En prenant du recul on
peut observer et constater que ce qu’a pu sortir Jimmy Eat World depuis Clarity est nettement plus
racoleur et calibré que les productions du début. C’est dommage mais ça a bien
marché pour leur carrière.
Et avant même
d’entreprendre d’écouter Integrity
Blues j’ai en tête les Damage et Chase
This Light voire même Futures qui furent d’énormes
déceptions au point, pour moi, de laisser le groupe de côté. Je n’attends donc
rien de ce neuvième album et c’est peut-être donc pour ça que j’ai été
agréablement surpris.
« Celui qui s’attend
au pire n’est jamais déçu » disaient les Monty Pythons, ce vieil adage colle aujourd’hui parfaitement à la
situation et à défaut de rivaliser avec Clarity,IntegrityBlues
vient tout de même chatouiller Bleed American.
Il y a des éléments
simples et accrocheurs des leviers que le groupe connaît et qui actionnés
feront que les titres plairont au public. C’est par moment la rythmique, la
guitare acoustique sur l’intro, la voix fragile et tremblante, les montés
assassines…
Le problème c’est que ça
marche encore et sur certains morceaux ça marche plutôt bien (Theend is beautiful, you with me, pass the baby…). La production a cependant gagné quelque peu en
simplicité
Jimmy
Eat World vient, pour moi, de revenir un groupe intéressant et touchant.
J'ai cru au
premier abord, en lisant juste le titre, à un nouvel album de Pennywise mais en voyant la pochette,
qui est la même qu’A Word From The Wise, j'ai compris que le groupe
rééditait cet EP culte de leur tout début de carrière. Et en même temps sur le même support on
retrouve aussi Wild Card (ce qui était déjà le cas sur la première
réédition) avec la magnifique reprise de Ben
E King,Stand By Me, plus un morceaux issu de la compilation Soul Arch dont
la reprise de Black Flag (Gimmie Gimmie Gimmie) et
J'avais déjà
l'édition précédente avec le son de l'époque mais j'aime cette compile d’EPs
pour sa spontanéité dans la musique, la vélocité des morceaux. Il y a des titres
géniaux Final
Chapters, Gone ou encore Maybes rare morceau punk à mixer du hip-hop.
Il est marrant aussi de voir comment la voix de Jim a évoluée tant elle est parfois peu
reconnaissable.
Pennywise démarrait sa carrière il y
a près de 30 ans et ces titres faisaient les beaux jours des vidéos de surf et
skate, ils ont certes pris quelques rides aujourd’hui mais je prends autant de
plaisir à les écouter.
Il y a une
sorte d’engouement, de retour au rock classique ces temps-ci (Chris Rolling Squad, Central Express…), et Jugs fait partie de ces groupes qui
prennent la vague en route.
Rien de
détonnant chez les Lyonnais mais le boulot a le mérite d’être bien fait. Ça rock
et ça groove sur RedOil, le meilleur morceau à mon goût et
on découvre des airs un peu psyché sur VelvetBed façon Brian Jonestown
Massacre, avec des guitares un peu folles et des mélodies haut perchées. L’apport
du saxo amène un petit plus non négligeable. Je suis moins fan de Casse-pipe, le morceau phare, trop classique à
mon goût, même chose pour My Best Religious time qui me rappelle les jeunes années Noir Désir.
Les amateurs de rock français classiques
sauront apprécier ce 5 titres du groupe Lyonnais à sa juste valeur, pour ma
part il me manque de la folie malgré ce qu'on entrevoit en entrée, de la vitesse aussi, un peu de crasse, d'odeur de bière, de tacle et de mauvaise foi.
Sordid Ship est né des cendres de Sparkrow et son premier EP est certainement une des meilleures surprises de cette année. L'occasion d'inviter Doug à dévoiler ses goûts...
Mon coup de cœur de ces dernières semaines SHUT UP! TWIST AGAIN vient de mettre en ligne un petit (de 7min quand même...) report de leur tournée au Brésil de cet été.
J'avais raté leur album l'année dernière, il sera chroniqué dans quelques jours.
Première sortie du nouveau
label de Joey Cape (Lagwagon, Bad Astronaut, Me First And The
Gimmie Gimmes, Afterburner…) dont le concept est assez sympa. Joey invite
durant une semaine un groupe chez lui, il mange avec lui, dort chez lui et
enregistre chez lui. Pas de production farfelue par-dessus, juste pour but de mettre
en avant le groupe et sa créativité.
C’est donc Joey Cape qui lance le bal en reprenant
certains des titres de Lagwagon ou Bad Astronaut en acoustique. L’ensemble
est touchant menée par une voix singulière empreinte de douceur et d’énormément
de sensibilité. On retiendra les excellents Good Morning Night , E Dagger et Sick qui prennent une ampleur différente avec juste la voix accompagnée d’une
gratte acoustique et d’un piano.
Les autres productions
sont déjà sorties : Betty and the
boy, Seth Anderson, Zach Quinn, Walt Hamburger…
A écouter pour tout fan de
la génération Fat Wreck empreint de nostalgie.