La douceur angevine semble propice à l’inspiration musicale, ces derniers mois les sorties d’albums s’y sont succédées (Fragile, Tiny Voices, Bermud, Lane, Beastly…). C’est aujourd’hui le tour de Do Not Machine de nous présenter son deuxième opus qui sort cette-fois-ci dans un contexte bien meilleur avec une belle release partie au Chabada.
On s’était rencontrés à la sortie de Heart
beat nation, en 2020 en plein COVID, avez-vous réussi tout de même à
défendre l’album sur scène ?
C’est exact. Le premier album est
sorti en nov. 2020 pendant le second confinement. L’année 2021 a ensuite été
marquée par nos doutes, comment défendre ce premier disque et comment rebondir.
Du coup, on a peu joué pour ce premier disque au profit de temps passé à
composer notre second disque.
Pour celui-ci, il commence à y avoir quelques dates et
notamment une à Paris avec La Faiblesse, est-ce important pour vous de
retrouver la scène ?
Quel a été votre processus de composition pour ce
deuxième album ? êtes-vous partis dans la continuité du précédent ou
avez-vous composé différemment ?
La réponse ne sera pas très originale :) Comme beaucoup de groupes, chacun
arrive au local avec une idée, un riff, une mélodie de chant, et ensemble on
fait tourner, on construit, on étoffe jusqu’à être tous satisfaits du rendu. On
avait fait comme ça pour le premier, on a fait comme ça pour ce second disque…
Et l’on fait comme ça avec tous nos autres projets aussi:)
Sur les premières écoutes j’ai l’impression que,
notamment sur sa deuxième partie, Celebrations of the end sonne
davantage aérien et post-punk que Heart beat nation, est-ce juste
une sensation ?
Tout à fait d’accord avec toi. Sans que cela soit quelque chose que l’on se
soit imposé, on a sans doute inconsciemment écouté nos envies lors de la
composition, et ça tendait parfois vers des parties plus aériennes, plus
ambiantes comme tu le décris.
Vous êtes partis sur le même principe d’enregistrement
que pour le précédent, à savoir enregistré par Camille et mixé
ensuite par J.Robbins. D’ailleurs où et comment l’avez-vous
enregistré ?
C’est ça. On l’a fait en plusieurs sessions. D’abord le basse-batterie en
studio. Puis quelques temps plus tard, en plusieurs fois encore, les guitares
dans le local de répétition. Et enfin les voix, là aussi dans le local. Le tout
piloté par Cam avant qu’on envoie à J. Robbins, à qui l’on fait
confiance depuis longtemps maintenant pour mixer une musique comme la nôtre.
Pouvez-vous nous éclairer sur le nom de ce nouvel
album ?
C’est une ligne d’un des morceaux, sur « a
new love ends ». A la
réflexion, ça faisait écho à la période que l’on avait vécu avec tout ce bazar
covid… Et la sensation d’un renouveau.
Qu’abordez-vous comme sujets dans vos textes ?
Les messages sont divers et variés : constat mélancolique du monde mais
aussi des échos ou des réflexions sur des choses vues ou vécues.
Comment s’est fait le choix de l’artwork ?
Avec des gens de confiance… Les mêmes artistes (Julie Cice et Pascal
Darosa) que pour le visuel du premier. On y voit même un lien assez direct,
dans la continuité.
Avec deux albums au compteur désormais, comment se
fait votre choix des titres pour les concerts ? Y a-t-il des morceaux que
vous écartez très rapidement car plus difficiles à jouer ?
On choisit surtout ceux qui nous plaisent, sans trop réfléchir. Ensuite on
voit si on s’en sort pour les interpréter. Et si ça colle, alors on les inscrit
sur la setlist :)
Qu’en est-il de vos groupes respectifs ? Last Time
Vodoo ? Zenzile ? Il me semble que le nouvel album de Daria ne
devrait pas tarder ?
Zenzile s’apprête à fêter ses 30 ans en
2025… Ça va être énorme !! Et Daria s’apprête à sortir son 5ème album à
la rentrée 2024.
Liens :
https://www.facebook.com/donotmachine/
https://donotmachine.bandcamp.com/
https://nineteensomething.bandcamp.com/album/do-not-machine-celebrations-of-the-end-lp
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