Voici Else But Here par I Against I
jeudi 16 juillet 2020
mercredi 15 juillet 2020
JEFF ROSENSTOCK - No Dream
JEFF
ROSENSTOCK - No Dream
Quote
Inquote
Pourtant
déjà auteur de trois albums, la musique de JEFF ROSENSTOCK
m'était jusqu'à présent complètement étrangère. En plein confinement, le
new-yorkais a eu la bonne idée de prendre tout le monde par surprise en
publiant un album enregistré chez lui, en condition live. Et cerise sur le
cadeau, les 13 titres que compte ce quatrième album sont excellents. Dans un
registre pop-punk, JEFF ROSENSTOCK se montre très créatif et efficace.
L'Américain fait d'abord dans l'urgence et la fureur avec "NO TIME"
expédié en moins d'une minute. Les gros riffs et les refrains imparables font
également merveille sur "Nikes
(Alt)" ou encore "Scram",
assez proche du skate-punk des années 90. Après ce début en fanfare, JEFF
ROSENSTOCK
calme un peu le jeu sur le vibrant "NODREAM".
D'abord assez doux et dénué de toute rythmique, le morceau se transforme
subitement en brûlot punk. Bien ancrée dans le punk, la musique de JEFF
ROSENSTOCK
est d'une richesse mélodique incroyable. L'introduction délicate de "State Line" ou encore le chant de
gang de "Fame" et "Leave In the Sun"
en sont la meilleure preuve. Les débuts de titres surprennent la plupart du
temps et sont assez soignés. Avec "Old Crap",
on pense d'abord tenir une belle ballade acoustique lo-fi. Mais finalement, au
bout d'un peu plus d'une minute, sabotage ou pas, la machine punk-rock se met
en route. NO DREAM ne faiblit pas et les perles de punk-mélodique s'enchainent
avec "***BNB" ou encore
"Monday At The Beach". JEFF
ROSENSTOCK
sort un peu du format habituel sur les 6 dernières minutes de "Ohio Tpke", titre nerveux qui clôture
l'album dans la douceur d'un piano un peu bancal.
Particulièrement
inspiré, ce quatrième album studio de JEFF ROSENSTOCK est une belle réussite
pop-punk. Une musique à l'énergie communicative qui mélange avec talent rage et
mélodies.
Mr Caribou
Morceau préféré :
Nodream
mardi 14 juillet 2020
lundi 13 juillet 2020
dimanche 12 juillet 2020
vendredi 10 juillet 2020
INTENABLE – Envier les vivants
INTENABLE
– Envier les vivants
Guerilla
Asso / Fireflies Fall
C’est avec Quatrième Mur que
j’ai découvert Intenable, un peu tardivement me diront certains, mais
je dois avouer que j’ai été rapidement charmé par ce groupe formé d’anciens Nina’school.
J’ai aimé cette fraîcheur que le groupe dégage et aussi le subtil côté poétique
qui en émane.
Cette
version 2020 d’Intenable se veut un peu chamboulée avec l’arrivée d’un nouveau
bassiste (Thibaut) et donc le glissement de Clem à la guitare.
On retrouve
dès les premières notes de l’époque
le son et les accords de guitares caractéristiques d’Intenable. Il y a peu
de groupes que l’on reconnait aussi rapidement avant même que la voix n’arrive et,
sans que ce morceau ressemble à ceux des précédents albums, il possède la
touche unique et irrésistible du groupe Bordelais. J’aime la rythmique du
refrain, les paroles bien trouvées. Ce morceau commence juste parfaitement ce
troisième album.
J’aime le
côté mélancolique qui émane des chansons et certaines semblent habitées, la fin
de l’époque avec ses longues mélodies mais
aussi Ensemble, en cendres très aérienne
sur son traitement.
Les paroles
se veulent engagées que ce soit sur le plan social et donc politique c’est le
cas sur Le portrait de Marcel qui
fait référence au mouvement Gilets Jaunes ou encore Une cravate
ou une corde. Beaucoup d’intensité dans la première citée avec
un décalage intéressant, je trouve, entre paroles et musique.
Il y a un
côté Justine
sur L’aube des vaincus, peut-être aussi sur Mono-tone, je suis d’ailleurs moins fan de
ce titre, même si c’est l’un des plus rythmés, il remuera certainement en
concert mais sur cet album je le trouve en léger décalage.
J’aime
beaucoup les chœurs d’Antho, le ton éraillé de sa voix fait des
merveilles derrière (Nuées
ardentes). J’en profite pour placer qu’il est omniprésent sur la
scène punk actuellement entre sa présence dans Guerilla Poubelle,
Quitters,
Intenable
donc et aussi son projet solo Mauvaise Pioche dont le nouvel album va débarquer
très vite.
J'aime beaucoup aussi à la renverse, qui voit le featuring de Peno de The Traders (un sacré groupe !), sa voix est juste parfaite dessus.
Avant de
conclure je ne peux qu’être soufflé par le dernier morceau Mer
Morte, qui me fait le même effet qu’Elégie sur Quatrième Mur. Un morceau d’une terrible
intensité, on sent de la douleur et de la nostalgie dans les textes qui semblent
parler du décès d’une personne très proche (Mère ?) et, entre les mélodies
et les chœurs ce morceau est sublime. Un grand moment qui rend Intenable si singulier
et irrésistible. Bien plus qu’un simple groupe de punkrock.
Je noterai
aussi la superbe pochette de l’album faite par Arya Prznierska, l’insert du vinyle est du même acabit ce
qui en fait un bien bel objet. Quant au son, on félicitera le travail de Guillaume Doussaud du Swan Sound Studio, le mastering de Thibault Chaumont et le mixage par Amaury
Sauvé,
qu’on ne présente plus, est aussi excellent.
Le
punkrock français chanté dans notre langue possède un véritable réservoir de
groupes passionnants. Dans des styles proches j’adore Guerilla Poubelle et
Justin(e) et, avec ses deux derniers albums, je dois avouer
que je place Intenable dans le trio. Le groupe bordelais possède un incroyable
talent pour composer de superbes morceaux. Un très grand album tout simplement.
J. NeWSovski
Morceau préféré :
Mer
Morte
mercredi 8 juillet 2020
Inscription à :
Articles (Atom)