Actif depuis 2007, Flippin Heck est un groupe de punkrock
de Toulouse qui aime jouer vite. Cursed tour est la seconde
production du groupe après l’album as punk as possible sorti en
2010.
C’est donc du punkrock
assez classique qui déménage niveau rythmique avec un chant assez original
puisqu’il se cale parfois de façon marginale sur les mélodies, ce qui en fait un
argument punk en plus.
CursedTour
commence comme êtreunefemme de Guerilla Poubelle avec lequel il partage une rage punkrock très
directe, on sent quelques relents plus lourds sur ZombieMunch qui laissent entrevoir des
influences metal voire aussi old school sur Martians
on the beach qui sonne un peu Ramones et des trucs plus mélodiques sur Kamikaze.
Flûte c’est
du punkrock qui semble inspiré par l’école américaine d’un côté, les groupes
français d’un autre. Le chant est en français et les paroles sont assez bien
écrites. Flûte vient de Toulouse
comme un grand nombre de groupes actuels.
Le trio joue vite et
dégage de la bonne humeur. Que ce soit dans la pochette ou à travers les
morceaux on ressent simplicité et naturel. Les influences sont larges et on passe
du punk chanté en français à la NinaSchool ou CharlyFiasco (bienvenueà l’UMP),
à du skapunk qui me rappelle des groupes comme Dreadful ou les Betteraves
sur Au Plaisir et ça part même en reggae sur Spiritualisme Atrophié.
Je ne suis pas forcément
fan de tous ces styles et ces mélanges mais je dois avouer que l’ensemble sonne
tout de même pas mal et un titre comme No Cash
est même très efficace.
C’est quoi déjà les accords saura, je pense, se faire
apprécier de ceux qui aiment les albums fun. Pour ma part je jetterai un œil aux
prochaines productions de Flûte afin d’observer l’évolution.
Impossible Records /
Everyday Is Like Sunday Records / Zone 52 Editions / AMT Records
4.5/5
Après The Zombie Dandies
place donc à The Black Zombie Procession
qui, lui, n’est pas là pour rigoler bien au contraire même !
Dans la continuité du précédent,
III-The Joys of being black at
heart, IV-Heca-tomb envoie de la grosse
puissance avec des riffs acérés. J’aime l’utilisation de cet adjectif car il
est clair que la guitare est tranchante comme un couteau de boucher avec un son
de batterie percutant. Ajouté à ça le chant d’Elie Hellbats, confirmé au poste, qui impose un rythme et un débit
puissants. Notamment surStill
Paralysed, mon titre préféré. Le
son y est excellent, une production de Francis
Caste du studio Ste Marthe, qui
avait déjà fait les Sna-Fu et Kickback notamment.
Welcome
To Derry est génial aussi, lent
avec un joli jeu de guitare, peut-être est-ce ça ce qu’on nomme crossover, une
musique puissante quelque part à mi-chemin entre trash, punk et hardcore.
Mention spéciale aussi à Meat Trick
qui commence la galette avec plus de 5 minutes de violence, de puissance et de
rage.
Petite pause, nécessaire,
avec Autopsy / Agony qui permet certes de
souffler mais de garder cette ambiance spéciale, de film d’horreur, de série B,
malsaine, dérangeante…
Mais difficile de ne pas apprécier ce nouvel Ep de BZp
tant il est extrême dans tout : sa musique, son illustration, le son et
l’ambiance…
On n’en a pas parlé mais la
pochette est signée Bouzikov, il s’inscrit donc dans une
liste d’illustrateurs impressionnants : Andrei Bouzikov mais aussi et surtout Ed Repka.
La version cd est vendue
avec le livre de Zaroff : Héca-Tomb,
un roman porno-gore par un auteur majeur dans le style (aïe ! je ne
connaissais pas). Cela me rappelle quelque-part le concept du groupe métal Proton Burst qui avait sorti un album dans
les années 90 qui s’accordait avec une Bd (La
peur, si ma mémoire est bonne).
C’est une bonne surprise de
découvrir que Sunset Radio est un
groupe italien, c’est une vraie surprise car le groupe sonne comme un groupe
californien avec un très bon son qui plus est (il a été enregistré au studio 73 par Riccardo Pasini). Et puis les groupes punk italiens ça ne court pas
les rues…
On a donc le droit à 9
morceaux de punkrock mélodique et une version acoustique d’un des morceaux déjà
présent pour finir l’album. Un joli titre au passage bien accompagné par une
voix féminine.
Je dois avouer que l’ensemble
est très classique sans grands risques mais est plutôt plaisant rappelant au
passage les allemands de The Donots
ou peut être aussi les suisses de Hateful
Monday, notamment pour la voix, je ne cite pas, du coup, toutes les
références américaines telle The Ataris
dont le groupe se rapproche aussi beaucoup mais le cœur y est quand même !
Quelques bons morceaux
comme UpsideDown
ou Surrounded mais il manque tout de même
quelque chose pour que cet album soit vraiment bon peut être des compos plus
originales et personnelles ou un grain plus accrocheur que ce soit dans la voix
ou dans les morceaux qui sont vraiment très calibrés pour que ça fonctionne.
A la vue des photos qui
traînent à droite à gauche on se rend vite compte que le groupe à l’air de se
lâcher sur scène.