samedi 21 mars 2020

UNTITLED WITH DRUMS – Hollow




UNTITLED WITH DRUMS – Hollow
Araki Records / Atypeek Music
8/10

Nous sommes en plein retour dans les années 90 et c’est un vrai plaisir. Ces années ont forgé ma culture et j’écoute encore en boucle les albums de cette décennie. Evidemment il y a dans tout ça un lien avec l’adolescence, les années de découverte et je ne doute pas que les lycéens actuels auront à cœur de partager les mêmes réflexions dans 25-30 ans. Mais il faut reconnaître que les années 90, musicalement pour les gens qui aiment le rock c’était quand même top.


On avait déjà parlé de Untitled With Drums il y a trois ans, lors de son premier EP (https://lesreveriespunkrock.blogspot.com/2017/07/untitled-with-drums-st-wd-ep.html), de son drôle de nom et, voici donc aujourd’hui Hollow, son premier album. Le visuel est réussi, sobre et efficace il me rappelle un peu ceux d’Ez3kiel il y a quelques années.


Ce premier LP offre dix titres captivants et sans aucune fausse note et pour ceux qui se rappellent S/T  W/D la surprise se fait rapidement car le groupe a quelque peu évolué depuis, d’un rock penchant vers le grunge aux accents Soundgarden / Alice In Chains il a évolué vers quelque chose de plus personnel, plus lourd aussi en terme de son. La musique du quintet clermontois est précise et envoutante rappelant les atmosphères que pouvait générer Year of no light (Amazed ou Silver). L’ensemble est donc posé sur un rythme contenu et maîtrisé si l’on excepte Stasis, qui se révèle furieux, ou Play with Fire, le morceau qui ouvre l’album et se révèle le plus énergique.

Clairement il y a une histoire d’ambiance fait d’un assemblage de mélodies et de puissance et quand on y accroche c’est super plaisant (Hex ou Revolve). Jamais dans la précipitation le groupe sait installer son style, le rythme est posé et la musique prend de la puissance et de la lourdeur (Heirs).



Il y a donc cette atmosphère très 90 je trouve, qui me rappelle aussi le aftertaste de Helmet en version aérienne. Sur album ces 11 titres matchent parfaitement et il sera plaisant de les découvrir prochainement sur scène (si notre virus nous en laisse l’occasion) où cette atmosphère doit être décuplée.



J. NeWSovski





vendredi 20 mars 2020

Morceau - Oz One

Nouveau morceau de Oz One issu d'une collaboration avec Kickban, ça s'appelle Buried in the past

mardi 17 mars 2020

PATRICK NINJAAA ! – The journey Begins (EP)




PATRICK NINJAAA ! – The journey Begins (EP)
Clac ! Records

Mon dieu quel nom de groupe ! A mi-chemin entre Patrick Sébastien et les Tortue Ninja voici Patrick Ninjaaa ! Pas de fanfaronnerie ou de dégustations de pizzas car ici on navigue dans un punkrock direct et agrémenté de nombreuses mélodies.

Ce six titres met en avant des sonorités nouvelles ou tout du moins peu communes dans le style avec du clavier (Go Punk Yourself) qui se révèle assez intéressant dans son utilisation. Idem, le groupe aime mélanger grosses guitares et filtres sur le chant façon Beastie Boys période Intergallactic avec le titre Retroloving. Les titres sont rythmés et entrainants (Go Punk Yourself) et, comme l’annonce directement le groupe, invitent à danser. Et c’est vrai.

Il y a un peu de Carving sur le titre The Inner Flame, notamment sur le chant et la façon de faire monter le morceau. Mais mon titre préféré reste l’instrumental L’art du camouflage, non pas que je n’aime pas le chant mais ce morceau a réussi à m’emporter dans son univers, il est prenant, rythmé et varié. Et l’art du camouflage ça c’est ninja !

Belle surprise que ce 6 titres qui au final se révèle trop court. Il faudra suivre les prochaines productions de se groupe avec attention parce qu’il fait preuve de talent mais aussi d’originalité. En attendant je retourne me faire un shinobi sur mon arcade maison !

J. NeWSovski






lundi 16 mars 2020

morceau - Chaviré


Un seul et long morceau (32 minutes) des Nantais de Chaviré.


jeudi 12 mars 2020

MALADROIT – Steven Island (EP)



MALADROIT – Steven Island (EP)
Monster Zero


Je pensais le projet Maladroit un peu mis aux oubliettes mais quelle bonne nouvelle de voir le groupe nous sortir cet EP plutôt original. Avant de parler des quatre titres il est peut-être important de rappeler que Maladroit est un des groupes parallèles de Till (Guerilla Poubelle) et d’Olivier (Dead Pop Club) dans lequel ils alternent le chant qu’il soit en français ou anglais. Par ailleurs les textes sont légers et rafraichissants.

Et, en ce début 2020, soit 5 ans après Freedom Fries and freedom kisses, le quatuor parisien revient avec un 4 titres qui rend hommage aux œuvres de Steven Spielberg

Ainsi le premier titre Darwin’s got our back parle de la peur des requins et par là Les Dents de la Mer. L’alternance des voix, celle éraillée de Till et celle très mélodieuse d’Olivier fonctionne à merveille. 

Il sera aisé de reconnaître Jurassic Park à travers Raptor Lover, un titre bien rythmé très Ramones dans l’esprit.

La surprise vient de Exploration team où intervient Forest Pooky et sa voix si caractéristique. Un morceau super efficace dynamique qui propose une belle rupture sur sa seconde partie.

L’hommage indispensable à ET se fait sur le dernier morceau Communication Fuck Up, j’aime bien l’alternance des voix, les lignes de basses bien senties et le break final.



Ce petit 4 titres est une belle réussite, un vrai bon moment de punkrock léger et mélodique qui ravira tout le monde. On va surveiller les dates de tournée !

J. NeWSovski