dimanche 19 mars 2017
samedi 18 mars 2017
11 LOUDER - Monkey business
11 LOUDER - Monkey business
Bad Wolf Records
8,5/10
Après avoir bricolé
quelques démos/EP’s, ce quatuor originaire de la région dijonnaise, formé en
2010, immortalise ses efforts en livrant un produit aux finitions léchées, d’une
richesse musicale exceptionnelle.
Produit au Warmaudio
Studio (Dirty Fonzy, L’Opium du Peuple,
Uncommonmenfrommars) puis masterisé par Jason Livermore (NOFX, Zeke, Comeback kid…) les compagnons du devoir rock ‘n’roll, formés sur la
route, après leur tournée de plus de 120 dates, ont mis tout leur savoir-faire
à la réalisation de cette œuvre.
La machine se compose de
morceaux de speed rock ‘n’roll bien huilés à l’instar de la première pièce louder than 11 ; viennent s’intercaler des
compos mid-tempo, dont la matière principale s’approche du bon vieux rock n’roll
à la papa (magic fluid »,
the song of the man) aux refrains ultra
mélodiques.
On notera la présence de
l’excellent « buckle up » qui vient
scinder le produit en deux. On s’embourbe dans ce morceau à l’ambiance pesante
et lourde, à la sonorité sludge. Tonalité vocale torturée, refrain
mélodieusement plaintif et un break carrément groovy ; groove qu’on
retrouve également sur never rust
aux faux airs de RATM.
Bref, ça swing, c’est bon, on passe commande !
Une chronique de RVR
vendredi 17 mars 2017
EIGHT OF SPADES -Ten years of fuckin rock’n’roll
EIGHT OF SPADES -Ten years of fuckin rock’n’roll
Eight Of Spades
7,5/10
On se doutait du contenu à
la vue du contenant. Sur ce coup, l’habit a fait le moine. Un peu moins riche
musicalement, moins lourd que le précédent Driven
by Hate,
le groupe, avec Ten Years of fuckin
rock’n’roll garde la main et distille un speed punk rock ‘n’roll
crasseux et vitaminé au parfum de hardcore. Du début à la fin de la partie, le
groupe distribue ses cartes sales, écornées à haute valeur énergétique ;
et ce ne sont pas des 8 mais plutôt une flopée d’as de pique à la pointe
acérée.
A la fin de la 1ère écoute, une odeur de
sueur, de pisse, de bière éventée et de tabac froid reste incrustée dans les
nasaux.
Le chanteur éructe des
paroles simples (voire simplistes) qui sortent comme des vieux glaviots restés
trop longtemps prisonniers au fond de la gorge. A faire passer Lemmy pour une jouvencelle.
Sans bluffer, les
dijonnais misent gros d’entrée de jeu avec « one
beer baby » ;
excepté une temporisation avec le mid-tempo de «my
last trip »,
le rush se poursuit sans discontinuer jusqu’au heads-up final. On a rien vu venir, on est laminé, dépouillé. On repart à poil mais
content.
Tapis !
Une chronique de RVR
jeudi 16 mars 2017
The ARGUMENT – Death is the exit (EP)
The ARGUMENT – Death is the
exit (EP)
4/5
The Argument
est un groupe de Rennes formé de
membres de Radical Failure, Banane Metalik, Defiance, The Kombinis et Beers and Laughs.
Le groupe avait déjà sorti
un album en 2015. Ce court EP de 5 titres met rapidement le feu aux enceintes
notamment avec Frienship Law qui
rythmiquement rappelle la génération NoFX
/ Pennywise et les cadors du
punkrock. Les deux voix, celle de Boris
et celle de Yann, malgré leur
ressemblance s’accommodent plutôt bien tout en étant éraillées, râpeuses et
viriles.
Ce mélange de punkrock
teinté de riffs hardcore me rappelle aussi beaucoup Baxter de Poitiers notamment sur Death
is The Exit mon morceau préféré.
On notera aussi le super
travail de Fab du chipolata framboise studio qui a su
sortir un son qui décoiffe.
The Argument est donc, encore une fois me direz-vous,
un des groupes à suivre avec une attention particulière tant son potentiel est
intéressant, il allie à merveille puissance, gros son et des compos pertinentes.
J. NeWSovski
mercredi 15 mars 2017
Clip - Stupid Karate
Stupid Karate est déjà de retour avec un nouvel EP (chroniqué bientôt) accompagné de ce clip The Devil rides out
mardi 14 mars 2017
FOREST POOKY – We're just killing time before we die (EP)
FOREST POOKY – We're
just killing time before we die (EP)
Production 386 / Kicking
Records / Little Rocket Records
4.5/5
Superbe chanteur dont, je
dois avouer, aucune des productions dans lesquelles il se trouve n'est mauvaise
voire même passable, Forest Pooky
doit, de toute évidence, avoir le don de sublimer la musique.
Voici donc une entrée
élogieuse pour présenter cet Ep en solo qui fait suite à l'album Every Keyhole has an eye to be seen
through sorti il y a presque 5 ans déjà ainsi qu’à deux splits (avec Kepi Ghoulie et Peter black).
Derrière un titre assez
pessimiste qui sert de fil conducteur à l’EP se présentent cinq morceaux d’une
belle qualité. Let’s not speak about tomorrow
est mélancolique avec un magnifique refrain épaulé par des chœurs et de jolis
textes : Let’s not speak about
tomorrow/Let’s make pretend we’re freezing time / Let’s make the best of
what is left of our time.
On redécouvre Dance with me après sa mise en clip il y a
presque 6 mois, le morceau est rythmé, il groove même plutôt bien et quant à Growing Up il permet de rebrancher la
guitare et le xylophone pour donner un très joli titre.
J’aime aussi la noirceur
de One In The Morning
et son atmosphère angoissante et puis Shining Gold
termine l’écoute avec son magnifique refrain qui met en avant la jolie voix de
Forest.
C’est au final un très bon EP de la part d’un très bon
musicien créatif et à la voix magnifique.
J. NeWSovski
Inscription à :
Articles (Atom)