars 2018
KRANG – Singalong
KRANG – Singalong
Bird Attack Records / Melodic Punk Style
8/10
Krang est un
groupe Tchèque qui sort avec Singalong son deuxième album
avec une distribution aux Etats Unis sur Bird
Attack Records et en Europe via Melodic
Punk Style, deux labels ayant le vent en poupe. Le groupe a aussi beaucoup tourné
à travers le monde. On va parler chiffres tout de suite car cette donnée suffit
à elle seule à donner une idée de Singalong : 11 titres pour
19 minutes.
On sait maintenant que Krang joue vite, le quatuor maîtrise
aussi bien le style. Des textes assez fun, une pochette qui n’est pas en reste
et puis des titres très rapides (IDDQD)
qui appliquent les codes du punkrock mélodique avec une bonne voix et des chœurs
bien posés.
Quelques titres sortent du lot, No fun in fundamentalism, rapide et accrocheur ;
le plus posé Zombie should be slow ou
encore Indiana Jones hates nazis and snakes
qui me fait un peu penser aux vieux NoFX.
La petite reprise de Help
des Beatles qui clôture l’album vaut
aussi une petite écoute, ça fait d’ailleurs plaisir de réentendre des groupes
faire des reprises un peu fun sur album.
Il n’y a certes rien d’original mais l’ensemble est super
bien fait, propre et bien maîtrisé. Krang, est un jeune groupe plein d’énergie
qui amène une bonne dose de fraîcheur et sait apporter variations dans son
album, chaque titre est différent et c’est appréciable. Un groupe à suivre.
J. NeWSovski
Morceau préféré :
Indiana Jones Hates Nazis and Snakes
lundi 12 mars 2018
Video - Suicidal Tendencies
C'est marrant à écouter ce morceau de basse d'un nouveau titre de Suicidal Tendencies : get your fight on! ici remodelé en Get Your Bass On!
dimanche 11 mars 2018
DASHBOARD CONFESSIONAL – Crooked Shadows
DASHBOARD CONFESSIONAL – Crooked Shadows
Fueled by Ramen
5.5/10
Les premiers albums de Chris Carraba, aka Dashboard Confessional, restent pour moi de très bons souvenirs. Une
guitare, un chant à fleur de peau, des textes touchants. J’ai écouté en boucle The
Swiss Army Romance et The Places You have come to fear the most.
C’était l’époque Vagrant, la vague
émo, les Get Up Kids, Jimmy Eat World,
Alkaline Trio…
Dashboard a
connu un succès grandissant, dépassant le cadre du petit groupe sur un label
indépendant. Ça a explosé en termes de public et de ventes, au point que le
groupe est devenu une grosse machine, s’offrant même un MTV unplugged.
Horrible au passage, totalement gâché par le fan club qui reprend tous les
titres en chœurs.
Ce retour est surprenant,
quoique tous les groupes de la fin des 90’s et du début des années 2000 se
reforment et ressortent des trucs actuellement. Ce Crooked Culture, 7ème album, poursuit dans la veine des
derniers que le groupe a pu sortir il y a désormais plus de 8 ans, des albums
surproduits qui jouent sur la corde sensible et qui ont perdu totalement le
charme des débuts. J’aimais ce côté simpliste ou plutôt minimaliste, ici le son
est trop propre, la batterie ne claque pas, l’ensemble devient bien plus pop
grand public que folk intimiste.
Certains morceaux
accrochent plus que d’autres, je pourrai citer We
Fight ou Heart
Beat Here mais rien de bien exceptionnel.
On ne multipliera donc pas les écoutes.
Dashboard Confessional reste ancré comme un groupe qui
correspond à une phase de ma vie. Je garderai mes albums préférés bien au chaud
gardant en tête que la véritable âme du groupe est celle des débuts.
J. NeWSovski
Morceau préféré
:
We fight
samedi 10 mars 2018
vendredi 9 mars 2018
LYSISTRATA – The Thread
LYSISTRATA – The
Thread
Vicious Circle
9/10
Allez j’attaque cette
chronique après tout le monde, The Thread a déjà été chroniqué
et commenté sur tous les fanzines et webzines hexagonaux mais on va partir du
fait qu’il existe encore du monde qui ne connaît pas le groupe de Saintes.
Lysistrata
est donc un groupe des Charentes Maritimes, un trio dont la particularité
première est la jeunesse. Deux des membres ont moins de 20 ans et le bassiste
juste 22. Ça laisse entrevoir de la fraîcheur et de la spontanéité. Sur album
ça ne se voit pas mais c’est le batteur qui est le chanteur principal ce qui
rajoute une dose d’admiration. Et pour finir, ils sont sur Vicious Circle, gage de qualité mais aussi un bon vecteur de diffusion.
Dès le début, sur The Thread notamment, on ressent une
grosse influence At The Drive In,
sur les cassures de rythmes, le son en général, les parties rapides, le chant
posé. Asylum est un morceau rapide
super efficace sur scène comme sur album, un petit défouloir qui permet de dire
que jouer de la batterie pleine balle et chanter en même temps ce n’est pas à
la portée du premier venu. L’intro d’Answer Machine
sonne aussi très At The Drive In pour
laisser ensuite le groupe nous emmener dans son univers très aérien. Il y a de
belles parties chantées (ou parlées) qui mettent en avant un timbre de voix qui
rappelle aussi Camille de Daria. Et
puis ce titre à tiroirs se renouvelle tout du long. Un superbe morceau. Dès
lors le groupe prend son temps dans un post rock plein de douceur et de subtilité,
les longs morceaux s’enchaînent (Sugar et
Anxiety) tout en prenant la peine de ne
pas laisser l’auditeur se reposer en lui proposant de belles variations et des
passages furieux (Reconciliation). Dawn, totalement dispensable permet juste de
préparer à The Boy who stood Above the earth
et ses 12 minutes (un peu moins en fait) de pure beauté.
Cet album est fichtrement, c’est un réel plaisir de l’écouter.
Bien entendu les fans d’At The Drive In seront ravis, mais le groupe est loin d’être
un simple ersatz amenant une dimension plus aérienne et post-tout-ce-qu’on-veut.
Cette maîtrise à cet âge est impressionnante et n’est pas sans rappeler
Metronome Charisma devenu par la suite Year Of No light. Et puis cette maîtrise
est identique sur scène où tout est rendu avec la même intensité. Un grand
groupe, un grand album.
J. NeWSovski
Morceau préféré
:
The boy who stood above the earth
jeudi 8 mars 2018
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