mercredi 6 octobre 2021
lundi 4 octobre 2021
SOUTH BERKELEY – Too Slow
SOUTH
BERKELEY – Too Slow
Krod
records
Cela fait
quelques mois, voire quelques années, que Krod Records
et South
Berkeley
se font les yeux doux. Deux morceaux étaient déjà sortis : Tiny Rascals
en 2017 et Glass’n’Sparks en 2019 il y a
donc très longtemps. Deux titres plutôt intéressants d’ailleurs. Puis la réalisation
de l’album a traîné en longueur, le COVID est passé par là aussi mais voici enfin
ce premier album.
South Berkeley est un groupe français
même si ça ne s’entend pas au premier abord, de Nice plus exactement et joue en
format trio.
Il faut
croire que le soleil californien brille de la même façon sur la côte d’azur tant
South
Berkeley rappelle Blink 182, aussi des morceaux comme bound for
hell et Adventure
Seeker amènent la comparaison directe. Les deux voix s’accordent
parfaitement et ce mélange de punk et de pop est très efficace, la comparaison
avec Blink
182 se fait d’ailleurs aussi beaucoup sur les voix et la façon de
chanter, assez calquée en fait. Le côté mélodique est très présent, peut-être
trop parfois mais quand le groupe appuie dessus tout en ralentissant c’est joli
(Tiny Rascals).
Je trouve d’ailleurs que le début d’album a un côté trop sucré alors que la fin
révèle quelques surprises intéressantes comme She
Said, plus rentre-dedans ou Silence Speaks
quand la guitare acoustique fait son apparition. De la même manière Would I est très mélodique mais j’aime
bien l’ambiance qu’il dégage, assez aérienne et planante.
N’ayant
jamais été un fan inconditionnel de Blink 182 j’éprouve toujours quelques
réticences sur les morceaux trop mélodiques et sirupeux, trop pop à mon goût. A
ce titre une partie de ce premier album me laisse un goût partagé tant j’apprécie
bien sa deuxième partie plus aérienne et personnelle mais moins la première
trop calibrée à mon goût.
J. NeWSovski
https://southberkeley.bandcamp.com/releases
samedi 2 octobre 2021
jeudi 30 septembre 2021
mardi 28 septembre 2021
DANKO JONES – Power Trio
DANKO
JONES – Power Trio
Mate
Ça fait
toujours extrêmement plaisir de découvrir un nouvel album de Danko
Jones,
qui fête cette année ses 25 ans d’existence. L’époque où on le découvrait sur
les compiles du petit label suédois Bad Taste Records
est bien loin désormais.
Cassons tout
de suite le suspens : Power Trio
ne joue pas la carte de l’originalité dans le registre du groupe canadien il
appuie juste sur ses points forts. La fougue, le groove et un chant sans nul autre
pareil. I want Out démarre ce 10ème
album, un titre sur le confinement, très rock’n’roll avec un chant râpeux,
quand on connait sa passion pour la scène on peut imaginer à quel point le
leader du groupe a dû ruminer comme un lion en cage durant cette période. Son
chant part dans tous les sens sur Good
Lookin’ un morceau qui se révèle très
blues. La Cadillac de Danko repart sur des terrains connus avec Ship Of Lies
et Saturday qui auraient pu figurer sur Sleep
Is
The Enemy. Sa passion pour la gent féminine est toujours
aussi intense, petite hommage sur Blue
Jean Denim
Jumpsuit. J’accroche moins à Raise
Some Hell très, voire trop, pop, le groupe sait faire tellement
mieux et c’est dommage de le voir lancer des morceaux aussi mièvres. Le dernier
titre est taillé pour démarrer les concerts et il fera le job à la perfection.
Un
nouvel album de Danko Jones sans surprise mais qui remplit parfaitement sa
mission. On l’adore quand il est cabotin, quand leur rock groove et quand ça
envoie de super mélodies. Tout est réuni dans power Trio !
J. NeWSovski