Chanteur de Wank For Peace, qui ont sorti un excellent second album le mois dernier (chronique), Florent est un acteur de la scène punkrock nationale en étant aussi aux commandes de Des ciseaux et une photocopieuse (FB, BC)petit label angevin sans prétentions mais qui a déjà sorti en coprod de nombreux albums (dont l'excellent Traders). Petit questionnaire traditionnel pour en savoir plus sur ses goûts !...
Quatre petits titres en
préambule au futur album à venir. Le colossal album à venir. Je me garderai donc le temps de faire une
vraie introduction digne de ce nom pour cette future sortie. Et rentrons
directement dans le sujet.
Keep On dancing se révèle être le morceau le plus rapide et le plus
énervé, c'est d'ailleurs une bonne chose pour commencer une nouvelle production.
Le chant y est un peu en retrait mais ce titre envoie bien le pâté comme il
faut. On connait déjà Too
Many Kisses par le biais de son
petit clip filmé sur le Hellfest, un bon titre, le plus accessible des quatre à
mon goût en mid-tempo tranquilou. Pop A Pill est
aussi un morceau mid-tempo, un excellent morceau, tout le long il fait monter
la pression avec ses sonorités riches. Partyest le
"traditionnel" reggae/dub, les Burning
ont eu le talent de pouvoir, à l'instar des
Clash, nous faire écouter les deux styles sans broncher et pourtant sans
être fan du style je dois avouer que j'aime bien ces morceaux.
Un court Ep qui remet les Burning Heads sur la carte
et qui prouve que le groupe n'a vraiment rien perdu de sa superbe. On salive
dans l'attente du LP.
Après avoir annoncé la fin du
groupe il y a quelques temps (un peu plus d'un an je crois), Poésie Zéro est enfin de retour.
Il y a deux camps quand on
parle de Poésie Zéro ceux qui
détestent et ceux qui adorent. C'est le cas pour beaucoup de groupes mais ici
j'ai tout de même l'impression que les mecs qui détestent, détestent vraiment,
jusqu'à pisser sur le groupe (au moins au figuré). Personnellement je considère vraiment ce projet comme un
divertissement, un défouloir. Et puis si on le prend au second degré comme il
se doit c'est très rigolo. Le débat est le même pour Didier Super d'ailleurs. Un peu de détente fait du bien à tout le
monde.
Sur ce nouvel opus, intitulé l'album bleu, pour rester dans le
thème du précédent (même nom mais la pochette est verte), Poésie Zéro envoie 17 titres ni plus, ni moins. Et on retrouve un
peu de tout, du bon et du moins bon. Par contre contrairement aux précédents je
n'ai pas trouvé de titre qui m'a fait me poiler. Et puis je n'aime pas les
samples sur certains morceaux du début de l'album Oï Generation ou musique de droite
par exemple. Ça passe mieux par la suite, notamment sur la deuxième partie de
l'album où le bontempi a été un peu mis de coté. Il y a de bons morceaux mais
l'ensemble est globalement, je trouve, plus sérieux que les précédents opus, au
niveau des textes j'entends. On a tout de même le droit à quelques reprises
francisées dont le groupe a le secret : Être chanceux de Daft Punk et Pharrell Williams et le sympathique Guerre-éclair Bop des Ramones avec une structure d'album qui s'apparente aux précédents.
Globalement moins dans la déconne que sur les
précédents albums Poésie Zéro peine plus à me convaincre malgré quelques bons
titres (La crise du disque, Punk...), la faute à des sonorités parfois
déroutantes.
Mon titre préféré: La crise du disque
Il est à prix libre sur bandcamp allez vous faire votre avis repassez vous au passage les précédents avec des morceaux vraiment excellents.
A l'image de Michael Jordan en 1995, les SEVEN HATE, les légendaires Seven Hate de Poitiers devrais-je dire, ressortent de leur retraite pour une tournée marathon en mai prochain.
Je posterai les dates dès que je les aurai.
Au passage un petit live à la Casamance de la Rochelle, juste avant leur séparation.
C'est avec une grande joie que
je retrouve Rancid, les cultissimes Rancid, l'un de mes groupes de punkrock
préférés. Ils livrent ici (et déjà) leur 8ème album.
J'adore, car à l'image d'Indestructible, le premier titre a
un message très clair à passer, c'est Back where I belong
qui démarre la série de 14 titres. Un titre rudement efficace qui comme son nom
l'indique renvoie aux belles heures du groupe. Toujours est-il qu'à mon sens le
groupe n'a pas vraiment eu de période creuse. Indestructible et let
the dominoes fall sont au final de bons albums, pas les meilleurs
certes, mais de très bonne facture tout de même. Il manque peut être dans
chacun d'entre eux quelques titres forts et accrocheurs pour les tirer vers le
haut, mais honnêtement ils sont très honorables et dament le pion à pas mal de groupes
surtout durant la période à laquelle ils sont sortis.
La première chose que l'on
ressent à l'écoute c'est toujours l'excellente complémentarité entre les voix
de Lars et Tim, ce dernier toujours aussi atypique est inimitable et n'a pas
son pareil pour composer quant à Lars
Fredericksen, il impose par son timbre et son charisme. Honor is all we know fait la part
belle à un éclectisme en terme de styles avec des morceaux rapides et efficaces
Raise Your Fist aux chœurs vindicatifs que ne renieraient pas Sick Of It All et autres Terror, Grave Digger ou encore Power Inside . Collision Course, lui, semble tout droit sorti de Life Won't Wait.
Rancid
n'explore plus le reggae mais le ska, comme à l'époque de Out come the wolves, avec Evil's my friend qui se laisse écouter tranquillement ou le steady comme sur everybody's sufferin' pas très convaincant notamment sur le chant (pour une
fois).
Already dead est un morceau "chanté" qui me surprend
agréablement et me fait penser à de nombreuses références dans d'autres styles,
c'est la première fois que j'entends Tim et Lars chanter de cette façon et ça
mérite d'être réentendu. Malfunction
est aussi un très joli titre,
emballant avec un refrain vraiment sympa.
Honor is all we know est, pour une première fois dans leur discographie je
pense, chanté par les trois front men puisque Matt Freeman vient aussi apposer sa voix très spéciale comme il le
fait désormais depuis quelques albums.
Dans un bel écrin se terre
donc ce nouvel album de Rancid qui
se révèle être une nouvelle fois très bon sans être non plus le sommet de leur
carrière, que l'on réservera à Out
come the wolves. La production signée Mr Brett Gurewitz est simplement énorme. Cet album annonce aussi
certainement une tournée à venir (Hellfest ?) et ça c'est une excellente
nouvelle. A noter que pour les possesseurs de vieilles 205 le groupe a fait
l'effort de sortir l'album en cassette... Quand je disais que le format allait
revenir...
Beaver est
un groupe polonais, de Cracovie plus précisément, qui pratique un post-punk modern
hardcore (superbe définition). C'est assez rare que je retrouve des groupes de
ce pays alors ma curiosité est piquée. Il n'y a que 6 titres sur cet ep
intitulé Cold Hands mais la qualité est au rendez vous avec des
titres forts, un chant éraillé et possédé. Je pense à pas mal de groupes français
(Amanda Woodward notamment), car le
quatuor arrive à poser une ambiance, des mélodies avec une grande facilité,
honnêtement il ne faut que quelques secondes pour se laisser prendre au piège. Le
tout est expédié en 15 minutes, c'est court, trop court et invite évidemment à
prolonger l'expérience.