mardi 18 juillet 2017

DEAD END – Suicide Notes



DEAD END – Suicide Notes
Crucifux Records
8.5/10

Je pense que c’est une surprise pour certains de découvrir que Dead End est toujours actif et pourtant le groupe emmené par Wattie en est déjà à son 5ème album.

Suicide Notes aura pourtant ressemblé à un beau parcours du combattant avant de voir le jour. Mais au final ce n’est pas moins 16 titres qui le composent ainsi que 6 titres bonus sur un disque à part en édition limitée.

J’aime ce groupe car il a su garder sa ligne directrice depuis plus de 20 ans et dès les premiers accords on reconnait précisément Dead End, le son, la voix…
Et honnêtement, sans étaler trop ma sympathie envers les strasbourgeois il n’y a que peu de groupes qui ont une identité propre et qui la conservent pendant plusieurs décennies.

Derrière le très plaisant Autophobia qui ouvre l’album vient se placer The Cheater qui rappelle les débuts du groupe époque Love Kills. Shout est l’un des morceaux les plus percutants de Suicide Notes, rythmé, énergique mais accrocheur, Bring Us Solutions qui lui fait suite est du même acabit. Grosse débauche d’énergie aussi sur Political Shits, l’un de mes favoris sur l’album.

A l’instar d’autres vétérans comme les Burning Heads, Dead End sait se montrer irrésistible quand une touche mid-tempo, voire powerpop se glisse dans son registre, c’est le cas sur N.O.V.A. excellent morceau au refrain magnifique et qui aurait très bien pu appartenir au registre des Orléanais. 

Belle ballade aussi que Black Thoughts qui vient conclure en douceur l'opus. Je laisse le suspense sur la ghost song que le groupe à l'habitude de glisser.

J’accroche moins sur certains titres Love is Pain et Loser, ce dernier traîne plus qu’autre chose, il sera peut-être efficace en live mais sur album il ne me pique pas.
Boy ! qui part pourtant sur de bonnes bases et des mélodies à la Ramones peine à me convaincre peut-être pour son coté trop gentil, il aurait mérité un peu plus de grain râpeux.

C’est avec un grand bonheur qu’on retrouve Dead End sur le devant de la scène avec un album énergique, certes, mais plein de mélodies qui n’est pas sans rappeler un certain mixage entre les Descendents et les Ramones. Ne reste plus qu’à expérimenter tout ça sur scène !

Morceau préféré :                         N.O.V.A.

J. NeWSovski





dimanche 16 juillet 2017

Chris de Talk Show Host A-T'il Bon goût ?

Talk Show Host, c'est ce groupe Canadien venu du froid qui ramène un joli soleil dans nos esgourdes cet été. Et c'est Chris, chanteur et guitariste qui passe à l'épreuve d'A T'Il Bon Goût ? 

samedi 15 juillet 2017

Clip - Coercion

Groupe formé de membres de Good Riddance, Death By Stereo et Fury 66, Coercion vient de sortir Choices en vidéo



vendredi 14 juillet 2017

CANNIBALE - No mercy for love



CANNIBALE - No mercy for love
 Born Bad Records
 8 /10

Ne pas se fier au nom du groupe. CANNIBALE n'a rien de morbide et constitue bien au contraire le compagnon idéal de la route des vacances, la musique de l'été. Venu de Normandie, CANNIBALE figure sur le célèbre et incontournable label parisien Born Bad Records. Comme FRUSTRATION, ils ont de la bouteille (la quarantaine passée) et ont joué dans des tonnes de groupes avant de lancer le projet CANNIBALE.

La musique du groupe est entêtante et complexe. Le groupe dit jouer du garage tropical. Il mélange il est vrai à merveille rock garage, pop 60's et rythmes caribéens. L'ouverture d'esprit du groupe fait mouche dès le titre d'ouverture "No mercy for love" qui mélange vieil orgue à la DOORS et harmonies vocales à la BEWITCH HANDS, groupe rémois qui déjà s'affranchissait des chapelles musicales. Le synthé vintage est très présent tout au long de l'album. C'est le cas notamment sur "Mama", plus rock, qui ose même le solo de guitare avant de se clôturer en larsen et rythme tribal. Si le groupe fait la part belle à l'exotisme, il conserve ses racines blues et rock comme sur "Hidden wealth", plus sombre.
CANNIBALE sait aussi parfaitement mêler le chant crooner à la tonalité grave type NICK CAVE et les chœurs plus sucrés. Le penchant sixties est manifeste sur "Chappy night". "Caribbean dream", qui porte bien son nom, est plus dansant et endiablé. CANNIBALE maitrise l'art du contre-pied et de la surprise.

Au final, Le quintet voit loin et offre sur ces 12 titres un beau et original voyage, un véritable vent de fraicheur.
Une chronique de Mr Caribou

Morceau préféré :                         Hidden Wealth

https://www.facebook.com/Cannibalemusic/


jeudi 13 juillet 2017

Clip - Get The Shot

Un petit peu de hardcore des familles avec Get The Shot et le titre Blackened Sun

mercredi 12 juillet 2017

UNTITLED WITH DRUMS- S/T W/D (EP)



UNTITLED WITH DRUMS- S/T W/D (EP)
Autoproduction
4.5/5

Curieux nom qui s’apparente plus à celui d’un morceau que d’un groupe mais derrière la musique du groupe clermontois plane l’ombre d’une époque celle des années 90, des groupes postrock et de la vague grunge aussi (The Sun).

Untitled With Drums impose une ambiance mélancolique épaulée par un gros son, les mélodies vivent et se prélassent (The Tower), enivrent aussi et on se plait à se laisser porter dans cette atmosphère langoureuse (To The Bone). J’aime la basse hypnotisante et omniprésente ainsi que le chant bien calé derrière, en retrait, laissant la beauté des mélodies devant (Lullaby for sattelites).

On pense à Mogwai, True Window et aussi Failure, et pour un jeune groupe on sent une belle maîtrise de ce style. Ce premier de 7 titres de 27 minutes est un véritable petit moment de bonheur et une belle découverte que je ne peux que partager avec plaisir.

J. NeWSovski