DEAD END – Suicide Notes
Crucifux Records
8.5/10
Je pense que c’est une
surprise pour certains de découvrir que Dead End est toujours actif et
pourtant le groupe emmené par Wattie
en est déjà à son 5ème album.
Suicide Notes aura pourtant ressemblé à un beau parcours du combattant avant de voir
le jour. Mais au final ce n’est pas moins 16 titres qui le composent ainsi que
6 titres bonus sur un disque à part en édition limitée.
J’aime ce groupe car il a
su garder sa ligne directrice depuis plus de 20 ans et dès les premiers accords
on reconnait précisément Dead End,
le son, la voix…
Et honnêtement, sans
étaler trop ma sympathie envers les strasbourgeois il n’y a que peu de groupes
qui ont une identité propre et qui la conservent pendant plusieurs décennies.
Derrière le très plaisant Autophobia qui ouvre l’album vient se
placer The Cheater
qui rappelle les débuts du groupe époque Love
Kills. Shout
est l’un des morceaux les plus percutants de Suicide Notes, rythmé, énergique mais accrocheur, Bring Us
Solutions qui lui fait suite est du même acabit.
Grosse débauche d’énergie aussi sur Political
Shits, l’un de mes favoris sur l’album.
A l’instar d’autres
vétérans comme les Burning Heads, Dead End sait se montrer irrésistible
quand une touche mid-tempo, voire powerpop se glisse dans son registre, c’est
le cas sur N.O.V.A. excellent morceau
au refrain magnifique et qui aurait très bien pu appartenir au registre des
Orléanais.
Belle ballade aussi que Black Thoughts qui vient conclure en douceur l'opus. Je laisse le suspense sur la ghost song que le groupe à l'habitude de glisser.
Belle ballade aussi que Black Thoughts qui vient conclure en douceur l'opus. Je laisse le suspense sur la ghost song que le groupe à l'habitude de glisser.
J’accroche moins sur
certains titres Love is
Pain et Loser,
ce dernier traîne plus qu’autre chose, il sera peut-être efficace en live mais
sur album il ne me pique pas.
Oï Boy ! qui part pourtant sur de bonnes bases et
des mélodies à la Ramones peine à me
convaincre peut-être pour son coté trop gentil, il aurait mérité un peu plus de
grain râpeux.
C’est avec un grand bonheur qu’on retrouve Dead End
sur le devant de la scène avec un album énergique, certes, mais plein de
mélodies qui n’est pas sans rappeler un certain mixage entre les Descendents et
les Ramones. Ne reste plus qu’à expérimenter tout ça sur scène !
Morceau préféré : N.O.V.A.
J. NeWSovski