mardi 19 décembre 2017
lundi 18 décembre 2017
CIRCLES – Démo 2017
CIRCLES – Démo
2017
Can I Say Records
4.5/5
Circles est un groupe formé de membres de One Thousand Directions, Sugarton, Cabaret
et Trouble Everyday, de Guillaume, le chanteur, notamment. On l’a
connu dans plusieurs groupes et dans des featurings sur plusieurs albums et à
chaque fois ça matche bien. Ce mec a une belle culture musicale et je dois
avouer que j’aime bien et le personnage et ses groupes.
Cette démo, au son un peu crade, se révèle être une belle bouffée d’air frais avec pas moins de 7 titres. Rats annonce le ton et la forme : du oldschool très 80’s, façon Minor Threat et consorts. On fait du neuf avec du vieux. Le chant de Guillaume, toujours si spécial, passe à merveille. J’aime aussi le fait que le groupe ne balance pas à pleine balle ses titres comme n’importe quel groupe de oldschool. Ça donne un joli mélange entre Minor Threat et quelque chose de plus lent plus posé, Fugazi pour rester dans la famille même si la comparaison est peut-être un peu trop poussée.
Ceci dit Love ou Movements
révèlent le même goût des mélodies, des plans alambiqués et au final ça marche
parfaitement.
Que ce soit
en mid-tempo sur Forward ou en plus bourrin
sur Spring on accroche à Circles.
En fait il n’y
a rien à jeter dans cette démo et elle invite à la suite, avec un son un peu
meilleur ce sera top !
J. NeWSovski
dimanche 17 décembre 2017
samedi 16 décembre 2017
SUKOÏ FEVER – The end never Dreams
SUKOÏ FEVER – The
end never Dreams
Quixotemusic
8/10
Je ne
pensais pas avoir raté grand-chose de Sukoï
Fever et pourtant il s’agit ici déjà du 4ème album. Et oui le
groupe fête cette année ses 10 ans, le temps passe vite et j’ai dû rater un
album en route. Je me rappelle juste être resté sur une mauvaise impression
avec un dernier album, intéressant mais au son déplorable, pourtant sorti chez
les potes Orléanais d’Opposite Prod.
The End Never Dreams commence fort avec Down The Scene, morceau déjà diffusé à l’époque
de leur campagne de financement participatif. Ça groove bien, c’est fluide et
cette fois-ci le son est bon. J’aime bien ce premier titre et notamment le
chant, particulier mais vraiment très bon.
Les premiers
titres sont vraiment accrocheurs que ce soit The End
Never Dreams, et ses riffs endiablés ou Pebble
in my shoe. Les orléanais savent faire de
belles chansons qui sont rapides et mélodiques avec un esprit rock’n’roll
intemporel. J’aime aussi beaucoup Spider In My
Head, son coté mélodique avec le chant parfaitement ajusté
dessus.
Le reste de
l’album se déroule tout seul, très plaisant, plus calme aussi si l’on excepte Do The Reptile et Eye
Fuck. Je regrette juste l’absence de titres aussi accrocheurs sur
cette deuxième partie, peut être eut-il fallu placer Jack
Bauer, autre morceau issu de la campagne de financement, car ce
titre énergique aurait redonné un peu de peps.
Toujours est-il que The End never
Dreams est un bon album qui s’écoute avec beaucoup de plaisir. J’aime ce son
rock’n’roll qui me rappelle un mélange entre the Elektrocution et The Madcaps.
J. NeWSovski
Morceau préféré : Spider in my
head
vendredi 15 décembre 2017
Video - L'Effondras - Le Serpentaire
On peut parler de court-métrage pour cette mise en vidéo du Serpentaire de L'Effondras
jeudi 14 décembre 2017
JESSICA 93 - Guilty Species
JESSICA 93 - Guilty Species
Teenage Menopause
8,5 sur 10
Avec son nom
de cibiste un peu désuet, JESSICA 93
est devenu une sacrée attraction sur la scène française indépendante. Fort de
ce mini-succès, le groupe de Geoffroy
Laporte était attendu au tournant pour ce quatrième album après le très
réussi Rise. Les deux
premiers morceaux balancés sur le net, en amont de la sortie du LP, avaient
donné le ton et annonçaient le meilleur. "RIP
in peace" et Mental
institution" ouvrent d'ailleurs le bal. Ces deux titres
assez courts mélangent à merveille grosse ligne de basse, riffs tranchants et
stridents. Mais l'évolution la plus marquante sur ce dernier album, c'est
la part belle laissée à la mélodie. Avec un chant plus assumé, une
structure moins complexe, JESSICA 93 se
fait plus accessible. Le 3ème titre "Venus
flytrap" est dans cette veine. Le son
90's à la sauce grunge est toujours présent mais toujours avec une pincée de
cold/new wave. Le versant indus à la GODFLESH
ou JESU fait son apparition sur
"Anti cafard
2000", plus long et répétitif, et
surtout "French bashing".
Ce dernier, bâti sur une rythmique lourde, est légèrement plus exotique avec
l'insertion d'une sonorité orientale. L'album aux 8 titres se conclut par deux
morceaux plus directs et efficaces ("Guilty
species" et "uncertain to
me") après un passage plus
expérimental et progressif sur "Bed
bugs".
De moins en moins DIY, assumant
toujours son mauvais goût pour les pochettes et les clips, JESSICA 93 marque un
grand coup musicalement parlant. Guilty Species risque, en cette fin
d'année, de truster les meilleures places des traditionnels bilans et top de
l'année.
Une
chronique de Mr Caribou
Morceau préféré : Mental Institution
mercredi 13 décembre 2017
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