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jeudi 11 septembre 2025

BURNT TAPES – New Lungs

 


BURNT TAPES – New Lungs

Lockjaw Records / Wiretap Records /

 

On se rappelle toujours comment on découvre certains groupes. Je me souviens de la découverte des Get Up Kids avec l’album Something To Write Home About que mon disquaire avait glissé dans ma pile de cd à écouter : « vas-y prends-le ! c’est sûr que ça va te plaire ! », le même qui m’avait « forcé » à acheter le Vaya d’At The Drive In, alors encore dans l’anonymat, pourquoi je n’ai pas écouté son conseil en allant les voir dès la semaine suivante au Confort Moderne de Poitiers ? Je me rappelle aussi de Jordan, de Krod Records, et de son conseil sur Spanish Love Songs, comment avais-je pu passer à côté d’un tel groupe ? Récemment c’est Colin, homologue Anglais, qui me sort ce groupe de son chapeau : Burnt Tapes. Ce sont ses potes, et parfois quand on te parle d’un groupe de proches, ton approche manque souvent d’objectivité. Mais Colin a eu le nez fin : le groupe anglais est une sacrée belle découverte.

Justement il évolue parfaitement dans l’univers de Spanish Love Songs : du punkrock rapide mais qui regorge de mélodies. Ce que l’on classait, et que je classe toujours d’ailleurs, comme de l’émopunk.

Burnt Tapes n’en est pas à son coup d’essai : leur premier EP remonte à 2014 et ils ont déjà sorti un premier album (Never Better en 2019). Basé à Londres, le groupe affiche déjà plus d’une centaine de concerts à son actif.

Le style est clairement annoncé dès le morceau d’ouverture, Crisis Actor. Il monte gentiment en puissance. Le chant de Pan est doux et, lorsque le reste du groupe vient l’épauler, on retrouve cette atmosphère à la Spanish Love Songs dont je répète une nouvelle fois le nom, mais l’influence est belle et bien là. Une belle entrée en matière, trop courte hélas mais l’enchaînement avec Mothersguilt est une vraie réussite : ce morceau possède un refrain fédérateur qui accroche et lance ainsi parfaitement cet album.

Shelf Life Of The Party amène une sensibilité très touchante. Phil chante dessus avec sa voix éraillée et fragile. Il y a de l’énergie et c’est parfaitement accrocheur. Hannah Hermione Greenwood de Creeper vient poser sa voix sur Little Sister et cela apporte une petite touche de sensibilité parfaitement venue avec un superbe équilibre sur ce morceau en mid-tempo.

 

Burnt Tapes s’aventure vers des contrées plus pop comme sur Office On Repeat qui monte en puissance pour offrir un final explosif. Dans la même idée de construction, Only Friends commence tout doucement avant de monter en intensité et en puissance. Mais le morceau le plus rapide est You Only YOLO once, très entraînant, il me fait penser à The Menzingers. Et j’imagine d’ailleurs bien les Anglais ouvrir pour ce genre de groupes : ce serait énorme.

Future Strangers ressemble à s’y méprendre à du Heavy Heart, les deux chants qui s’entremêlent avec ce côté très éraillé de celle de Phil qui contraste et s’accorde alors parfaitement avec la douceur de Pan. Encore un morceau qui fonctionne parfaitement. Puis So Long, Sundays clôture ce deuxième album très émo s’offrant même un final accompagné par une trompette, un peu comme The Deadnotes, mais ici juste par petites touches ce qui rend le morceau digeste.

 

Encore une découverte marquante de cette année, Burnt Tapes inscrit son nom dans la scène Emo Punk de belle manière avec un album de grande qualité dont tous les morceaux sont excellents sans exception. Je conseille aussi l’écoute du précédent (Never Better), plus brut dans son traitement et aussi plus accessible. Un coup de cœur pour moi !

 

J. NeWSovski

 

https://burnttapes.bandcamp.com/album/new-lungs

https://www.facebook.com/burnt.tapes/



mardi 5 août 2025

DARKO – Canvas [EP]

 


DARKO – Canvas [EP]

Lockjaw Records

Pour ceux qui ne connaissent pas Darko, il s’agit d’un groupe anglais, de Guildford, qui s’est formé en 2010 et qui se démarque par un son mélangeant skate punk et riffs métal. Je les ai découverts grâce à leur album Bonsaï Mammoth, en 2017. Depuis le groupe a débuté un projet de trilogie d’EPs dont Canvas est le dernier volume.

C’est après une longue introduction (Grey Havens) très immersive façon rock progressif que les Anglais démarrent leur nouvel EP, un morceau lent et apaisant. Mais Dared to Dream est là pour nous rappeler à quel point le groupe sait jouer vite, apportant à sa vitesse des touches techniques qui sortent de l’ordinaire à l’image de Propagandhi. Le chant de Tom West est toujours aussi agréable, même s’il montre parfois certaines limites, il en fait une belle démonstration sur Goodbye Bastard, un titre une nouvelle fois, très efficace. Canvas amène des sonorités différentes et inattendues avec des cassures de rythmes incessantes et des riffs de guitares vraiment très techniques, limite Math-rock, par ce biais-là je pense à Strung OutOverride se révèle plus « classique » dans sa composition alors que Hectic est LE défouloir de l’EP : mélange de hardcore puissant, de riffs métal (voire même néo-métal) et de chant hurlé façon death.

 

Un EP surprenant de la part de Darko qui montre que le groupe a beaucoup de ressources et est capable de partir dans toutes les directions tout en étant pertinent dans tous les registres qu’il explore.

 

J. NeWSovski

 

https://darko.bandcamp.com/album/canvas

https://www.facebook.com/Darkoband/



jeudi 29 avril 2021

DRONES – Our hell is right here

 


DRONES – Our hell is right here

Thousand Islands records / Lockjaw records

 

Voici le premier album de Drones sorti sur Thousand Island Records qui permet au groupe d’accroître son exposition. Drones est donc un groupe anglais (de Londres), formé en 2018 et qui a la particularité d’avoir une chanteuse. Même si c’est de moins en moins rare il est toujours appréciable de voir des filles dans les groupes.

Le chant de Loïs McDougall est intéressant, il amène beaucoup de dynamisme au groupe. Drones est d’ailleurs un groupe qui associe avec beaucoup de justesse mélodie et énergie, les titres Please Vacate The Planet ou Manipulate en sont de bons exemples avec un style proche de Rise Against. Les anglais jouent un punkrock moderne, bien produit peut-être trop bien, certains morceaux auraient mérité un son plus punk.

J’apprécie le petit temps calme sur Listen, un titre en acoustique alors que certains morceaux s’envolent dans un déluge sonore (Colourblind ou learn). Our Hell is right here voit le featuring de Ren Aldridge de Petrol Girls qui vient amener un peu de puissance et de fureur. Josephine, le premier morceau à être mis en avant raconte les soucis de Loïs avec l’alcool. J’aime bien Lost In translation, un titre rapide avec des riffs de basse bien sympas, il dégage une vraie dose d’énergie et me rappelle par la même occasion les français de Big Blast, qui avait d’ailleurs la même structure de groupe (chanteuse).

 

L’enregistrement s’est passé dans des conditions assez spéciales durant le premier confinement avec des normes très strictes : pas plus de deux personnes dans la même pièce. Chacun a donc enregistré de son côté à des moments différents puis tout a été assemblé et mixé en studio.

 

Pour finir je dirais que je ne suis pas très fan de la pochette certes pleine de codes et d’interprétations, ce qui est toujours intéressant mais je la trouve trop moderne et très fade.

 

Our hell is right here est donc un album intéressant qui saura ravir les amateurs de punkrock moderne au son irréprochable façon Rise Against. Le chant de Loïs McDougall est un vrai atout qui permet au groupe de se démarquer, pour le reste il n’en demeure pas moins un album assez classique.

 

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    Lost In Translation

 

https://thousandislandsrecords.bandcamp.com/album/our-hell-is-right-here

https://www.facebook.com/dronesuk/




vendredi 4 octobre 2019

FIGHTS & FIRES – Kebaptism (EP)




FIGHTS & FIRES – Kebaptism (EP)
Lockjaw records

Fights & Fires est un groupe anglais que l’on voit souvent tourner en France, il vient de Worcester pour être précis, la ville qui a donné son nom à la célèbre sauce pour tartare. Le groupe semble être fan de sauces puisque ce nouvel Ep est aussi vendu avec une sauce spéciale pour Kebab ou falafel. Drôle de merchandising me direz-vous, ce qui me donne envie de faire un dossier spécial sur les groupes qui ont donné leur nom à des bières, mais ça c’est une autre histoire.


Toujours est-il que ce petit EP, disponible en digital seulement pour l’instant, nous offre deux très bons titres du groupe. Le premier I want Napalm Death Played at my funeral est accrocheur et sera certainement chanté en chœur en concert, la fin du morceau est plus complexe. Le deuxième titre Row Away déménage bien son monde aussi avec une rythmique enjouée, le chant y est superbement bien posé. L’ensemble est court, 6 minutes au total mais suffisamment intéressant pour que le groupe parte le défendre sur scène.



Fight & Fires est un groupe fun, aussi sympa sur disque que sur scène qu’il est impératif d’écouter. Pour la sauce alors là ça reste encore un mystère !



J. NeWSovski







mercredi 19 juillet 2017

Clip - Fights and Fires

Les fous furieux anglais de Fights and Fires sont de retour avec cette vidéo de Church Bells

mercredi 10 mai 2017

DARKO – Bonsai Mammoth



DARKO – Bonsai Mammoth
Bird atttack records / Lockjaw Records
8.5/10

Voici ici un groupe anglais de punkrock mélodique plutôt bien foutu qui sort ici son tout premier album après un certain nombre d’EP et de singles.

Darko rappelle la fine fleur du début des années 2000, tout d’abord Propagandhi, Life Forms pourrait être un morceau des Canadiens, dans l’intro calme puis dans le déluge sonore qui suit, puis des groupes comme Strung Out (I knew I should have taken that left turn at…) ou Strike Anywhere (hiraeth). Les anglais aiment les guitares joueuses, les solos et surtout la vitesse, la batterie égraine un rythme ultra soutenu que seul The Chernobyl effect, morceau interlude en plein milieu, vient à peine perturber.

J’apprécie aussi la superbe pochette, raffinée et détaillée. D’ailleurs les visuels sont en général plutôt bien traités par le groupe anglais qui semble prêter une attention particulière à son image depuis quelques années.

C’est, au final, une belle surprise et une belle découverte avec un album d’une grande intensité qui, à défaut d’être d’une originalité absolue, balance un punkrock rapide et énergique. Juste ce qu’il faut.

J. NeWSovski