Un nouvel album ne devrait pas tarder à débarquer, en attendant voici le morceau Town Of Corazon
mercredi 11 avril 2018
mardi 10 avril 2018
JEAN JEAN - Froidepierre
JEAN JEAN - Froidepierre
Head Records / Black Basset Records
8 sur 10
Drôle de nom
de groupe que ces JEAN JEAN, un poil
franchouillard et intrigant. Ce patronyme a au moins le mérite
d'attirer l'attention de l'auditeur et du fan de musique toujours avide de
nouveaux sons glanés sur le net.
JEAN JEAN était un duo français qui officiait
dans la catégorie math-rock / post-rock tonique et nerveux à la TOTORRO. Symmetry, le précédent album s'inscrivait en tout cas dans
cette veine. Froidepierre,
inspiré du lieu d'enregistrement dans les Alpes, marque le retour à la formule
du trio pour les Parisiens.
Cette dernière livraison constitue surtout une
rupture dans la musique du groupe qui s'écarte un peu du math-rock pour évoluer
dans des contrées plus atmosphériques. L'arrivée de Grégory Hoepffner au clavier n'est pas étrangère à cette mutation
et à cette touche plus électronique. Les codes du math rock (jeu de batterie
technique, changements de rythme...) ne se sont pas
envolés subitement pour autant comme le prouve l'excellent titre
d'ouverture "Konichiwa". Mais les
nappes de synthé donnent une coloration plus ambient et planante.
"Aozora", le 2ème morceau, est puissant, complexe mais au final addictif. Après une intro vaguement reggae, "Tensor field" est un morceau froid qui mêle subtilement les lentes montées estampillées post-rock aux rythmes plus robotiques de l'électro.
"Aozora", le 2ème morceau, est puissant, complexe mais au final addictif. Après une intro vaguement reggae, "Tensor field" est un morceau froid qui mêle subtilement les lentes montées estampillées post-rock aux rythmes plus robotiques de l'électro.
Plus noisy,
rythmé et concis, "Celjabinsk"
montre tout le savoir-faire du groupe en moins de 3 minutes. Les guitares
cristallines sont ensuite de retour sur l'onirique et entêtant "Anada". Passionnant de bout en bout
(on ne voit pas passer les 33 minutes de l'album), le sombre "Froidepierre" se termine par un
"Event horizon",
doux puis spatial (on est proche de la musique de film SF).
JEAN JEAN montre à quel point musique
instrumentale n'est pas synonyme d'ennui, bien au contraire.
Mr Caribou
Morceau préféré
:
Anada
lundi 9 avril 2018
dimanche 8 avril 2018
samedi 7 avril 2018
DEAD NECK – S/t (EP)
DEAD NECK – S/t
(EP)
Mud Cake Records
4/5
Trio de Manchester qui, en seulement quatre
années d’existence, a déjà écumé toute l’Europe, le Japon et l’Amérique du Sud
à coup de concerts endiablés. Près de 400 dates et 30 pays visités, il est
clair que le groupe aime jouer, voyager et partager.
Ce premier Ep date à
l’origine de fin 2014, l’année de la création du groupe mais sa réédition
récente sur Mud Cake nous permet
d’en parler aujourd’hui mais aussi, tout simplement, de découvrir le groupe.
En termes de musique Dead Neck joue vite, très vite, un peu
à la manière de leurs compatriotes de Darko,
la batterie est toujours à fond, la guitare a des airs qui rappellent Strung Out, et le premier morceau Cooking with nunchucks, au-delà de son
titre décalé, place rapidement Dead Neck
dans la catégorie des groupes qui envoient du gros punkrock rapide et débridé.
Le chant me fait penser à Rise Against, notamment sur leurs
premiers albums, je suis moins fan des chœurs et de la seconde voix, trop
retenue, même si elle apporte de la variété. Seulement 5 titres, mais en termes
de débauche d’énergie c’est une belle performance, félicitations au batteur pour
la rythmique de haute volée.
Je vais maintenant me
pencher sur leur tout récent split avec Actionmen.
J. NeWSovski
https://mudcakerecords.bandcamp.com/album/dead-neckvendredi 6 avril 2018
Clip - Fred Alera
L'ami Fred Alera (Billy The Kill, Billy Gaz Station, Le Meurtre, Second Rate...) vient de sortir un petit clip de Ivre de nos émois réalisé avec son portable Pomme.
jeudi 5 avril 2018
EGO ZERO - Jeu de rôles (EP)
EGO ZERO - Jeu de rôles (EP)
Autoproduction
3/5
Petit focus aujourd’hui
sur un groupe de Nantes au doux nom d’Ego Zéro. Un nom philosophique qui
laisse pensif, soit on le prend de façon brute comme « Zéro personnalité »
ou alors plus subtilement en terme de groupe où l’individu propre n’existe pas
mais plutôt comme si l’entité est le collectif.
Toujours est-il que Jeu de Rôles comporte quatre
titres, c’est peu mais les titres sont suffisamment longs pour qu’on perçoive
le style et peut-être aussi la personnalité du groupe. Laurent
commence donc de belle manière, le son est bon, assez mélodique et l’ensemble
se révèle plaisant rappelant des groupes comme Intenable ou Dolorès Riposte,
en plus mélodique et moins punkrock. Le chant est partagé, Jay et Ronan s’y mettent
mais aussi Alice. J’aime bien ces
groupes où il y a du chant féminin, ici dans Ego Zero il est réparti de façon très stricte, c’est un peu chacun
son titre et il aurait été intéressant je trouve de croiser les chants sur l’ensemble
des titres pour amener davantage de variété.
Joli morceau aussi pour clore
l’EP avec Amer Indien qui prend le
temps de développer ses mélodies.
Ego Zero et son premier EP Jeu de Rôles mérite qu’on
se penche dessus, ceux qui aiment les mélodies et les textes en français seront
d’autant plus intéressés.
J. NeWSovski
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