vendredi 17 avril 2020

Morceau - Elm Tree Circle



Drôle de coïncidence, alors qu'on présentait le groupe Violent Soho il y a quelques jours, voici Violent Soho on the mood, le nouveau morceau d'Elm Tree Circle dont le nouvel album est prévu pour le 11 mai chez Krod Records.



jeudi 16 avril 2020

BODY COUNT – Carnivore




BODY COUNT – Carnivore
Century Media
8.5/10

Il fut une époque, pas si lointaine, où ce courant musical, subtilement appelé Fusion, a tout dévoré sur son passage. Le nombre de groupes qui ont émergé mélangeant gros rock et chant hip-hop a explosé, pour n’en citer que quelques-uns on parlera de Rage Against The Machine, Downset, Senser, Urban Dance Squad, la cultissime B.O. de Judgment NightBody Count s’était fait une belle réputation notamment avec son premier album dont le morceau Copkiller avait été censuré.

Et puis, Body Count a été marqué tout au long de son existence par les décès : BeatMaster v en 1996, Mooseman en 2001, D.Roc en 2004. Ces événements semblent avoir durci le groupe et les derniers albums sont justes excellents, bruts et impactants que ce soit Manslaughter ou Bloodlust.


Carnivore est le 7ème album et fête les 30 ans d’existence du groupe. On retrouve les mêmes ingrédients qui ont fait le charme des deux précédents : du gros son et du groove (Carnivore et Thee Critical Beatdown).
La liste des invités envoie aussi du lourd entre le bon pote Jamey Jasta (Hatebreed / Icepick) sur Another Level, Dave Lombardo (Slayer) sur Colors, Riley Gale (Power Trip) sur point the finger et aussi de façon surprenante Amy Lee (Evanescence) pour un morceau très mélodique mais néanmoins intéressant (When I’m gone).
J’aime aussi cette façon qu’à Ice-T de s’exprimer sur album de la même manière qu’en live. Il présente ses morceaux et je trouve ça génial. Aussi c’est un grand moment que de l’entendre présenter Ace of Spades de Motorhead qui sera par ailleurs superbement interprétée.


Plus que jamais Body Count est un groupe terriblement percutant et efficace qui a su évoluer pour devenir une énorme machine de guerre rendant les vieux albums (Born Dead notamment) pourtant cultes bien mièvres et tendres.

J. NeWSovski


Morceau préféré :                                    Thee Critical Beatdown



mercredi 15 avril 2020

Clip - Violent Soho

A force de traîner sur Internet on finit par trouver ce genre de trucs... 
Violent Soho et le titre Pick It Up Again

lundi 13 avril 2020

The GURU GURU - Point Fingers



The GURU GURU - Point Fingers
Grabuge Records
8,5 sur 10



Après tRuckks et MOLOCH-MONOLITH, Grabuge Records, le jeune label des trois LYSISTRATA, refait parler de lui avec the GURU GURU, troisième signature venant élargir un peu plus leur catalogue. Après un premier essai en 2017, les Belges signent leur retour en convoquant de nouveau le bruit et les harmonies. Groupe caméléon, the GURU GURU distille avec "Point Fingers" une musique de plus en plus complexe et technique. L'album s'ouvre dans une ambiance industrielle avec "Mache" (une amorce coupée pour le clip officiel) avant que les guitares explosives et les refrains fédérateurs prennent le dessus dans un style évoquant un peu leurs compatriotes IT IT ANITA. Plus noisy et math-rock, "Chramer" impressionne avec sa basse ronde et ses ruptures permanentes. Une recette que l'on retrouve avec succès sur un titre comme "Skidoo" au tempo très changeant.  The GURU GURU ne se donne aucune limite et explore une flopée de styles. Le groupe se permet d'aller sur un terrain plus indie-pop sur "Know No" et même folk sur l'apaisé "And I'm Singing Aren't I", une surprenante et courte ballade particulièrement réussie. Entre la douceur et la rage, the GURU GURU ne choisit pas comme l'illustre parfaitement "Origamiwise", morceau qui débute comme une petite ritournelle vite sabotée par des déflagrations noisy et des hurlements. Sur la post-punk "Delaware" ou la tranchante "Ex Alexander, les Belges montrent leur capacité à dénicher des refrains efficaces. Porté par une basse musclée et indomptable, l'album se conclut par un étonnant "Poverbrigade" au chant moitié parlé, moitié rappé et au solo de guitare un peu cradingue.


Créatif, parfois déroutant, "Point Fingers" est l'œuvre d'un groupe qui ne semble pas calculer et s'affranchit avec malice de tous les courants.


Mr Caribou


Morceau préféré :                                    Chramer








samedi 11 avril 2020

Clip - LANE

LANE vient de sortir son nouvel album sur Vicious Circle, voici Voices qui en est extrait.

jeudi 9 avril 2020

LAST NIGHT – Negative 384 400




LAST NIGHT – Negative 384 400
Viro Records
8/10

L’impression de circuler dans Paris dans une vieille américaine sur une bande son mixant punkrock, garage et new wave. Il fait nuit, ça sent la sueur. Les gars assis dans la voiture ne sont pas des tendres, le genre de mecs qui ont usé leurs instruments dans Action Falls Short, Jetsex, Frustration, Cavaliers, Brain Eaters, M*Sixteen, Hellmotel, Four Slicks… Et quand ils poussent le son c’est crade, ça sent la bière et le cuir (watch him die).


Last Night ça sent aussi le garage punk à l’ancienne (Fragile) mais surtout, et c’est flagrant dans cet album comparé au précédent, des sonorités new wave qui rapprochent le groupe des amis parisiens de Frustration. L’utilisation du clavier y est aussi pour beaucoup.

La balade se poursuit et on se croirait presque dans Drive sur l’étonnant Last Fight qui explore de nombreuses sonorités au point de nous laisser croire qu’on quitte la route et la nuit pour le Grand Ouest. Les sifflets, la trompette, l’ambiance… ce morceau est très riche.
La basse et les riffs de guitare sont entêtants (people’s lies - opposition) et devront certainement faire mouche sur scène.



Last Night est vraiment un groupe à part, qu’on pourrait rapprocher de Frustration, peut-être plus punk dans l’esprit mais non moins doté de mélodies assassines. A découvrir si ce n’est déjà fait !



J. NeWSovski

Morceau préféré :                                    Last Fight