mardi 3 novembre 2020

THE MENZINGERS – From Exile

 


THE MENZINGERS – From Exile

Epitaph

 

Idée intéressante que celle de combler le vide laissé par l’annulation des concerts par la réinterprétation de morceaux en versions acoustiques. Nombreux artistes se sont prêtés à l’exercice et bon nombre de vidéos sont venus combler nos longues journées confinées. Ainsi The Menzingers s’est aussi prêté au jeu et a refait Hello Exile, leur dernier album en date. Pas mon préféré mais le résultat peut se montrer assez pertinent au final.

 

Je m’attendais à une version très mélancolique voire larmoyante et c’est plutôt une belle surprise. Ce from exile, titre sympa en référence directe au confinement, permet même de revoir différemment ce dernier album dont j’attendais bien mieux à sa sortie.

Ainsi America, dans cette version plus posée, permet de mieux mettre les textes en avant, cette Amérique de Trump pleine de contraste. « America I love you but you’re freaking me out ».

Dans un style très americana avec guitare folk et harmonica, High School Friend, est plutôt plaisante et j’aime bien aussi I can’t stop drinking que je trouve très belle. Elle est lente et l’apport du violon en fond la rend vraiment touchante, c’est aussi le cas de London Drug, toute en douceur avec son refrain accrocheur. Strawberry Mansion me fait un peu penser à du Antiflag accoustique, elle est rythmée et définitivement très punk.

Seul le chant ou tout du moins son traitement pêche un peu sur cet album, comme si Greg Barnett s’était enregistré dans sa salle de bain et que le mixage n’avait rien fait derrière. Au final cet album passe vite et bien et donne envie de réécouter l’original et davantage se pencher sur les textes.

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    I can’t stop drinking

 


https://themenzingers.bandcamp.com/album/from-exile



samedi 31 octobre 2020

jeudi 29 octobre 2020

LANDOWNER – Consultant

 


LANDOWNER – Consultant

Born Yesterday

 

LANDOWNER est un groupe originaire du Massachusetts emmené par le charismatique chanteur Dan Shaw. Après un premier essai "Blatant" passé plutôt inaperçu, l'heure de la reconnaissance est peut-être venue pour les Américains avec la sortie d'un deuxième album "Consultant" particulièrement réussi.

 

LANDOWNER joue une sorte de punk minimaliste, une musique très structurée, nerveuse et répétitive parasitée avec malice par le chant de Dan Shaw. Le frontman du groupe prend en effet un malin plaisir à déformer sa voix, à varier les intonations. Cette liberté, ce chaos vocal tranche avec la musique, très maîtrisée. "Victim Of Redlining" débute l'album tambour battant. Basse bodybuildée, rythme répétitif, chant agressif, tout le savoir-faire de LANDOWNER est présent dès l'entame de l'album. "Being Told You're Wrong" et "Eternal Youth", autres titres toniques et brefs, s'inscrivent dans la même veine. Le quintet sait également ralentir la cadence et s'aventurer sur d'autres chemins comme le prouve "Phantom Vibration", titre mid-tempo un peu plus décalé et complexe. "Swiss Pavilion" séduit par son changement de direction en plein milieu du morceau. "This Could Mean Something" joue quant à lui beaucoup sur les variations de tempo et les ruptures. "Confrontation" prend étonnamment une tournure plus new-wave et binaire. Dénuées d'effets et de larsens, les chansons de LANDOWNER s'avèrent terriblement efficaces. Sur les 7 minutes mécaniques de "Mystery Solved", la voix de Dan Shaw rappelle la gouaille des anglais de SLEAFORD MODS. Après cette longue expérimentation, l'urgence reprend vite le dessus sur le fulgurant "Ordinance". "Old Connecticut Money" et sa ligne de basse imparable évoque URANIUM CLUB.

 

Avec ces 12 titres parfaitement balancés et dépourvus d'artifices, LANDOWNER signe un deuxième album impeccable.

 

 

Mr Caribou

 

Titre préféré :                                Phantom Vibration

https://landowner.bandcamp.com/album/consultant




mardi 27 octobre 2020

Morceau - Dave Hause

Dave Hause est de retour avec cette reprise de Dillinger Four. Superbe chanson dans laquelle intervient Lilly Hiatt

samedi 24 octobre 2020

THE KONBINIS – It’s all decay

 


 

THE KONBINIS – It’s all decay

J’ai reçu mi-août cet album des Konbinis, je l’ai un peu oublié par la suite puis en le réécoutant par hasard j’ai pensé avoir affaire à un groupe américain. Le son est propre, c’est bien fait, assez explosif tout en envoyant de grosses mélodies. Une belle machine en sorte avec la surprise que le groupe ne vient pas de San Francisco mais de Rennes.

 

Le trio s’appuie sur des mélodies catchy façon Green Day (Worth Nothing) et des riffs qui pourraient me rappeler Millencolin (Melancholy). Le chant de Simon est bien maîtrisé avec un superbe accent, quant aux chœurs de Marion ils apportent une petite touche d’originalité, toujours sympa d’avoir une touche féminine dans un groupe. The Konbinis dégage un petit parfum de la fin des années 90, de la vague punk mélo qui m’a bien bercé (et continue toujours) rappelant aussi Teen Idols ou des groupes de chez Lookout records avec un côté assez fun et détaché. Ainsi des titres comme Exile Libertalia ou Hikikomori envoient énergie, vitesse et bonne humeur, une combinaison vraiment efficace. Et quand il s’agit d’accélérer les Rennais savent envoyer du gros (Not my vote (not my president)).

Au passage bel artwork façon arcane majeur de jeu de tarot marseillais. Joli et original.

 

It’s all decay de The Konbinis est donc une bien belle surprise, une belle découverte que je ne peux que recommander aux amateurs de punkrock mélodique comme on en faisait il y a 20 ans.

 

J. NeWSovski

 

Morceau préféré :                                    Hikikomori

 

https://thekonbinis.bandcamp.com/

https://fr-fr.facebook.com/konbinis/