Clairement
Dive In, sorti cet été, est l’un de mes albums préférés de cette année. Inspiré
par la scène des années 90 le quatuor Rennais est un des groupes à découvrir absolument. L'occasion nous est donnée d'en savoir plus sur le groupe avec cette courte interview.
Dive
in est votre premier album, vous venez de Rennes, pouvez-vous m’en dire plus sur le groupe et ce que vous
faisiez avant ?
Nous venons
de Rennes et ses environs proches et nous avons tous joués dans diverses
formations locales (By All Means, Higgins, Halfcab,
Navir, Chère Catastrophe, Radiolution,
Marty Mad Fly , Faith Off). The
Playmatics, c’est : Fred
(Batterie), Lisa (Chant), Sébastien (Guitare) et Thomas (Basse).
The Playmatics s’est formé sur les cendres de Navir, un trio
post punk/noise dans lequel Thomas
et Fred officiaient déjà aux
postes de bassiste et batteur. Navir ayant perdu son guitariste,
nous avons fait appel à Sébastien pour tenir la guitare dans notre nouveau
projet. La formule musicale et le postulat de départ était radicalement
différente et clairement établie dès le départ : nous voulions jouer une musique
facile d’accès, aux chansons courtes et aux mélodies accrocheuses. Tout un
programme J
Pour cela le
chant devait être la pièce centrale du projet et nous avons eu la chance de
rencontrer Lisa, qui sortait
d’un projet punk hardcore (Marty Mad Fly) et cherchait, comme nous,
à adoucir le ton.
La ligne
directrice étant partagée et acceptée de tous, nous avons pu composer
rapidement et Dive In s’est mis en place en à peine 1 an.
D’où
vient le nom du groupe et que signifie-t-il ?
The Playmatics d’un vieux
flipper qui traine dans l’atelier de Fred où nous l’on répète. C’est une marque
espagnole aujourd’hui disparue. Rien à voir avec les Plasmatics ;)
Photo DR |
Votre musique balance entre punkrock, pop-punk et le garage. D’où viennent vos influences ?
Les styles
que tu cites traversent les époques tout comme nos influences. Nous pourrions
donc citer pour les plus anciennes, les Ramones ou les Descendents,
mais aussi Social Distortion, Bad Religion,
Murder City Devils, NRA,
Weezer. Et plus actuels, des groupes que l’on adore comme Youth
Avoiders, Rotten Minds, Radioactivity,
The Marked Men…
Où
êtes-vous allés l’enregistrer et avec qui ?
Nous avons
été très sélectifs pour le son de ce premier album et l’option retenue, La Double Boîte Studio (44) de Dimitri Dupire
a été un excellent choix. Dimitri partage avec nous l’amour du
son des années 90 et nos goûts musicaux sont les mêmes. À notre demande il a
capté nos 12 morceaux en live et s’est chargé du mix et du mastering. Le
feeling étant tellement bien passé dès nos premiers échanges que nous
souhaitions collaborer avec lui aussi bien comme ingé son que comme producteur.
Six
labels se partagent l’album, comment se répartissent les tâches ? Pourquoi
autant de labels d’ailleurs et comment c’est fait le contact ?
Comme la
composition est allée vite, nous avons rapidement rodé nos petites chansons en
live. Nous avons la chance à Rennes d’avoir un tissu associatif et une scène
musicale très active. Ces premières scènes nous ont permis de financer une
bonne partie de l’enregistrement du disque, c’est pourquoi nous avons pu
démarcher les labels et distros avec un album prêt à sortir. Sébastien et Thomas se sont chargés de démarcher énormément de
structures et nous avons la chance d’avoir suffisamment de réponses positives
pour sortir Dive In sur tous les supports imaginables (Vinyles, CD, K7 et
plateformes de streaming), ce qui n’était pas notre première intention :
nous visions avant tout une sortie vinyle. Nous sommes également fiers d’avoir
été épaulé par Wrecking Crew Records,
label canadien, qui distribue l’album au Québec. Dispear
Records a sorti l’album en K7
et HViV Records
s’est chargé de la sortie numérique du disque. À Rennes, nous avons été
soutenus par Mass Production et Yellow Pillow
qui ont participé à la sortie vinyles et CD. Enfin, diverses distros et
magasins nous ont pris quelques copies de l’album en France et en Angleterre.
Nous sommes extrêmement reconnaissant envers tous ces gens qui, chacun à leurs
niveaux, ont participé à la sortie de Dive In.
Votre son est un peu à part actuellement,
est-ce facile pour vous de trouver des dates pour jouer ?
Si notre son
te parait « à part » c’est peut-être parce que nous appartenons à la
génération des 90’s et que nous jouons une musique qui nous animait il y a 20
ans ;)
Nous ne
cherchons pas coller à une étiquette sinon à un mot d’ordre, le fun ! On a
la chance de jouer souvent (une trentaine de concert en moins de 2 ans), c’est
à chaque date, l’occasion de faire de nouvelles rencontres et de lier de
nouveaux contacts. Nous rentrons tout juste de notre première mini tournée dans
le Sud-Ouest qui s’est achevée par un concert organisé par notre label Dispear
Records.
Photo DR |
Quels
retours avez-vous de l’album ?
Les retours
sont très bons et ça fait chaud au cœur ! Nous sommes toujours très émus à
la lecture des chroniques que nous pouvons lire comme celle publiée dans les Rêveries.
On sait combien l’offre est immense en termes de musique indé de nos jours et
savoir que la nôtre retient l’attention et qu’elle plait est une satisfaction à
laquelle on ne s’attendait pas en composant nos petites mélodies.
Quels
sont les projets à venir ?
Ce premier
disque et nos concerts nous encouragent plus que jamais à continuer de nous
amuser. On est en pleine composition, en préparation d’un second enregistrement
et pourquoi pas d’un split avec un autre groupe.
On a aussi
pas mal de dates de concerts à venir en 2025, notamment à Paris et à Tours.
Par J. Newsovski Novembre 2024
https://theplaymatics.bandcamp.com/album/dive-in
https://www.facebook.com/theplaymatics/
Photos issues de la page facebook du groupe
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