dimanche 8 septembre 2013

Question d'Artwork



Pour ce nouvel épisode de Questions d’Artwork, je vais m’arrêter sur Pennywise, ce groupe californien bien connu de tous ceux qui ont vécu l’âge d’or d’Epitaph dans les années 90. 

Longtemps considérés comme les petits frères de Bad Religion, le quatuor a sorti 10 albums en 25 ans de carrière et s’apprête d’ailleurs à nous en livrer un nouveau d’ici fin 2013 avec le retour de Jim Lindberg au chant.


Il est intéressant de voir que le groupe exploite un peu, voire beaucoup, son logo avec 5 pochettes …très ressemblantes. Honneur donc à leur graphiste qui dès le début à su faire un emblême attachant et marquant.

1992 pennywise

samedi 7 septembre 2013

Cooper – s/t




Cooper – s/t
Kicking Records
9/10
Aaaahh Cooper est de retour et ça fait bigrement plaisir. J’ai toujours adoré les groupes hollandais que ce soit NRA, qui d’ailleurs ne va pas tarder à sortir un nouvel album, I Against I, Undeclinable Ambuscade, Heideroosjes et bien entendu Cooper. Ces derniers que j’avais pu découvrir dans un premier temps sur le split avec Shaggy Hound « sans les mains EP » puis en tournée avec Undeclinable sont une véritable bouffée d’air frais et tournent toujours depuis plus de 20 ans. Une durabilité qui n’a pas vraiment de secrets. La première chose  c’est qu’on sent tout de suite que Cooper prend beaucoup de plaisir à jouer et la seconde c’est qu’il ne se prend pas la tête, lemaître mot du groupe de La Haye est fun.
Cooper est un vrai groupe de punkrock à l’ancienne à la façon des Descendents et ALL, des éternels adolescents malgré la quarantaine bien tassée. Ce nouvel album, le 6ème, est le premier à ne pas porter de nom et c’est aussi le premier enregistré par René, le chanteur et guitariste. Bill Stevenson, l’incontournable, s’est chargé du mixage, autant dire que le son est parfait.
14 titres pour 35 minutes avec une façon sans pareil de produire des titres punkrock légers aux accents pop. J’adore dans ce style The playground, chanté par Bertus avec René aux chœurs. Il y a d’ailleurs une belle alternance dans le chant entre les deux ce qui permet d’avoir un album varié. Cooper ne se casse pas la tête non plus sur ses lyrics, pas de politique juste des textes simples aux relents d’adolescence. On pense parfois à Weezer sur certains morceaux Lay your armor down par exemple ou big brown Teddy bear, ce qu’on appelle parfois du college rock je crois.
J’avais beaucoup aimé Activate à sa sortie puis Right Now, le dernier album en date, celui-ci est dans la même veine et vaut vraiment le détour pour sa fraîcheur, sa bonne humeur et la qualité de son écriture. Cooper est un sacré groupe, hélas terriblement méconnu, j’espère que le public se penchera sur cet opus et ira les voir sur scène pour découvrir trois gars super sympas envoyer une grosse dose de fun… en costumes trois pièces s’il vous plait !

3 titres à découvrir: the playground ; wasting my time ; where do you think I should go ?

Adrenalized – tales from the last generation






Adrenalized – tales from the last generation

EATING SHIT RECORDS / LA HUMANIDAD ES LA PLAGA / DISCOS RAYADOS

7.5/10
C’est déjà le troisième album je crois pour les basques d’Adrenalized et autant dire qu’il va aussi vite que Docet Humbra le précédent, qui était déjà survitaminé. Adrenalized semble suivre l’exemple de la Real Sociedad le club de foot de leur ville, Saint Sébastien, en envoyant une musique rapide et rythmée, jouant l’offensive. Rythmiquement ça va très vite façon Strike Anywhere de la grande époque, quelques touches métal dans les solos de guitare comme sur The taste of end et de bonnes influences Fat Wreck sur de nombreux plans. L’originalité n’est peut être pas leur qualité principale mais quelle efficacité ! L’intervention du chanteur de Mute sur l’avant dernier morceau crawling in the ashes est aussi impecable.

Tales from the last generation, à l’artwork assez sympa, est un bon album pour un groupe qui commence de plus en plus à faire parler de lui. Les amateurs de skatepunk à l’ancienne devraient apprécier et même si ce n’est pas le meilleur opus de l’année il vaut le coup d’oreille.

Une tournée est prévue et le groupe passera par chez nous dans les prochains jours...




clip - Memories Of a Dead Man

Nouveau clip issu de VITRIOL par les parisiens de Memories Of A Dead Man.
Réalisé par Eric TRUONG


jeudi 5 septembre 2013

Gas Drummers on tour et autres infos...

Le temps étant une denrée rare en ce moment, les chroniques de mon stock de nouveautés se feront un peu plus tard mais autant vous dire qu'il y a des choses intéressantes notamment le tout nouveau COOPER, le dernier FLATLINERS ou ADRENALIZED.

Quelques interviews à venir aussi avec BIAS ou TUKATUKAS, jeune groupe de la réunion qui vaut le coup d'oreille.

En attendant voici quelques petites infos :

Les Gas Drummers commencent une tournée pour promouvoir leur dernier et excellent album We Got The Light


09/09/2013 St Etienne (42) Thunderbird 
10/09/2013 Lyon (69) Trokson 20h Gratuit avec Director's Cut 
12/09/2013 Besançon (25) Passagers du Zinc

13/09/2013 Périgueux (24) Ecume des Jours
14/09/2013 Saint Macaire (33) Festival les Enfants du Live
16/09/2013 La Rochelle (17) Le Barbarella
18/09/2013 Nîmes (30) Le Spot
19/09/2013 Perpignan (66) Ubu 
Demon Vendetta est aussi en tournée :
SURF MASSACRE AND TWANG RAMPAGE TOUR (part II) :
25/09 : ROUEN (l’Emporium Galum)
27/09 : LORIENT (le Galion)
28/09 : RENNES (le Melody Maker)
24/10 : DIJON (les Tanneries)
25/10 : LYON (le Ninkasi) Surf Invasion Fest
26/10 : REIGNER (le Poulpe)
31/10 : NIMES (le Spot)
30/10 : TOULOUSE (L'Autan)
31/10 : BORDEAUX (Théatre Barbey) + Banane Metalik + the Irradiates
01/11 : ALBI (le Gambrinus)
02/11 : TARBES (le Celtic Pub)
03/11 : MÂCON (le Saint Antoine)
15/11 : KARLSRUHE (Allemagne, Halte Hackerei)
16/11 : ST-DIE (l'Entracte 2)
17/11 : TOUL (le 611)


Les Dirty Fonzy viennent de finir l'enregistrement de leur nouvel album au Warm Audio par Fred Norguet, mixé par le même Fred à Pole Nord et masterisé au Blasting Room par Jason Livermore, il sortira à l'occasion des 10 ans du groupe cet automne.


Il s'intitulera "Riot in the pit "et sera ccompagné d'une tournée en 2014.

Une tournée en 2014 et pas mal de surprises accompagnerons cette sortie.


Voilà pour les petites news en attendant un post plus fourni...

lundi 26 août 2013

Foolish – the good old days





Foolish – the good old days

Carnage – No routine records – tools records -beer records - riot ska rds

8/10
Foolish est de retour après un premier album Back on track (http://lesreveriespunkrock.blogspot.fr/2011/07/foolish-back-on-track.html). Le terme album est ici un peu usurpé, j’avais appris il y a de nombreuses années qu’un album fait plus de 20 minutes, en dessous c’est un EP.  Ici The Good Old Days fait 19 minutes en comptant l’intro… Donc cet EP, joliment illustré, comporte 9 titres qui donnent un bon coup de fouet en cette fin de vacances. On a donc le droit, en pleine continuité avec Back On Track, a du bon punkrock façon école américaine. Énergique et bien composé, cet EP est rafraichissant, j’aime particulièrement des morceaux comme You Know who you are fédérateur ou Home sweet home. La basse est toujours aussi bien posée et la batterie aussi rapide. Et à l’instar du premier opus on a le droit a des petits passages ska/roots  comme sur Hangover ou This is my city et des titres très rapides et courts comme  Chicken dance ou penalty.
Foolish aime tourner en France et à l’étranger et cet EP va leur permettre de retourner à la rencontre de leur public, et pour ceux qui ne les connaissent pas encore de les découvrir.



Arnaldur Indridason – La rivière noire






Arnaldur Indridason – La rivière noire

Allez une petite chronique littéraire pour montrer à tout le monde que j’ai fait autre chose que poser du parquet et plonger dans les eaux froides de la Bretagne cet été.
Je trouve que l’été se prête relativement bien à la lecture de polars, du coup c’est un peu par hasard que je me suis offert La Rivière Noire au supermarché du coin en refaisant le plein de rosé.

Ce cher monsieur Arnaldur Indridason est islandais et comme je ne lis que très très rarement des polars je ne savais pas que cet auteur faisait partie de ceux qui montent et qui commencent à être populaires.
La rivière noire nous entraîne dans l’enquête de l’inspectrice Elinborg chargée d’élucider le meurtre d’un certain Runolfur, ce dernier égorgé, était chargé de rohypnol, le nom médical du GHB, autant dans le sang que dans les poches. L’affaire nous emmène dans les rues de Reykjavic et d’un obscur petit village perdu au fin fond de l’Islande pour en apprendre plus sur le personnage mais aussi ses habitudes et ses rencontres.
J’ai rapidement pensé à Fargo des Cohen pour cette ambiance nordique et enneigée ainsi que le personnage féminin chargée de l’enquête, qui est partagée entre son travail prenant et la vie d’une famille en demande de temps où ses ados tendent à s’éloigner.

Indridason exploite une galerie impressionnante de personnage, il les travaille intelligemment. L’intrigue est, quant à elle, rondement menée et prenante, le suspens tient jusqu’à la toute fin.
Je reste sur ma fin cependant concernant un personnage secondaire dont l’histoire n’est pas éclaircie. Enfin après quelques petites recherches je me suis rendu compte qu’il s’agit en fait d’un personnage récurrent de l’auteur qui lui a consacré plusieurs livres et qui fait donc dans la rivière noire un petit caméo.

La rivière noire est certainement l’un des polars les plus passionnant, riche et immergeant qu’il m’ait été donné de lire jusqu’à présent et qui m’a redonné envie de me plonger dans ce style pour quelques livres encore. Reste que, bien entendu l’histoire se déroulant en Islande, les noms des rues, quartiers mais surtout des personnages sont dans la langue du pays ce qui m’a permis de me faire une jolie fiche de lecture (ok j’adore ça). Allez, je vous la laisse… attention aux spoilers…