Voici Street Dog vs Eagle par les allemands de Kill Her First
samedi 18 janvier 2020
vendredi 17 janvier 2020
mercredi 15 janvier 2020
PINOCCHIO - s/t (EP)
PINOCCHIO
- s/t (EP)
Toxic
State Records
En 2019, les
femmes ont pris le pouvoir du punk US. MANNEQUIN PUSSY fut certainement le
meilleur représentant d'une scène foisonnante. Un autre groupe au patronyme
difficilement googleisable, PINOCCHIO, a sorti un EP très prometteur il y a
quelques mois. 8 titres nerveux et tendus dont la durée dépasse rarement les 2
minutes. Balançant entre punk et power pop, les New-Yorkais ne sont pas
complètement inconnus. Leur chanteuse Mary Jane Dunphe
est une touche-à-tout qui officie dans des groupes aussi différents que CC DUST
(synth pop musclée) ou the VEXX (dream pop). La voir se frotter au punk n'est
donc pas une surprise tant sa voix puissante et criarde se prête
merveilleusement bien au style. Elle est sans conteste l'atout principal du
projet PINOCCHIO. Mary Jane Dunphe semble dans un premier temps se chauffer la
voix sur le morceau introductif "My
Time vol.1".
Assez calme et porté par une grosse boite à rythme, le chant rappelle un peu
celui de Nina Hagen. Mais les guitares désaccordées, la rythmique
impeccable et le chant survolté prennent vite le dessus sur "Light Speed vol.1" et surtout sur la
petite bombe "Light Speed vol.2".
"Behind You" fait office
d'intrus avec son intro de basse et son format (2 minutes 30, soit le titre le
plus long du EP). "Trick Plane"
réussit l'exploit de réunir deux morceaux en un, en moins d'1 minute 30. Dominé
tout d'abord par une ambiance assez pop (refrain chanté en chœur, rythme plus
lent), le titre change subitement d'orientation en prenant une tournure plus
speed et braillarde. "My Time vol.2"
et son riff imparable constitue la deuxième perle punk de l'EP qui se termine
comme il avait commencé : boite à rythme, vocalises et mélodie quasiment
identiques.
Ce premier
coup d'essai est une réussite. PINOCCHIO ne révolutionne pas le genre mais
l'énergie déployée est réellement communicative. Reste à savoir si PINOCCHIO
s'inscrira dans la durée tant les projets musicaux de son leader sont nombreux.
Mr Caribou
Morceau préféré : My time vol.2
mardi 14 janvier 2020
Vidéo - Hans Gruber & The Die Hards
Un peu de ska avec Eternal Beach Ball de Hans Grüber and the die hards.
dimanche 12 janvier 2020
BETWEEN BODIES - On fences (EP)
BETWEEN
BODIES - On fences (EP)
Krod
Records
Between Bodies est un groupe
allemand fraîchement signé chez Krod Records, label qu’on ne présente plus ici et qui
offre une étiquette qualitative au groupe. On s’attend donc à un groupe
mélodique mais avant tout indie.
Fire Alarm
introduit l’EP avec un punkrock mélodique mais qui fait preuve d’intensité,
quelque part il me rappelle The Promise Ring et d’autres groupes de la vague émo
de la fin des années 90. J’aime beaucoup la mise en avant des mélodies avec des
rythmiques assez soft qui amplifient les bonnes idées du groupe. Les quatre
membres de Between Bodies ont auparavant évolué au sein de Giver,
A
Time To Stand et Worst Gift avec lesquels ils ont pas mal tourné et
accumulé une bonne expérience qui permet à Between Bodies
d’afficher une maturité intéressante pour un premier effort. Le morceau Great, mis en avant par un clip il y a
quelques semaines reflète bien cet EP dont on espère une suite rapide en format
plus long.
Très bonne découverte.
J. NeWSovski
samedi 11 janvier 2020
jeudi 9 janvier 2020
MENTAL DISTRESS – Pas beaucoup d’avenir
MENTAL DISTRESS – Pas
beaucoup d’avenir
No Way Asso / Crapoulet
Records / Dirty Guys Rock / Don’t Trust The Hype / Mon Cul C’est Du Tofu / KLVR
Records
8/10
Mental Distress n’est pas un
groupe inconnu par ici, on avait déjà apprécié leur split avec les Tourangeaux
de ED
WARNER
(quel nom de groupe !) et j’avais chroniqué leur premier Ep il y a deux
ans maintenant.
Le groupe de
Strasbourg a donc pris son temps entre chaque production et pourtant dans leur
musique on sent davantage l’urgence et la fougue. Pour donner rapidement un
point de mesure Pas beaucoup de d’avenir contient 17 titres expédiés en 22
minutes… Autant dire que l’intro de Gamin Blessé
et ses 2 minutes 50 en plein milieu de l’album offre une pause salvatrice.
Mental Distress est plein d’énergie
et décharge un punk hardcore terriblement efficace. Les titres sont directs et
efficaces : schlag et
amoureux, aluminium…
J’aime d’ailleurs beaucoup ce dernier morceau avec sa rythmique saccadée. Le
chant français passe très bien et c’est intéressant de se prendre à écouter les
textes. Les paroles de PN
sur, certainement, une expérience personnelle avec un pervers narcissique sont
un bon d’exemple pour se rendre compte que Mental Distress
ne parle pas que d’alcool et de baston.
Le groupe
fait appel aussi à des samples issus de films qui lancent les morceaux, une
pratique un peu perdue ces dernières années mais que j’apprécie beaucoup.
Excellent
défouloir, ce premier album de Mental Distress confirme les précédentes
productions du groupe. A écouter sans modération.
J. NeWSovski
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