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samedi 23 février 2019

NORD – And Now There’s Only A River Left Behind



NORD – And Now There’s Only A River Left Behind
Autoproduction
8.5/10

Derrière ce très sobre et joli artwork se cache And now there’s only a river left behind le premier album de Nord, un groupe parisien que j’ai bien du mal à classer.

Le trio évolue sur plusieurs registres que ce soit du rock indie armé de grosses guitares notamment sur le très beau The Only Light ou le post rock avec le morceau d’ouverture The Quiet Walker qui commence de façon très langoureuse avant de prendre en intensité de belle manière. Les Parisiens explorent aussi des territoires plus lourds et sombres façon Deftones sur Near Death Experience ou Holy Mountain aux sonorités métal.

Nord aime alterner, alternance de tempos dans les morceaux mais aussi de styles tout au long de l’album. L’ambiance se fait parfois lourde et enivrante lorsque le groupe se lâche (la fin de The Quiet Walker est géniale) et que dire de Ghost est ses petits riffs. Puis la tempête laisse aussi place au calme comme sur l’interlude instrumentale Silent Shapes.

Le chant de Florent inspire de la mélancolie, de la nonchalance et son grain de voix me plait beaucoup notamment son petit voile. Par contre je suis moins fan de ses montées dans les aigus, je ne suis pas adepte de ce genre de techniques vocales qui apportent peu à mon goût.

And now there’s only a river left behind finit donc avec 11 titres et 50 minutes d’écoute qui passent avec une vitesse déconcertante.

C’est donc un bien bel album pour Nord, surtout lorsque l’on découvre qu’il s’agit de leur premier, il met en valeur un groupe technique et inspiré.
J. NeWSovski

Morceau préféré :                  Watch This Burn



dimanche 10 juin 2018

PSYKOKONDRIAK – Machines



PSYKOKONDRIAK – Machines
8.5/10

Chroniquer un album de Hip-Hop sur un webzine de punkrock n’est pas une mince affaire. On parlera ici peut-être plus de ressenti que de technique et de références.

Pourtant dès le début il y a une bonne odeur qui plane au-dessus de ce 8 titres, une odeur de Beastie Boys et le mélange rock / hip-hop qui enflammait leurs premiers albums et forcément ça rappelle des souvenirs. Des bons.

Psykokkondriak est effectivement marqué par le rock et ça va plaire aux vieux de la vieille, il suffit d’entendre l’interlude Are you a psyko ? pour comprendre que le spectre d’inspiration musicale du sextet Lillois est très large et fortement composé de guitares lourdes. Associé à des scratches joliment placés et hyper efficaces les chants posent un flow rythmé, fun (Psyko Waltz vol 2). Parfois sombre et inquiétant comme sur Our Roaring 20’s ou rythmé et enjoué comme sur Rolling Stone Police, Psykokondriak s’étale et ne peut laisser indifférent. Belle ambiance et surtout belle démonstration de scratches sur Metropolis, un morceau qui introduit de façon parfaite l’album. Coup de cœur aussi pour Kings of rock, un morceau dans l’esprit Beastie à fond, la guitare derrière amène vraiment un plus, une richesse intéressante.

Machines est une belle découverte dans un registre que je n’explore que trop rarement. L’album est à prix libre sur bandcamp ce qui impose à chacun d’aller y jeter au moins une oreille !


Morceau préféré :                                  Kings of rock

J. NeWSovski






samedi 18 février 2017

TARDIS – Garageband démos (démo)



TARDIS – Garageband démos (démo)
Autoproduction

Tardis est le side-project de Ben le chanteur de Sliver, ce groupe totalement fou qui sait mélanger tant de choses et en faire un ensemble si riche et cohérent. Pour ce nouveau projet commencé seul il s’est ensuite entouré de trois autres musiciens pour former un vrai groupe solide.

Tardis est donc un projet à coté, plus calme sans être intimiste il se révèle pourtant foisonnant de bonnes idées comme sur Hannibal Sherlock. Le groupe sait imposer des mélodies fortes comme sur Fortress Europe, douce mais dont le refrain s’imprègne dès la première écoute, c’est aussi à ça qu’on reconnait un bon songwriter. Banksy Lives est un hommage à l’artiste dont Sliver s’est souvent inspiré (dans la démarche mais aussi dans l’artwork), un titre doux et apaisant. Speak & sell se veut être le morceau plus rapide, du bon indie rock qui ravira les fans du genre ainsi que les nostalgiques de la dictée magique…

Certes le son n’est pas celui d’une production de studio, le chant par exemple mérite d’être mis plus en avant, les titres seront certainement amenés à évoluer dans le futur mais force est de reconnaître que le charme de Sliver se révèle aussi sur Tardis avec cette foisonnance d’idées qui forme une richesse sonore indéniable.

J. NeWSovski

https://www.facebook.com/tardistheband/