mardi 25 avril 2017

WHALES AT THE CROSSROADS – Sea turns to red (EP)



WHALES AT THE CROSSROADS – Sea turns to red (EP)
Blackout Prod
4.5/5

J’adore la pochette de ce 5 titres, juste magnifique, tout comme le logo du groupe. On le sent dans une démarche de produit de qualité et pour le côté visuel c’est réussi. Derrière ce nom bien mystérieux se cache un groupe d’Epinal qui joue du stoner et que l’on sent influencé par Fu Manchu et Red Fang mais avec un soupçon de background punk indé derrière. On retrouve d’ailleurs Nico, chanteur et guitariste, qui officiait auparavant dans The Early Grave, un très bon groupe indie.

 5 titres qui nous plongent dans une atmosphère prenante, avec un gros son pris dans des boucles de mélodies avec des guitares incisives. On ressent certes les influences précitées mais le groupe a assez de personnalité pour apporter sa touche, de ce fait Cold Steel est un joli mélange de stoner et de rock indie. J’aime la puissance exprimée mais aussi l’immersion qui nous est offerte. Pour sûre elle doit être d’autant plus captivante en live.

Un court mais intense Ep qui annonce l’arrivée d’un groupe prometteur à suivre évidemment de près.

J. NeWSovski





dimanche 23 avril 2017

THE FLATLINERS – Inviting light



THE FLATLINERS – Inviting light
Rise Records
8/10

The Flatliners est depuis quelques années, un des groupes majeurs de la scène punkrock internationale. Les canadiens ont su évoluer tout au long de leur carrière, délaissant les plans ska du départ pour un punkrock plus direct et addictif. Inviting Light, leur nouvel et 5ème album se montre pourtant déroutant même s’il reste dans la logique de l’évolution du groupe.

Ici le rythme s’est ralenti, le groupe s’est assagi. On trouve donc beaucoup de morceaux en mid-tempo et sans que l’ensemble soit mauvais on le ressent plutôt comme plus ouvert et accessible.

Mammals qui ouvre l’album et définit globalement le style de l’album, plus en retenue que les précédents, bien plus accentué sur les mélodies, on attend le moment où ça va exploser sans que cela n’arrive. Cependant les morceaux plaisants se succèdent, Indoors par exemple aux riffs de guitares accrocheurs avec toujours la même folie dans la voix de Chris Cresswell ou encore Unconditionnal Love avec sa montée assassine, qui reste pour moi un des grands moments de l’album ou la magnifique Chameleon Skin. Oui il y a des très beaux titres, et pour quelqu’un qui apprécie les morceaux lents, posés il y a moyen de se faire plaisir.

Le problème d’Inviting Light réside plutôt dans le fait que jamais on ne retrouve un morceau qui balance du lourd tout du long comme sur Dead Language. La puissance est retenue et ne se dégage que par à-coups comme sur Infinite Wisdom qui est un très bon titre, plein de rage mais qui aurait pu vraiment pu être magnifique s’il avait lâché les chiens sur toute sa durée.

Alors expérience unique ou évolution du groupe ? Toujours est-il qu’Inviting Light est un très bon album si l’on accepte le fait que le groupe ait ralenti le rythme et décidé de poser ses mélodies de façon plus calme. Je m’attendais à un album dans la veine des précédents, et passé les premières écoutes teintées d’une légère déception, je dois tout de même avouer que c’est un album vers lequel je reviens avec plaisir.

J. NeWSovski

Titre préféré :                     Unconditional Love



samedi 22 avril 2017

Clip - Stupid Karate

Baaam c'est au tour de Pet Sematary des Ramones d'être mis en clip par les branleurs de Stupid Karate

vendredi 21 avril 2017

WELCOME NOISE – Marathon



WELCOME NOISE – Marathon
Opposite prod / Traquenard Prod / Est ce que le public est content ?
7.5/10

Welcome Noise est un groupe d’Orléans monté il y a 6 ans en parallèle de Béèleska, groupe de skapunk, comme son nom l’indique.

Je dirais que Welcome Noise joue du punkrock influencé par les groupes des années 90-2000 dont pas mal viennent aussi d’Orléans à savoir les Gravity Slaves, Keneda, Fake Hippy, Shaggy Hound… Soit du noisy punk aux mélodies fines et subtiles.
De jolis morceaux parmi lesquels je note contrarié ou The Laying elderly et le reflet de travailler des mélodies (Red Night) tout en bousculant aussi un peu le public avec des titres plus incisifs et rentre-dedans comme Cold Alcohol Silence.

La jolie pochette et le titre Marathon cachent aussi un parcours qui fut visiblement compliqué pour sortir cet album. Les enregistrements datent d’octobre 2014 et mai 2015 pour une sortie de toute évidence récente, ce qui laisse peut-être entrevoir de nouveaux titres. Je reviendrai juste pour féliciter le superbe artwork de Jean Michel Ouvry qui a réalisé un digipack sublime.


J. NeWSovski

Titre préféré :                     Contrarié

https://www.facebook.com/welcomenoise/



jeudi 20 avril 2017

Clip - Quitters

Les Quitters viennent de sortir un nouvel EP, petit clip de Why should we burn our lives, histoire de se mettre dans le bain.

mercredi 19 avril 2017

WESTERN ADDICTION – Tremulous



WESTERN ADDICTION – Tremulous
Fat Wreck Chords
8.5/10

J’ai de moins en moins le temps de chroniquer des groupes américains et pourtant j’en écoute toujours un grand nombre et avec autant de bonheur. Je suis donc tombé dernièrement sur le nouvel opus de Western Addiction. Il y a deux ans j’avais parlé du petit EP 3titres I’m Not The Man rappelant au passage que depuis Cognicide en 2005 le groupe n’avait rien sorti d’autre.

Ce nouvel album est juste un concentré de punkrock rapide, énergique et d’une puissance déraisonnée, le premier titre, Clatter and Hiss en est d’ailleurs une belle représentation. Et par-delà, tous les titres sont bons, sortants des carcans mais rappelant au passage des groupe comme Only Crime ou Strike Anywhere. Le groupe se paie même le luxe, lors du dernier titre, Your life is precious, d’une belle ballade à l’américaine d’une rare intensité qui ferait au passage une jolie bande originale de film, un morceau dédié à David Jones, le chanteur d’Enemy You, décédé il y a deux ans.

Il y a de nombreux points communs entre les voix et la façon de chanter de Jason Hall et de Russ Rankin (Only Crime et Good Riddance) au point de parfois confondre les groupes (Righteous Lightning). D’ailleurs les groupes partagent aussi la même ligne directrice, celle d’aller droit au but en faisant un maximum de bruit.

Produit par Joey Cape et sobrement illustré d’une photographie signée par le Belge Thierry De cordier, Western Addiction se rappelle à notre bon souvenir avec un album énergique et direct.

J. NeWSovski