dimanche 12 novembre 2017

GENERATION 84 – Relentless



GENERATION 84 – Relentless
Morning Woods records / Thanks but no thanks records
7 /10

Un nom qui rappelle bien plus Platini, Tigana et Giresse qu’un groupe de punkrock… Pourtant Generation 84 mérite une écoute attentive parce qu’il possède une touche assez originale.

Cela passe par le chant qui rappelle Nathan Gray de Boysetsfire avec des envolées plutôt intéressantes et un timbre très plaisant, dans ce registre Blistered Hands sent l’influence de After the eulogy tout comme Potemkin Smile. On pourrait aussi quelque part rapprocher le groupe d’Ignite pour souligner sa singularité dans son style. Derrière ça envoie avec des rythmiques variées et pas uniquement linéaires. Rolling with the punches se veut aussi être un très joli morceau, mélodique, qui se finit de belle manière.

Pas de morceau lent ou mid-tempo, c’est peut être mon regret vis-à-vis de cet album tant la voix et la capacité mélodique des belges semblent taillées pour des morceaux plus posés.
Le groupe se révèle aussi plus classique avec des titres comme Empty Shot Glasses, rapide et calibré sur les chœurs notamment ou sur Presidential Dump qui reste efficace.

Relentless est leur quatrième album, comme quoi il n’est jamais tard pour découvrir un groupe sympa. Il donne, en tout cas, envie de se replonger dans les précédents.


J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Potemkin Smile







samedi 11 novembre 2017

Clip - Julien PRAS

On le connait comme étant le chanteur et guitariste de Mars Red Sky, voici Julien Pras (à nouveau) en solo avec Divine Spark issu de Wintershed


jeudi 9 novembre 2017

CONTRA CODE – Wasted Already



CONTRA CODE – Wasted Already
Bird Attack Records / Mud Cake Records
7.5/10

Cet album date de 2015, mais la sortie en vinyle sur le label allemand Mud Cake Records permet de mettre en avant ce groupe canadien méconnu.

Dans un style proche de Good Riddance ou Only Crime, Contra Code ne prend pas de gants quand il s’agit d’envoyer du gros punkrock. Les canadiens jouent vite, envoient des riffs de guitare sympas et accrocheurs qui rappellent Strung Out pourtant si singulier. On ne compte pas le nombre de morceaux détonants (Road Rash, Pickabar, Iron Herd…) mais même si les sonorités tirent parfois vers le métal il n’empêche qu’ils dégagent une certaine mélodie (Kill ou Concrete)


Il s’agit ici de leur premier album et il ne laisse aucun répit. On pourra tiquer sur l’originalité assez superflue cependant il regroupe tout ce qu’on attend d’un album de punkrock notamment la rapidité et l’efficacité. Sa touche perso se pose davantage sur son jeu de guitare et son chant éraillé.

A suivre.
J. NeWSovski




mercredi 8 novembre 2017

Clip - Booze & Glory

Alors qu'ils sont en tournée et notamment au festival In Your Face samedi à Treize Septiers en Vendée, les anglais de Booze & Glory viennent de mettre en ligne le clip de Back On Track.


Clip - Hateful Monday

Le nouvel album des Suisses est sorti il y a quelques semaines, voici maintenant en clip Life Events qui en est extrait.


lundi 6 novembre 2017

THE BRONX – V



THE BRONX – V
ATO records
8.5/10

The Bronx est un groupe que j’adore, qui maîtrise à la perfection les chansons simples en 3 accords mais qui dégage une énergie folle. J’adore aussi leur chanteur, Matt Caughthran, son timbre éraillé, sa capacité à plaquer de jolies mélodies. A ce titre les albums II, III et IV étaient vraiment de super disques.

Dès les premières notes de ce cinquième opus on sent un retour vers quelque chose de plus brut que ce soit au niveau du style ou du son. Ce dernier est plus crade, bien plus rock’n’roll, comme un album de garage. Il est pourtant enregistré par Rob Schnapf qui est plus habitué à faire les albums de Beck ou Elliott Smith, mais au final on peut dire que l’effet est intéressant.

Night Drop At The Glue Factory démarre l’album très fort, avec une débauche d’énergie qui rappelle les morceaux les plus énervés du groupe et qui ressemble quelque part aussi aux vieux titres de The Hives. Dans le rayon des morceaux bien bourrins on retient aussi Fill The Tanks, un véritable défouloir, Score That ou Stranger Danger qui se débrouillent pas mal aussi dans un style totalement libéré.
Side Effects prouve, une nouvelle fois, que le groupe possède un joli talent à composer des titres accrocheurs, on l’avait déjà vu avec les Mariachis ou dans les albums précédents mais, ici, ce morceau est juste superbe, mélodique et addictif.  Il vient aussi donner une tonalité à l’album qui se révèle bien plus mélodique que ses premiers morceaux le laissent deviner, ainsi Channel Islands, Two Birds ou Kingsize, qui vient clôturer l’album, sont de très jolis titres, plus lents plus mélodiques mais totalement dans l’esprit de ce qu’a pu faire le groupe.

Avec un son plus brut, plus rock’n’roll ce cinquième album de The Bronx se révèle tout de même dans la continuité des précédents en alternant sa face punkrock explosive et son coté mélodique et accrocheur. Avec 15 ans de carrière, le groupe de Los Angeles vient de sortir, une nouvelle fois, un album de punkrock moderne et abouti.

J. NeWSovski


Morceau préféré :                           Side Effects