mercredi 4 août 2021

PERMANENT RUST – Maximum Downhill (EP)

 


PERMANENT RUST – Maximum Downhill (EP)

Green And Grey records

 

Projet de Nasty Samy (second Rate, Hellbats, Black Zombie Procession…) qui remonte à… 2010 ! Alors que l’enregistrement prenait la poussière, il a profité du confinement pour mixer tout ça et voici Permanent Rust. Pour ce projet il est accompagné de Jérôme (Poison State, Black City Babies…) qui a enregistré la batterie et le chant, Nasty se chargeant de la basse et la guitare. Et la pochette est l’œuvre de Franck Frejnik, que les gens de ma génération amateurs de fanzines et revues doivent bien connaître. Le groupe se veut un hommage au skate punk des années 90. Ça tombe bien c’est mon style préféré !

 

Cinq titres pour une petite quinzaine de minutes, et je suis traversé par un sentiment ambivalent tant j’aime bien le style et je trouve que musicalement le groupe tient bien la route avec des titres super intéressants comme call of the wild ou On My Own qui sonne comme les (très vieux) No Use For A Name, tant je reste sur ma faim avec le chant trop linéaire et qui manque totalement d’énergie, la voix est intéressante avec ce petit grain, ce voile intéressant mais à aucun moment elle n’arrive à m’emporter sur les morceaux. Rapide et mélodique, le groupe a tous les atouts en main et un morceau comme Back To The Old Ways est vraiment intéressant me rappelant même mon groupe culte de chez culte : TOMY. Je pense aussi à Good Riddance sur Killing Time, pour ce mélange de vitesse, puissance et mélodie. Tout se termine avec le très mélodique Romance with the devil, totalement dans l’univers Nasty Samy.

 

A découvrir, surtout pour les vieux qui portent les années 90 haut dans leur cœur !

 

J. NeWSovski

https://permanentrust.bandcamp.com/releases

  

lundi 2 août 2021

samedi 31 juillet 2021

BIG BATCH – We’re back

 


BIG BATCH – We’re back

Minimal Chords

 

Big Batch est un trio Lyonnais formé des cendres d’Almond’s Drive. La petite particularité, qui se fait d’ailleurs de plus en plus rare, c’est que le batteur est aussi le chanteur, il y avait quelques groupes dans les années 90 avec ce type de formation (Satanic Surfers, Seven Hate, Snuff, et encore avant les Hard Ons…) mais la mission est assez ardue et que ce soit Rodrigo ou Seb les deux ont délaissé la batterie pour se concentrer uniquement sur le chant.


Big Batch joue donc du punkrock teinté de powerpop, le groupe ne joue pas trop vite (contrairement aux groupes cités juste au-dessus) mais cherche à placer des mélodies comme sur Ego’s Falling dont les chœurs sont bien posés, la guitare est joueuse. La recette est à peu près la même sur Blowing Up et je trouve que les Lyonnais ont pas mal d’inspiration pour composer des titres accrocheurs (Such a good day).


J’aime bien As long as we are here dont le refrain, quelque part à la manière de Dropkick Murphys, se veut fédérateur. On retrouve aussi des morceaux plus bruts et plus rock comme My Legacy ou davantage pop comme accross the roof.



We’re Back est donc un bon album, assez varié explorant plusieurs versants de la montagne punkrock, l’ensemble est intéressant. Le son aurait peut-être mérité d’être meilleur (notamment la mise en avant de la voix, mais Big Batch est un groupe à découvrir et à suivre.

 

J. NeWSovski

 

 

http://www.bigbatch.fr/

https://m.facebook.com/Big-Batch-Rock-Band-103633581627781/

 

vendredi 30 juillet 2021

jeudi 29 juillet 2021

mardi 27 juillet 2021

JIM WARD – Daggers

 


JIM WARD – Daggers

Dine Alone

 

Pour présenter Jim Ward aux lecteurs qui seraient passés à côté de l’artiste, il s’agit de l’ancien guitariste fondateur d’At The Drive In (pourtant absent lors de leur réunification) ainsi que chanteur et guitariste de Sparta, il a aussi un autre projet davantage country/americana avec Sleepercar.

 

Lors de l’annonce de son projet solo je m’attendais à un projet acoustique comme d’autres artistes le font souvent et dans ce sens je me suis fait tromper par le premier morceau, Day By Day, et son introduction juste en guitare et chant mais celle-ci s’emballe sur sa deuxième partie. On comprend alors qu’il s’est entouré d’autres musiciens, en l’occurrence du batteur de Thursday et du bassiste de Incubus. Mais étant le compositeur de la musique et des lyrics, cela reste son projet perso.

Blink Twice qui enchaîne se rapproche davantage de l’univers Sparta avec son jeu de guitare et les envolées lyriques caractéristiques, un très bon morceau. Jim Ward sait alterner le rythme et les ambiances sur ses morceaux ainsi on retrouve de l’énergie sur I Got A Secret, qui fait office d’interlude inversée au milieu de l’album et voit le featuring de Shawna Potter de War On Women. On retrouve aussi de l’énergie sur Polygraph, des mélodies accrocheuses (Electric Life). Mais là où je le préfère c’est quand il développe ses atmosphères douces et poétiques (keep on failure, le meilleur morceau à mon goût, foreign currency ou safe pair of hands) qui se rapprochent beaucoup de l’esprit Sparta.

 

Au final je trouve Daggers intéressant, un ton en dessous tout de même des albums de Sparta tellement puissants dans leur intensité, Jim Ward aborde peut-être davantage d’espace sur ce projet solo, plus rock. Il demeure un très bon album qui devrait ravir les fans de Sparta.

J. NeWSovski

 

 

https://jimward.bandcamp.com/album/daggers