mercredi 10 novembre 2021
mardi 9 novembre 2021
CIRCLES – Coruscation (EP)
CIRCLES –
Coruscation (EP)
Shield
Recordings
Un petit 7"
vient de sortir sur Shiel Recordings, l’occasion de parler d’un
groupe que j’apprécie particulièrement : Circles.
Entre ses
multiples projets, Guillaume (Trouble Everyday, Santa
Cruz,
Can I
Say Rds…) s’est lancé il y a quatre dans cette nouvelle aventure. Circles
très brut de décoffrage à ses débuts évolue de façon surprenante.
Coruscation sonne très oldschool avec un chant
reconnaissable entre mille, ce morceau est plaisant car, en mid-tempo, il
permet de découvrir une nouvelle facette du groupe. Le riff de guitare derrière
est captivant façon années 80 voire même New Wave.
Le deuxième
titre est une reprise de The Cure : Just
like Heaven.
Plutôt bien retravaillée elle reste reconnaissable mais avec un côté un peu
crade plutôt bienvenu.
On peut
parler aussi de la très belle pochette de Marie Laforge,
une phot simple mais terriblement belle et inspirante.
Tant qu’on y
autant parler aussi rapidement de la belle pochette montage photographique de You Suffer.
Dommage que le morceau, sorti le mois dernier, soit si court !! (2 secondes seulement !)
J. NeWSovski
https://circles44.bandcamp.com/
lundi 8 novembre 2021
dimanche 7 novembre 2021
Clip - Amyl and The Sniffers
vendredi 5 novembre 2021
TARDIS – Never grow up
TARDIS – Never
grow up
Autoproduit
/ La face cachée (pour l’édition vinyle)
Le tardis
est cette machine utilisée par le docteur Who dans la série préférée de mon
fils, pour voyager à travers le temps et l’espace. Mais Tardis
est aussi le nom donné à l’autre groupe de Ben, aussi chanteur et
guitariste de Sliver. Un hommage à la série mais aussi, et c’est d’autant
plus flagrant dans ce nouvel album, au voyage dans le temps et la nostalgie. Ce
Never Grow Up, deuxième album, arrive quatre années après le superbe Machines
are talking behind your back.
Tout
commence par 1986 [atomic Kids] un titre
assez remuant sur les enfants de la génération Tchernobyl, bien rythmé il est
entraînant et les chœurs de Julie se posent à merveille dessus. Une bonne
entrée en matière, très rock 90’s. Plus léger, No
Alibi enchaîne avec du ukulélé, un
instrument qu’on retrouve aussi sur At The Arcade.
Ce dernier amène son souffle de nostalgie associé à une mélancolie qui suit, tel
un fil rouge, l’album. Petite fin en son 8 bits pour rendre hommage aux
arcades, dont je suis un grand fan !
Mad Men
In Boxes est un
beau titre où les deux voix se complètent à merveille faisant preuve d’une
belle douceur. La voix de Julie est bien plus présente sur ce deuxième
album et c’est une bonne chose. On la retrouve d’ailleurs sur le morceau video Nasties, un titre calme où elle
assure le chant lead à elle toute seule avec brio. J’aime aussi beaucoup isolation tank qui commence au piano de
façon très posée avant de s’ouvrir au fur et à mesure.
10 frames
per second amène
cette diversité que j’aime bien dans Tardis, avec une rythmique bien plus
rapide et des montés plaisantes. On retrouve encore davantage de détermination
sur French Movies are cinematic guano qui, sous
ses faux airs de Song 2 de Blur, distille une énergie communicative. Tardis
termine en douceur avec New Gods new Stigmata
qui s’évapore dans des sphères aériennes sur sa conclusion. Un très beau titre
pour finir.
Ce
deuxième album de Tardis appelle donc à la douceur et la mélancolie tout comme
sur le précédent à l’énergie du rock des années 90 qui a bercé le groupe. Never
Grow Up est un album varié qui mérite vraiment d’être découvert et écouté en
boucle.
J. NeWSovski
https://tardis-band.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/tardistheband/
jeudi 4 novembre 2021
mercredi 3 novembre 2021
lundi 1 novembre 2021
Interview - TARDIS
Son premier album, Machines are talking behind your back, sorti il y a 4 ans, nous avait permis de découvrir le nouveau projet de Ben, aussi chanteur et guitariste de Sliver. Le deuxième opus (Never Grow Up) a mis du temps à arriver mais il illumine par la qualité de ses titres. Entretien avec Ben.
Que
s’est-il passé pour Tardis entre Machines are talking behind your back et Never
Grow UP ?
dimanche 31 octobre 2021
jeudi 28 octobre 2021
mercredi 27 octobre 2021
lundi 25 octobre 2021
Interview - Fall For Rising
Rencontre aujourd'hui avec Fall For Rising, jeune groupe de Hardcore qui a sorti un savoureux Ep cet été.
Pouvez-vous
me présenter le groupe ? Qui fait quoi ?
Salut Julien, tout d’abord merci de nous accorder cette petite interview.
Donc nous
c’est Fall For Rising, un groupe de Hardcore d’Annecy. Nous sommes 5 membres :
David (Batteur), Benjamin (Chant), Vincent (Guitare), Anthony (Guitare) et
Yohan (Basse).
Depuis
quand existe le groupe et qu’est ce qui vous a motivé à le monter ?
Le groupe a
été fondé fin 2018 par la rencontre David, Vincent et Yohan avec l’envie de
faire du hardcore fédérateur et positif. Pendant un peu plus d’un an le linup a
évolué et c’est seulement avec l’arrivée de Benjamin et Anthony que nous avons
pu consolider notre formation. Le groupe est apolitique et nous aimons
particulièrement décrire les comportements humains absurdes ou engager des
paroles motivantes à notre public car comme le nom du groupe l’indique même à
terre nous pouvons toujours nous relever. Nous entendons ou voyons assez de
chose déprimante tous les jours pour continuer à enfoncer le clou.
Comment
s’est passé l’enregistrement de votre EP ?
L’EP a été
enregistré entre deux confinements pendant à la fin de l’été 2020 dans notre
local. Il a été mixé par David et le mastering a été donné à JigSaw Studio
(UK).
Nous n’avons
pas tous la même expérience en studio ce qui n’a pas toujours été facile mais
au final le rendu a été plus que satisfaisant par rapport à nos moyens.
L’objectif
était avant tout était de faire découvrir notre univers avec un EP qui nous
ressemblait vraiment.
Pour ma part
(David), je trouve que beaucoup de groupes aujourd’hui ont un son surproduit et
je trouvais cela trop uniformisé. Pas que ça me déplaise car beaucoup de groupes
que nous écoutons ont ce genre de prod mais je trouve que l’EP respire une
fraîcheur que nous n’entendons pas ailleurs et l’idée d’avoir fait ça seul a
été aussi une fierté.
Comment
s’est passé le contact avec Minimal Chords ?
Nous
commencions contacter des assos ou organisateur pour chercher des dates alors
même que nous étions en plein confinement donc autant dire que ça n’a pas été
fructueux.
Thomas de
Minimal Chords a été un des rares à avoir répondu simplement et a voulu en
savoir un peu plus sur nous. Il nous a proposé ses services pour nous aider et
nous commencé à travailler sur la promo de l’EP. Il a été d’une aide très
précieuse pour nous car son expérience et ses contacts nous ont permis d’avoir
une visibilité que nous n’aurions peut-être jamais eu aussi vite sans lui. Il travaille
comme un acharné pour faire émerger des groupes locaux et c’est une force de
l’avoir avec nous.
Comment
est la scène à Annecy ? Etes-vous proches de certains groupes (d’Annecy ou
d’ailleurs) ?
Nous n’avons
pas vraiment d’affinités avec des groupes locaux pour le moment mais ça viendra
avec le temps. À Annecy malheureusement il n’y a que très peu d’endroits ou
structures pour jouer ou faire jouer les groupes. C’est une ville qui n’a pas
une âme très rock’n roll ce qui est dommage car le potentiel de faire évoluer la
scène locale est présent. Il y a encore des lieux où les groupes peuvent
s’exprimer comme le Brise Glace ou le Bistro des Tilleuls mais ça reste trop
peu. L’ambition est avant tout de tourner sur la région Rhône-Alpes pour le
moment, le reste viendra avec le temps.
Avez-vous
prévu de défendre Test A Lion sur scène avec des concerts, une tournée… ?
Oui c’est
prévu et surtout pour cela qu’on l’a enregistré. Nos compos doivent se vivre en
live et pas sur CD. Nous avons notre premier concert sur Annecy le 20 octobre
avec The PFK et un autre en le 11/11 a Chambéry au Brin de Zinc avec Nobody’s
Straight.
Nous
cherchons encore des dates mais pour le moment les organisateurs sont frileux
donc ce n’est pas facile pour un groupe émergent comme nous de faire notre
place.
https://www.facebook.com/fallforrising
https://fallforrising.bandcamp.com/releases
samedi 23 octobre 2021
Clip - TARDIS
jeudi 21 octobre 2021
mardi 19 octobre 2021
QUICKSAND – Distant populations
QUICKSAND
– Distant populations
Epitaph
Quicksand fait partie de ces groupes que j’ai
découvert sur le tard grâce à Rival Schools, ce super groupe monté
au début des années 2000 avec Walter Schreifels, chanteur dans
les deux groupes et qui a aussi officié en tant que guitariste dans les
mythiques Gorilla Biscuits et bassiste dans les légendaires Youth
Of
Today.
Quicksand est un groupe dont l’influence a été
très importante sur une grande partie de la scène post hardcore. Après deux
albums dans les années 90 (slip et manic
compression), le groupe s’est reformé en 2012 avec un superbe
troisième album à la clef : Interiors sorti sur Epitaph
en 2017.
Le groupe a cette particularité d’être identifiable dès les premiers accords à l’instar de groupes comme Fugazi ou At The Drive In. Aussi, dès les premières notes d’inversion, le son bien sec et le rythme de la batterie, le chant de Schreifels par-dessus, on sait qu’on a à faire à Quicksand, le morceau se révèle mélodique et intense avec des nappes de guitare, il permet une parfaite immersion dans l’univers du groupe. Toujours très mélodique le groupe rappelle une autre référence : Hüsker Dü notamment sur Lightning Field. Un autre titre marquant est Colossus, qui pousse le curseur de l’intensité tout en durcissant le ton pour mieux le descendre ensuite sur le calme et posé Brushed.
Le morceau
phare de l’album reste cependant Phase
90, calme et aérien il met en avant le chant doux et apaisant et cette
atmosphère se poursuit sur The
philosopher ainsi que les la deuxième
phase de l’album.
Je suis
cependant un peu perplexe sur l’artwork que je ne trouve pas vraiment à la
hauteur de la musique, celui d’Interiors n’était pas déjà top mais
sans vouloir cracher sur l’artiste (Tetsunori Tawaraya) qui l’a fait je ne le trouve pas
vraiment joli.
Distant
Populations est donc un bel album dans un style que j’affectionne
particulièrement. Les fans du groupe apprécieront même si je pense que nombreux
seront ceux qui préfèreront Interiors que je trouve aussi meilleur. Toujours
est-il que Quicksand et Schreifels sont des artistes majeurs et qu’il est
parfois bon de ce rappeler où et qui sont les références.
J. NeWSovski
Titre préféré : Colossus
https://quicksandnyc.bandcamp.com/album/distant-populations
lundi 18 octobre 2021
samedi 16 octobre 2021
Clip - NIGHTWATCHERS
jeudi 14 octobre 2021
THE MUSLIMS – Fuck these fuckin fascists
THE
MUSLIMS – Fuck these fuckin fascists
Epitaph
The Muslims est un groupe que
je découvre grâce à leur quatrième album sorti sur Epitaph qui leur apporte
davantage de lumière. Une lumière méritée car Fuck These Fuckin Fascists est un
superbe album. J’étais très surpris en relayant leur clip il y a quelques
semaines de voir le nombre de personnes qui « dislikaient » le clip
qui donne son nom à l’album. Sans que je ne rentre dans un discours politique,
la montée de l’extrême droite est inquiétante partout et pas uniquement aux
Etats Unis, la période Trump est passée mais elle a révélé qu’une bonne partie
de leur population était en accord avec des idées d’extrême droite ; chez
nous c’est aussi la même chose entre les chiffres de Marine LePen aux
présidentielles puis la montée inquiétante ces dernières semaines d’Eric
Zemmour. Le titre de cet album fait donc du bien et rappelle que le punkrock
reste un style engagé politiquement et ce depuis ses débuts.
The Muslims semble d’ailleurs
s’inspirer de nombreux groupes de l’ancienne génération, je pense aux Bad Brains
mais aussi aux Dead Kennedys, il fait aussi preuve d’une belle
variété tout au long des 12 titres. Tout commence par Hands
Up, don’t shoot un brûlot sur les violences policières envers
les personnes noires, un morceau très rapide limite Garage, thème très proche sur
Crotch Pop A Cop un titre énergique mais non
dénué de mélodies qui amènent une accroche intéressante. Mais mélodiquement c’est
Illegals qui fonctionne le mieux, ce titre
est un subtil mix entre texte acerbe et musique entêtante, le refrain tourne encore
et encore en tête après son écoute : « Now it’s time to
call them out No one’s illegal but white people ». Le
single Fuck These Fuckin Fascists est
aussi un excellent morceau, rythmé, varié et entêtant qui me rappelle aussi un
autre groupe Epitaph que je n’ai pas écouté depuis des lustres The Soviettes
avec ce même son Lo-Fi ultra efficace.
Ai-je
précisé que The Muslims est un trio de Caroline de Nord et que
le chant est tenu par la seule fille du groupe. C’est toujours assez rare pour
qu’on se doive de le préciser. En plus des précédents cités l’album regorge d’autres
excellents morceaux : Unity,
Kill Your
masters, IDGAF
ou Coronavirus.
Clairement
l’un des albums les plus percutants et marquants de cette année, Fuck These
Fuckin Fascists permet de mettre en avant un trio engagé et passionné.
J. NeWSovski
Titre préféré : Illegals
https://www.facebook.com/TheMuzlimz/
https://themuslims.bandcamp.com/album/fuck-these-fuckin-fascists-2