Tagada
Jones – descente aux enfers
Enragés
Productions
6.5/10
C'est
fou mais j'avais oublié les Tagada avant de tomber par hasard sur
cet album. Pourtant c'est probablement le premier groupe qui m'ait
fait apprécié le punk chanté en français grâce a leur album
Manipulé sorti il y a 10 ans maintenant. Le groupe
depuis s'est séparé de son deuxième chanteur, Gus, qui plaçait de
temps en temps sa voix très rauque, façon Beau Beau dans Avail
à leur grande période, et qui s'occupait de tout ce qui était
samples et machines. C'est un peu dommage qu'il soit parti car son
chant rendait bien sur la musique du groupe mais d'un autre coté
l'accumulation des effets sur les titres commençait aussi à me
saouler. Autre déception sur les derniers albums je sentais les
paroles glisser vers la démagogie avec des thèmes très faciles et
très prisés par la jeunesse. Je pense que les Tagada en ont bien
profité et ont réussi à rajeunir leur public, peut être en
perdant les vieux relous. Peut être que c'était voulu peut être
pas et peut être aussi que je me fais un gros film mais je les ai un
peu oublié à ce moment là.
Toujours est-il que le groupe revient en cette fin d'année avec Descente aux enfers. La première chose que l'on voit c'est que les Bretons ont encore une très très belle pochette, et ça ça vous donne envie d'acheter un album ! Depuis 10 ans le groupe accumule les belles pochettes bien dessinées et je dois avouer que je les apprécie particulièrement. Coté musique le groupe me surprend un peu en faisant une sorte de petit retour aux sources avec style très punkrock, très rapide et énervé, « nec'hed mad » et « zéro de conduite » en sont l'exemple parfait. La voix de Nico est toujours aussi bien posée, aussi hargneuse et le chant en français passe tout seul. Pour faire le relou je peux une nouvelle fois reprocher aux textes d'être parfois un peu faciles mais ils ont tout de même le mérite de les aborder de front. « le moins que rien », 3ème titre, baisse un peu en intensité et il faudra attendre « Alerte Alerte » pour retrouver un titre de premier ordre, qui se veut incisif avec un rythme saccadé et un très bon refrain. A noter deux morceaux un peu spéciaux avec des featurings, le premier avec hexcess avec un beat hip hop et du coup un chant calé dessus. Le refrain rend très bien avec ce « j'emmerde ! ». Le second morceau voit apparaître La Phaze, qui évolue dans son registre habituel d'électro-punk. Perso, j'ai jamais accroché donc ce morceau ne m'a pas du tout botté, mais les fans du groupe angevin devraient être ravis.
Toujours est-il que le groupe revient en cette fin d'année avec Descente aux enfers. La première chose que l'on voit c'est que les Bretons ont encore une très très belle pochette, et ça ça vous donne envie d'acheter un album ! Depuis 10 ans le groupe accumule les belles pochettes bien dessinées et je dois avouer que je les apprécie particulièrement. Coté musique le groupe me surprend un peu en faisant une sorte de petit retour aux sources avec style très punkrock, très rapide et énervé, « nec'hed mad » et « zéro de conduite » en sont l'exemple parfait. La voix de Nico est toujours aussi bien posée, aussi hargneuse et le chant en français passe tout seul. Pour faire le relou je peux une nouvelle fois reprocher aux textes d'être parfois un peu faciles mais ils ont tout de même le mérite de les aborder de front. « le moins que rien », 3ème titre, baisse un peu en intensité et il faudra attendre « Alerte Alerte » pour retrouver un titre de premier ordre, qui se veut incisif avec un rythme saccadé et un très bon refrain. A noter deux morceaux un peu spéciaux avec des featurings, le premier avec hexcess avec un beat hip hop et du coup un chant calé dessus. Le refrain rend très bien avec ce « j'emmerde ! ». Le second morceau voit apparaître La Phaze, qui évolue dans son registre habituel d'électro-punk. Perso, j'ai jamais accroché donc ce morceau ne m'a pas du tout botté, mais les fans du groupe angevin devraient être ravis.
Au
passage je découvre, un peu surpris que c'est Job qui occupe la
batterie (depuis quand?), on replace juste le personnage qui a tenu
les fûts dans Right 4 Life, Tromatized Youth, For The Real entre
autres et se retrouve donc dans le groupe rennais. Beau
rebondissement.
Pour
conclure, je reste encore sur ma faim avec cet album que je trouve
assez linéaire. Les paroles sont engagées certes mais je les trouve
encore trop démago. Quelques titres m'ont vraiment plu (« Alerte
alerte! » en tête) mais je préfère tout de même ce que
faisait le groupe il y a dix ans.