mercredi 17 juin 2020

mardi 16 juin 2020

SPARTA – Trust the river




SPARTA – Trust the river
Dine Alone Records

Avant de parler de l’album en lui-même il est peut-être important de rappeler ce qu’est Sparta. Sparta est le groupe formé d’anciens membres d’At The Drive In quand ce dernier s’est dissout. Notamment Jim Ward, un des membres fondateurs d’ATDI, avec lequel il jouait de la guitare et chantait à côté d’Omar Rodriguez et Cedric Baxler. En formant Sparta il est parti dans un univers très post-hardcore avec trois très bons albums (Wiretap Scars en 2002, Porcelain en 2004 et Threes en 2006). La pause fut donc longue et entre temps Ward a monté son projet Sleepcar, plutôt orienté folk-country-americana. Quand ATDI s’est reformé et sorti l’album Interalia, il a refusé de revenir.

Class Blue, qui ouvre l’album, est l’exemple même de ce qu’est Sparta pour moi : des belles et longues mélodies, une voix douce, un univers feutré avec derrière une rythmique bien sentie (c’est d’ailleurs le batteur de Beach Slang). Le groupe s’écarte de son chemin sur Spirit Away qui se rapproche, pour le coup, du projet Sleepcar, bien accompagné par un violon et une voix féminine on dirait une belle ballade de Nick Cave.
Le moment le plus fort en intensité est certainement le magnifique Dead End Signs, juste en piano et chant, la voix de Jim Ward s’y trouve touchante et fragile. A côté, Sparta sait retrouver son esprit vif comme sur Graveyard Luck, un des morceaux les plus remuants de l’album. J’aime bien aussi les envolées de Miracle et la fragilité du chant, il se rapproche des précédentes productions du groupe. Cat scream est dans le même registre et, assurément, la rythmique est un des points forts du groupe.
Curieusement je pense à nos locaux de LANE en écoutant Turquoise dream, la façon de chanter, la façon de poser les mélodies, les chœurs derrière me rappellent fortement la formation angevine.

Je trouve donc ce quatrième album de Sparta très intéressant, j’avais été charmé par Threes mais Trust the river, sans jamais l’égaler, se révèle un album tout de même riche qui explore de nombreux registres. Les mélodies sont au rendez-vous tout comme l'atmosphère propre au groupe. Un bon album.

J. NeWSovski
Morceau préféré :                                    Class Blue


https://www.sparta.band/


dimanche 14 juin 2020

Clip - Bracket

Voici exit interview de Bracket. J'ai un peu de mal avec les harmonies de ce morceau mais je vous le partage tout de même.

samedi 13 juin 2020

HECKEL & JECKEL – Welcome in crow-crasti-nation (EP)



HECKEL & JECKEL – Welcome in crow-crasti-nation (EP)

Pogo records


Heckel & Jeckel est un groupe un peu spécial, officiant en duo il apparaît grimé avec des masques de corbeaux. Cet aspect accentue le côté sombre du groupe déjà présent à travers sa musique. 

Heckel & Jeckel impose un son lourd parfois inquiétant comme sur We wish you a merry nothing. L’apport de la trompette est intéressant sur I care, ses sonorités mélangées à la lourdeur de leur noise-punk s’accordent subtilement pour proposer un morceau un peu déjanté parfaitement dans l’image que le groupe renvoie. J’aime bien aussi le premier morceau qui introduit parfaitement le groupe avec des mélodies longues et inquiétantes.

Pour finir ce 4 titres le duo s’offre une reprise de Jacques Dutronc, il me rappelle ce sympathique EP de Bikini Machine qui avait superbement repris le « calcif » sur plusieurs morceaux bien rock’n’roll. Ici, Heckel et Jeckel s’est vraiment approprié le morceau fais pas ci, fais pas ça qui monte en puissance pour finir bien en orgie sonore.

 

Heckel & Jeckel est un groupe à part qui dans un univers noise aux influences punk amène une personnalité et un grain de folie non dénués d'intérêt.

 

J. NeWSovski

 

https://pogorecords.bandcamp.com/album/heckel-jeckel-welcome-in-crow-crasti-nation-pogo-143

https://www.facebook.com/heckelandjeckelrock/



vendredi 12 juin 2020

Clip - Mrs. Piss

Chelsea Wolfe s'est associée à Jess Gowrie et ont créé le projet Mrs Piss. Voici Knelt en vidéo.