mercredi 2 mars 2016

Clip - Radical failure

Un nouveau clip de Radical Failure qui s'est offert un changement de line-up avec l'arrivée de Syko Mike du groupe Tchèque Pipes and Pints.


mardi 1 mars 2016

FRED ALERA - ep #1



FRED ALERA - ep #1

Fred Alera est le "vrai" nom de celui qui se produisait il y a quelques années sous le nom de Billy The Kill et il y a quelques mois encore sous le nom de Le Meurtre.
Fred a pas mal bourlingué de Second Rate à MSL Jax en passant par Bily Gaz Station et le backing Band de Simon Chainsaw et j'en oublie d'autres,  mais balançant toujours du gros rock'n'roll. Son projet solo, défouloir personnel, Billy The Kill,  a enfanté de deux superbes albums de pop/folk douce et mélancolique qui tournent encore régulièrement sur ma platine.

Billy The Kill devient donc Fred Alera, le moyen aussi de ne plus se cacher derrière un patronyme et de se livrer ouvertement en choisissant le français comme langue.

Ce premier EP regroupe 5 morceaux, jolis dans l'ensemble mais dont la qualité ou les arrangements sont parfois inégaux. Si Un Jour par exemple est vraiment un superbe titre où la guitare accompagne parfaitement un titre bien écrit. C'est très sobre et cette sobriété me rappelle l'époque Billy The Kill. C'est juste et c'est beau. Véritablement mon titre préféré.

Ivre de nos émois qui débute l'EP se veut plus arrangé au risque de sonner plus pop et de perdre le coté intimiste du texte. Car si j'aime bien les textes, je les aime d'autant plus lorsqu'ils sont mis en valeur simplement et ce premier titre me dérange, surtout dans son introduction. D'ailleurs le chant me surprend.
Les Ouragans emportent tout est un titre plus sobre, une guitare, un peu de piano et une rythmique derrière qui accompagnent une nouvelle fois parfaitement le texte. Le titre était sorti il y a quelques mois en acoustique, je le connaissais donc et la version de l'EP, plus arrangée, se veut tout de même très bonne.

Ce premier EP, dans sa globalité me plaît. J'aime bien les textes, le style d'écriture. C'est une prise de risque que de passer de l'anglais au français car les textes passent rapidement au premier plan. Sur ce point c'est réussi. 
J'aime cependant davantage les titres les plus simples d'approche et moins produits. Ce style se révèle d'autant plus efficace à mon goût lorsqu'il est simple d'où ma difficulté à apprécier pleinement les morceaux trop produits.




dimanche 28 février 2016

HARM DONE - Abuse / Abused



HARM DONE - Abuse / Abused
Straight Alert Records
7.5/10
Harm Done on en a déjà parlé il y a quelques mois sur le blog avec leur premier EP. La sortie de ce nouvel album est une bonne nouvelle dans le sens où l'on va se prendre (encore) une bonne baffe en pleine figure. Pour sûr ce sera rapide et ça fera mal.

Alors déjà d'un point de vue visuel c'est clair et net avec une illustration de Jacques Callot "les misères de la guerre". Un arbre, des pendus... Les pendus c'est un vecteur fort dans les visuels du groupe. On ne commencera pas l'écoute sur le thème de la gaudriole.

Formé de mecs de Regarde Les Hommes Tomber, de Raw Justice et d'Alexis de Straight And Alert Records  le quatuor nantais envoie donc du lourd. Rapide et violent. Fast and Furious. 17 titres en 19 minutes. Je suis pas le mieux placé pour parler de hardcore moderne, métal et violent mais  force est de constater que Harm Done c'est lourd. D'ailleurs celui qui survivra à A Perpetual Wait, premier titre ultra-énergique et la transition avec Sink Again ne pourra qu'apprécier la suite. On aimera aussi l'intro placée en face B, qui servira de petite pause avant de se reprendre un round en pleine face. Petit regret cependant de perdre parfois la voix dans le mur sonore.

Gros défouloir Harm Done ne se délivre que sur ordonnance, cardiaques s'abstenir.

Morceau préféré :    I Am The Mistake 





samedi 27 février 2016

Clip - Billy Hornett

Voici le nouveau clip de Billy Hornett : Smile'n'dance issu de l'album Bastard Boogie dont la sortie est prévue dans un mois.

mercredi 24 février 2016

IGGY POP - Post Pop Depression



IGGY POP - Post Pop Depression
8 / 10

Iggy Pop, icône punk avec ses furieux Stooges et légende du rock à la carrière imposante, signe son retour quatre ans après un album solo constitué essentiellement de reprises de chansons françaises. L'iguane a eu l'idée lumineuse de s'associer à une autre figure emblématique du rock des 20 derniers années, Josh Homme, fondateur de Kyuss et Queens Of The Stone Age.

Enregistré dans les studios du géant rouquin dans le désert à Joshua Tree, Post Pop Depression marque le retour d'un Iggy Pop inspiré. Les influences des deux hommes se marient à merveille, voix lancinante et grave pour l'un, riffs de guitare singuliers et si caractéristiques pour l'autre. Le rythme n'est pas effréné, la majorité des morceaux sont plutôt mid tempo, rappelant parfois le son brut des Desert Sessions, réunions de musiciens dont Josh Homme fut l'instigateur. Parfois stoner comme sur le titre inaugural "Break into your heart", l'album du super-groupe (Matt Helders des Arctic Monkeys et Dean Fertita de QOTSA complètent le casting) reste marqué par l'empreinte d'Iggy Pop dont le mimétisme avec David Bowie est parfois saisissant. C'est le cas sur l'excellent "Gardenia" dont le chant et la rythmique rappellent l'artiste caméléon disparu en début d'année. "American Valhala" étonne avec son intro aux sonorités asiatiques. L'auditeur est parfois pris par surprise et le rock du duo Iggy / Homme nous emmène parfois dans des contrées inattendues : les chœurs féminins et la valse clôturant "Sunday", gimmick de piano sur "Chocolate Drops" et "Paraguay", dernier morceau d'un opus se terminant par les hurlements stoogiens de l'iguane.

Les super-groupes accouchent souvent d'albums décevants. Une dream team ne garantissant en rien la qualité de la production, ce Post Pop Depression accrocheur fait au contraire souvent mouche, le rock du désert de Josh Homme redonnant un second souffle à la légende Iggy.


Morceau préféré :    Gardenia


une chronique de Mr Caribou

lundi 22 février 2016

THE SHAPERS - Reckless youth (EP)



THE SHAPERS - Reckless youth (EP)
autoproduction

The Shapers est un trio en provenance de Toulouse. 6 titres composent cet EP frais et lumineux. Le groupe évolue clairement dans la sphère du pop punk acidulé façon New Found Glory et Sum 41 et me rappelle à bien des égards d'autres groupes français tel Crashed.

Les 6 titres sont sympas et mignons c'est un compliment mais aussi un reproche car l'ensemble manque de puissance et de caractère pour me séduire pleinement. J'aime cependant l'instrumental Lonely Moments et No regrets un joli morceau en acoustique qui met en avant un beau sens de la mélodie. Youth Disaster me rappelle Carving et Blink 182 mélangés, un goût très sucré. Ce coté pop se ressent aussi sur Can't Forget et secrets ce dernier se révélant le titre le plus sympa à mon goût.

Je reste donc sur ma faim car autant j'aime bien les belles mélodies autant le coté trop pop du punk me convient certes mais à petite dose. Et pourtant je suis fan de Weezer me reprocherez-vous...

 The Shapers est donc un jeune groupe qui mérite d'être suivi par les fans du style, les autres, dont je fais partie, jetteront une oreille attentive aux prochaines sorties pour suivre l'évolution.




dimanche 21 février 2016

MARS RED SKY - Providence (EP)



MARS RED SKY - Providence (EP)

Histoire de nous faire patienter avant l'arrivée dans les bacs la semaine prochaine de l'attendu LP Apex III, le trio bordelais Mars Red Sky a sorti un excellent EP en janvier dernier. 3 morceaux toujours dans une veine stoner à la Kyuss, heavy estampillé Black Sabbath et psychédélisme des années 70. 

Le troisième et dernier titre du EP "Sappire Vessel", très planant, fait d'ailleurs penser à Pink Floyd, une nouvelle orientation dans la musique du groupe. La force de Mars Red Sky est toujours cet équilibre entre ce métal psychédélique surpuissant et la voix de velours haut perchée de Julien Pras, ancien leader des très pop Calc
Le long morceau d'ouverture, le lourd et lent "Shot in providence" se situe dans la lignée du très inspiré album précédent "Stranded in Arcadia". Mars Red Sky a su tirer profit de l'arrivée aux fûts de l'impétueux Mathieu Gazeau (Daria, ex-Headcases) et constitue un OVNI, une pépite dans le paysage rock français actuel, à voir sur scène de toute urgence.

Morceau préféré : Shot in providence