See you on the Other side de la part des marseillais de 21Again qui viennent de sortir leur premier 7 titres.
vendredi 22 septembre 2017
jeudi 21 septembre 2017
HATEFUL MONDAY – Unfrightened
HATEFUL MONDAY – Unfrightened
Kicking Records / GPS Prod /
Bad Mood records / Nyon Core Records / Melodic Punk Style
8/10
Bientôt 20
ans d’existence pour Hateful Monday,
ce très sympathique groupe de Genève en Suisse. Le temps passe vite, les albums
s’égrènent un peu moins car Unfrightened est seulement
leur 5ème. Pour celui-ci, après le départ de leur guitariste, c’est Jean Rem de The Rebel Assholes qui vient assurer la partie.
Et force est
de constater que la mayonnaise a bien pris car le trio poursuit sa route dans
la lignée des précédents albums. Du skate punk sauce 90’s qui me rappelle beaucoup
Millencolin et No Fun At All, à ce jeu-là le premier morceau As Far
as I can Remember
est un titre ultra efficace, qui offre d’entrée ce que le groupe sait faire de
mieux à savoir un rythme effréné, des riffs sympas, des mélodies mais aussi une
voix singulière à l’image justement de celle d’Ingemar de No Fun At All.
Les titres suivants
sont dans la même veine, j’apprécie particulièrement Dorian
Gray, peut-être plus sobre mais qui gagne du
coup en efficience tout comme Initials,
rapide avec des sympathiques clins d’œil à quelques références communes.
Parfois trop mélodique on ne peut cependant leur reprocher de faire des titres
accrocheurs plein de sing along (Monuments
to Mediocrity ou 9Pm),
et lorsque les Suisses activent la touche mid-tempo ça adhère plutôt bien, à ce
titre Heart &
pen est un joli morceau doux, sincère et plaisant.
Hateful Monday fait ce qu’il a
toujours fait, du bon punkrock à la suédoise, mélodique, accrocheur, efficace
le tout avec une voix singulière qui plaira autant qu’elle pourra repousser
certains. Unfrightened est donc dans la continuité des précédents avec des
morceaux très intéressants. Un bon album d’un bon groupe simple et généreux.
J. NeWSovski
Morceau préféré : As
far as I can remember
mercredi 20 septembre 2017
Clip - Corridor
Pour illustrer la belle chronique de Mr Caribou hier, voici le clip de Du Moyen Age à l'Age Moyen
mardi 19 septembre 2017
lundi 18 septembre 2017
CORRIDOR - Supermercado
CORRIDOR - Supermercado
Requiem for a twister
8 sur 10
8 sur 10
Originaire
du Québec, le jeune quatuor CORRIDOR
signe un retour marquant avec un 2ème album mélangeant à merveille mélodies et
rythmes dissonants. CORRIDOR distille une pop psyché qui fait la part belle aux
guitares fuzz, les voix doublées et une ligne de basse minimaliste.
Contrairement
à la majorité des nombreux groupes canadiens, CORRIDOR a opté pour le chant en français, à l'instar il y a
quelques années de MALAJUBE. Les
textes sont parfois énigmatiques comme l'excellent "Du
Moyen Age à l'âge moyen".
Supermercado commence en douceur, sur la pointe
des pieds avec le planant "Ce
n'est rien" dont le son de guitares
rappelle d'autres Canadiens, les anglophones WOMEN. Les choses sérieuses
démarrent avec le 2ème titre "Coup d'épée",
guilleret, court, pop et efficace. Plus long en bouche et psychédélique, "Le grand écart" montre la capacité
des Québecois à étirer parfois leurs morceaux, en intégrant des passages qui
pourraient laisser penser que le groupe improvise. La ligne pop reprend ses
droits avec "Mal aux mains" et son
chant mystérieux, presque inaudible. "Du
Moyen Age à l'âge moyen" prend une
tournure plus noisy, les guitares y sont plus tranchantes et le pont de milieu
de morceau parfaitement réussi. "Data Fontaine"
est une autre merveille lo fi qui met en avant notamment une rythmique solide
et une batterie métronomique. La musique de CORRIDOR penche aussi parfois du
côté du garage et de la surf music comme sur le long morceau "Un long canal".
Les
Québecois varient parfaitement les ambiances et les styles, les deux derniers
titres de Supermercado en
attestent : "Demain déjà", tendu et
déstructuré laisse la place au délicat et lumineux "L'histoire
populaire de Jonathan Cadeau".
Avec cette deuxième production,
CORRIDOR signe un album fin, direct et inspiré, dont le chant en français se
fond parfaitement au rock bien ancré dans la culture anglo-saxonne. A noter que
les Montréalais seront de passage dans l'hexagone à partir de la mi-septembre
pour une dizaine de dates.
Une
chronique de Mr Caribou
Meilleur titre : de
l'âge moyen au Moyen âge
dimanche 17 septembre 2017
samedi 16 septembre 2017
SONS OF O’FLAHERTY – The road not taken
SONS OF O’FLAHERTY – The road not taken
Folk n’Punk Brigade
9/10
Etonnante surprise que l’écoute
de Sons Of O’Flaherty, groupe originaire
de Rennes et de ses alentours. Monté il y a plus de sept ans, en duo alors, le
groupe s’est peu à peu étoffé avec l’arrivée d’un bassiste, d’un batteur et
d’un sonneur. Une évolution qui n’est pas sans rappeler le Slim Wild Boar & his Forsaken Shadow.
J’aime beaucoup la
pochette, joliment illustrée avec une très belle photographie que j’aurais bien
aimé pouvoir utiliser pour les playlists du blog.
The Road not taken commence de façon déroutante par un morceau très
mélodique (dead and gone), notamment
son introduction, qui emmène dans une voie qui n’est pas forcement celle de
l’album, comme si finalement ce morceau illustrait la pochette… Tellement
déroutant que je le zappe désormais à chaque écoute.
Pourtant les influences de
Sons Of O’Flaherty sont clairement
celtiques et le groupe ne se cache pas derrière ses références que sont The Dropkick Murphys et Flogging Molly, au contraire même, et
il serait trop facile de leur taper sur les doigts pour les trouver trop
proches.
C’est peut-être même
histoire de rendre un bel hommage que les Rennais se permettent de reprendre un
des titres phares du groupe de boston avec Fields of Athenry.
Mais c’est quelque part
entre ces deux références que se situe le groupe Rennais et lorsqu’il s’agit de
ses propres compos on prend quelques belles claques, notamment Red Wine
Teeth, un très grand morceau, dans mon top
de l’année, The Lucky Ones ou Saint Or
Sinner qui voit Matty de Roughneck Riot
venir en featuring.
D’ailleurs Sophie de Burning Lady vient, elle aussi, prêter sa belle voix sur The Better Claim tout comme Kevin de The Decline ! sur The Townspeople. Il serait d’ailleurs
génial de voir les deux groupes jouer ensemble.
J’aime beaucoup la voix de
Tibo qui amène suffisamment de
mélodies mais aussi de rugosité pour coller à la musique. J’aime l’énergie, la
ferveur, le côté fédérateur et festif de cet album.
Enregistré au Chipolata Framboise Studio par Fab, dont la discographie en tant que
producteur commence à avoir belle allure, le son est juste comme il faut, tout
est bien équilibré et il est clair que ce dernier a progressé dans son rôle et
que ses productions sont désormais de très bonne qualité.
C’est donc une très belle découverte, The Road Not
Taken est un excellent album qui se bonifie à chaque écoute. On aurait pu lui
reprocher son côté trop Dropkick Murphys, mais, même si Sons Of O’Flaherty en
est très proche, il a sa personnalité propre, plus douce, moins rugueuse qui
lui permet de se distinguer. Et quelle chance d’avoir un si bon groupe dans nos
contrées !
Au passage il est à prix
libre sur bandcamp…
J. NeWSovski
Morceau préféré : Red
Wine Teeth
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