dimanche 27 juillet 2014

Stars Burn Stripes - songs about escapism


Stars Burn Stripes - songs about escapism
5 feet under records
7.5/10
Jeune groupe danois, de Copenhague pour être précis. Stars Burn Stripes est arrivé sur mon pc par un curieux mail venant de je ne sais qui qui avait eu mon adresse je ne sais où. J'ai donc mis du temps avant de le télécharger puis l'écouter.

Stars Burn Stripes est un groupe de punkrock mélodique plutôt bien foutu. Musicalement c'est loin d'être original mais les titres sont rapides avec des mélodies intéressantes (Challenge accepted). La voix me rappellait un peu Anti-Flag au début mais au niveau du son, de la façon de composer je pense surtout aux Suisses d'Hateful Monday et un petit paquet de groupes californiens de la fin des 90's comme Strung Out sur Asphalt ou The Ataris avec Set Fire. A noter que l'album a été mixé au Blasting Room.

Toujours est-il que pour un premier album c'est très prometteur, les titres sont accrocheurs et de toute évidence le groupe s'éloignera progressivement de ses influences comme l'ont pu faire d'autres auparavant et dès lors il en sera d'autant plus intéressant.

Mon titre préféré:            challenge accepted



vendredi 25 juillet 2014

Downset - one blood


Downset - one blood
8/10
Ah l'éternel retour de Downset... annoncé cet été en tournée en Europe, notamment au Hellfest puis annulé... Le groupe s'était reformé l'an passé sans Rey le chanteur original et avait poussé quelques dates et puis s'est re-reformé cette année en retrouvant leur vocaliste. Le groupe se retrouvait plus ou moins avec deux formations. Et c'est pourtant dans cette période très obscure que sort un nouvel album... Histoire peut être de tout clarifier.

One Blood, duquel je n'attendais pas grand chose, voir rien du tout, arrive juste... 20 ans après le premier album éponyme du groupe. En pleine vague fusion cet album avait fait beaucoup parler de lui avec une très belle pochette et surtout un son west coast au fin mélange de rap et de punk métal, façon Rage Against The Machine plus underground, comme on disait à l'époque. Do We Speak A Dead Language ?, l'album suivant (1996), est de loin mon préféré avec un son plus dur, plus punk, plus oldschool et une grosse quantité de tubes imparables. Manquait une prod digne de ce nom pour tout enflammer.


One Blood est le cinquième album et fait suite à Check Your People et Universal pas super convaincants ni mémorables. Il m'a bluffé avec un son moderne et une très grosse puissance. Le premier titre qui donne son nom à l'album annonce vite la couleur derrière une courte intro percutante. Rey Oropeza est donc bien au chant et n'a pas été remplacé, ça permet de garder, au delà d'une continuité, l'identité du groupe. Without balance très fort avec de gros riffs et même s'il se perd dans un couplet pop totalement inutile il vaut son pesant de cacahuètes. Même si l'intensité ralentit durant l'album (It's your world), on s'essouffle aussi un peu et force est de constater qu'on connaît aussi déjà toutes les ficelles. Mais n'empêche que c'est un album efficace qui donne envie de s'y replonger un bon nombre de fois cet été. On replongera aussi dans les deux premiers opus mais ça c'est une chose qui est toujours faite de manière régulière... 




mardi 22 juillet 2014

Anciennes compiles des Rêveries

Je suis en train d'uploader les anciennes compiles, ça prend un peu de temps mais très bientôt tout devrait être dispo. Ceux qui voudraient les télécharger, laissez moi un message je vous enverrai des liens directs.







dimanche 20 juillet 2014

livret de la compile Go Ahead Make My Day

Pour ceux qui n'auraient pas eu le livret dans leur téléchargement bandcamp, l'affaire est corrigée !

Only Crime - pursuance

Only Crime  - pursuance
Rise Records
7/10
Only Crime fut l'un des premiers all-star band de punk/hardcore mélodique. Fondé il y a désormais plus de 10 ans par Russ Rankin alors chanteur de Good Riddance qui s'est entouré du guitariste de Bane, de mecs de Hagfish ainsi que Bill Stevenson batteur des légendaires Descendents, Black Flag et All.
Voici donc seulement le 3ème album des américains mais à l'heure où certains baissent le rythme Only Crime sort certainement son album le plus puissant à ce jour avec des morceaux comme Absolution ou In blood qui sont de réelles bombes.

Le gros soucis du groupe, sur album, et qui était déjà présent sur les précédents To The Nines et Virulence est que sur 12 morceaux Only Crime devient très répétitif et ceci en partie à cause du chant de Russ qui ne change quasiment pas de ton, encore moins que sur Good Riddance. Alors oui Pursuance est efficace et il doit l'être davantage en concert par contre se l'écouter en boucle est une mission plus compliquée.

jeudi 17 juillet 2014

Interview : The Early Grave


Alors que leur premier album Be Here Before You Disappear vient tout juste de sortir Nicolas, le chanteur et guitariste du groupe a bien voulu répondre à quelques petites questions rapides.




mercredi 16 juillet 2014

Rise Against - the black market

Rise Against  - the black market
Geffen
6.5/10
A partir de quel moment a t'on commencé à être déçu et désagréable avec Rise Against ? Au moment où ils ont sombré aux sirènes d'une major, au moment où ils ont commencé à remplir des stades ou au moment où ils ont fait plus de soupe que de bons morceaux ?

Toujours est il que les américains commencent à avoir une longue discographie (c'est le 7ème album) et c'est vrai que c'est un peu mon activité préféré que de cracher sur les groupes qui passent d'un label à une major pour se pourvoir après. Mais il faut avouer qu'à leurs débuts, Revolutions Per Minute fut l'une des meilleures sorties de Fat Wreck et Siren Songs... qui avait suivi sur Geffen était certes moins bon mais tenait quand même la barre. Par contre la suite s'est révélée vite formatée avec l'accent mis sur la (superbe) voix de Tim Mcllrath et le coté mélodique associé à la rage qui peut en découler.

Certes la voix de Tim emmène tout sur son passage car elle capable de nous emmener sur plusieurs styles mais ça tombe désormais trop souvent dans des clichés. Le coté mélancolique fonctionne toujours tout de même comme sur People Live here, belle ballade acoustique aidée par des violons. Le groupe conserve aussi son énergie et sa capacité a emballer ses morceaux comme autrefois (I don't want to be here anymore ou the great die off).

Rise Against fait donc du Rise Against et cet album ressemble à s'y méprendre aux trois précédents. On ne change pas une formule qui gagne et vu la dimension qu'a pris le groupe on aurait du mal à imaginer un retour en arrière.


Mon titre préféré:           The Great Die Off