Les nouveaux Jawbreaker, Beach Slang, viennent de mettre en ligne Spin The Dial.
jeudi 23 mars 2017
mercredi 22 mars 2017
BURIED OPTION - Share Once More (EP)
BURIED OPTION -
Share Once More (EP)
Opposite Prod / Chanmax
records / Urgence Disk Records / Blackout Prod / Frisbee Records / Temple
Garden Records
3.5/5
Cela fait désormais plus
de 4 ans que Buried Option s’est formé
et, petit à petit, pas après pas, le groupe grandit et propose un punkrock
indie de plus en plus inspiré et personnel.
Ce nouvel EP, leur 3ème,
vient confirmer cette tendance avec trois titres qui rappellent des pointures
telles que Sexypop, Shaggy Hound, ou
plus directement les grands frères de Gravity
Slaves et Baxters d’Orléans aussi, je pense notamment à
l’excellent morceau Snack Toys dont on avait pu
découvrir le clip il y a quelques semaines. Les mélodies y sont poussées, on
prend le temps de les développer, le chant se pose dessus subtilement, c’est le
cas aussi sur la superbe Don’t mess with
Michigan.
Les Orléanais s’attaquent
aussi au monument Fugazi en
reprenant I’m so tired issu de Instrument. Même si le son manque
de pêche et paraît parfois étouffé il n’en demeure pas moins que les morceaux
sont bons et accrocheurs, en tant que fan de ce courant depuis les illustres Keneda et autres Shaggy Hound je ne peux qu’apprécier la progression de Buried Option.
Vivement la suite.
J. NeWSovski
mardi 21 mars 2017
lundi 20 mars 2017
HEY SATAN - S/T
HEY SATAN - S/T
Cold Smoke Records
8/10
Bon, encore une fois pas
de (mauvaise) surprise, à la vue de l’artwork, identifiable au premier coup
d’œil, (typo, couleurs et dessins chat(te)oyant), on ne Satan pas à un disque
de R’n’B.
C’est bien dans la grande
case Stoner que l’on peut ranger ce premier encas.
Le trio helvète de Hey Satan n’est pas novice et cela
s’entend ; ça s’écoute même ; et ça s’écoute bien.
Les trois compères jouent
ensemble depuis longtemps sous diverses bannières (Shovel, Houston Swing Engine) et pour leur nouveau projet la
mayonnaise prend logiquement bien.
Voici donc une excellente
recette que nous propose Hey Satan ;
un met doté d’une enveloppe riche et consistante fourrée d’une succulente pâte
moelleuse édulcorée.
Pas de doute concernant
les ingrédients principaux. Prenez deux grosses cuillères à soupe groovy de
fusion grungy type Audioslave, une
dose d’ambiances planantes façon Kyuss,
et ajoutez-y une pincée d’Helmet.
Assaisonnez à votre convenance.
Bref, c’est du sérieux, ça
tient grave la route, c’est carré comme une galette bien cuisinée, cuite
lentement, une maturation parfaite pour un résultat optimal.
Du premier morceau
jusqu’au succulent instru final « This meat stink,
honey ! », c’est une véritable délectation pour les
papilles auditives.
Vous reprendrez bien un
peu de désert ?
Une chronique de RVR
dimanche 19 mars 2017
samedi 18 mars 2017
11 LOUDER - Monkey business
11 LOUDER - Monkey business
Bad Wolf Records
8,5/10
Après avoir bricolé
quelques démos/EP’s, ce quatuor originaire de la région dijonnaise, formé en
2010, immortalise ses efforts en livrant un produit aux finitions léchées, d’une
richesse musicale exceptionnelle.
Produit au Warmaudio
Studio (Dirty Fonzy, L’Opium du Peuple,
Uncommonmenfrommars) puis masterisé par Jason Livermore (NOFX, Zeke, Comeback kid…) les compagnons du devoir rock ‘n’roll, formés sur la
route, après leur tournée de plus de 120 dates, ont mis tout leur savoir-faire
à la réalisation de cette œuvre.
La machine se compose de
morceaux de speed rock ‘n’roll bien huilés à l’instar de la première pièce louder than 11 ; viennent s’intercaler des
compos mid-tempo, dont la matière principale s’approche du bon vieux rock n’roll
à la papa (magic fluid »,
the song of the man) aux refrains ultra
mélodiques.
On notera la présence de
l’excellent « buckle up » qui vient
scinder le produit en deux. On s’embourbe dans ce morceau à l’ambiance pesante
et lourde, à la sonorité sludge. Tonalité vocale torturée, refrain
mélodieusement plaintif et un break carrément groovy ; groove qu’on
retrouve également sur never rust
aux faux airs de RATM.
Bref, ça swing, c’est bon, on passe commande !
Une chronique de RVR
vendredi 17 mars 2017
EIGHT OF SPADES -Ten years of fuckin rock’n’roll
EIGHT OF SPADES -Ten years of fuckin rock’n’roll
Eight Of Spades
7,5/10
On se doutait du contenu à
la vue du contenant. Sur ce coup, l’habit a fait le moine. Un peu moins riche
musicalement, moins lourd que le précédent Driven
by Hate,
le groupe, avec Ten Years of fuckin
rock’n’roll garde la main et distille un speed punk rock ‘n’roll
crasseux et vitaminé au parfum de hardcore. Du début à la fin de la partie, le
groupe distribue ses cartes sales, écornées à haute valeur énergétique ;
et ce ne sont pas des 8 mais plutôt une flopée d’as de pique à la pointe
acérée.
A la fin de la 1ère écoute, une odeur de
sueur, de pisse, de bière éventée et de tabac froid reste incrustée dans les
nasaux.
Le chanteur éructe des
paroles simples (voire simplistes) qui sortent comme des vieux glaviots restés
trop longtemps prisonniers au fond de la gorge. A faire passer Lemmy pour une jouvencelle.
Sans bluffer, les
dijonnais misent gros d’entrée de jeu avec « one
beer baby » ;
excepté une temporisation avec le mid-tempo de «my
last trip »,
le rush se poursuit sans discontinuer jusqu’au heads-up final. On a rien vu venir, on est laminé, dépouillé. On repart à poil mais
content.
Tapis !
Une chronique de RVR
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