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mercredi 18 juin 2014

Lindbergh - s/t


Lindbergh - s/t
Not A Pub Records
8/10
des cendres de Subcity Stories, Lindbergh a, dans un premier temps, sorti un EP sous le nom de Gordini avant de prendre le nom de l'aviateur qui fut le premier à rejoindre New York et Paris. Un patronyme idéal pour un groupe qui explore un indie rock tendance émo  un peu à la manière de certaines formations de Jade Tree ou Dischord.

9 titres composent l'album pour un total de  38 minutes. Et très rapidement Lindbergh nous emmène dans son univers mélodique riche qui permet de voir que ses membres sont aguerris, en effet le trio Toulousain est pour le moins technique avec notamment une batterie très rigoureuse. La voix est très typée, assez claire (rappelant Sensefield) et elle devient très intéressante lorsqu'elle s'énerve. Sur la durée je trouve cependant que le chant manque de diversité et le phrasé devient répétitif (the atom boy's diary), heureusement la structure de certains morceaux fait que cette redondance ne devient pas trop pénalisante (5 12 32). C'est intéressant aussi de voir le groupe partir dans des explorations sonores comme sur la fin de Comorian sky, qui laisse entrevoir le même genre de performance en plus grande durée sur leurs concerts. J'adore la "complexité" de certains morceaux comme winters of gold qui démontrent pleinement l'envie de se faire plaisir, de trouver la bonne mélodie, la bonne montée. Le passage d'un sentiment à un autre.


La pochette est épurée, simple mais efficace laissant plusieurs interprétations à l'iconographie. Le son est vraiment très bon d'autant plus qu'il est enregistré par Steve, le chanteur et guitariste qui a vraiment fait un bon boulot.

Lindebergh sort donc un très bon premier album plein de promesses dans un registre pas facile d'accès qui mérite d'être écouté un bon nombre de fois pour être apprécié et maîtrisé, si toutefois on le peut, pleinement. Je pense que l'expérience live et son déluge sonore doit vraiment valoir le déplacement.

Mon titre préféré: Comorian Sky



dimanche 25 mai 2014

Alea Jacta Est - Vae Victis


Alea Jacta Est - Vae Victis
Useless pride
9/10
Voici donc le deuxième album des Toulousains qui fait suite à Gloria Victis sorti en 2010. Alea Jacta Est est sans nul doute le meilleur groupe de hardcore en France. Le plus puissant aussi. Continuant dans son registre guerrier l'album s'ouvre avec un extrait du cultissime Gladiator, au passage à noter aussi les samples de Rocky, Expendables et même plus original avec les Inconnus sur le dernier titre No Pain No Gain.

Le premier titre, From Silence I Rise part très fort et n'a rien a envier des pointures comme Hatebreed ou Terror. J'adore la petite présentation à laquelle on avait déjà eu droit dans le passé "Alea Jacta Est 2014" façon Body Count sur chacun de leurs opus, les passages Aouh Aouh en chœurs sont aussi excellents, originaux et fédérateurs ; le chant dans sa globalité a encore progressé, appliquant davantage de modulations et en étant bien aidé par des chœurs puissants. Ce morceau est juste parfait. Et si je devais compiler mes morceaux de HxC préférés il en ferait certainement partie. L'album, comme on pouvait s'y attendre, fait aussi la part belle aux moshs parts (2 words 1 finger ou Hostility). Rythmiquement c'est très fort et l'on se rend compte qu'entre tous les concerts, les tournées à l'étranger, le groupe a progressé et acquis une sérieuse expérience. Les morceaux se suivent, sans jamais atteindre le niveau du premier je trouve, mais se révèlent tout de même d'excellente facture.
A noter que Vae Victis sort comme son prédécesseur sur Useless Pride, le label du guitariste. La pochette sans être un canon de beauté est bien foutue et dans le thème. Avec moins de 29 minutes au total, on pourra dire que c'est court mais je trouve que c'est une durée bien dosée car rapide mais efficace, et un morceau de plus aurait peut être lassé.

Attendu depuis longtemps, Vae Victis confirme la toute puissance des Toulousains et j'oserai ajouter que le groupe n 'a strictement rien à envier aux grosses pointures américaines. C'est un excellent album qui se trouve autant efficace sur sa chaîne que sur scène.


Mon titre préféré: From Silence I Rise



Vincent dans A t'il Bon Goût : Vincent a t'il bon gout ?

dimanche 8 décembre 2013

This Life – lies about the truth


This Life – lies about the truth
Delete your favorite records
7.5/10
Toulouse est une ville qui aime le hardcore et qui enfante bon nombre de groupes dans le style. Pour n’en citer que quelques uns je parlerai de Fat Society, désormais vieux groupe plus ou moins actif mais dont la puissance est d’une efficacité redoutable, Fire at Will dans un style plus hardcore moderne  ou encore Alea Jacta Est, le renouveau du hardcore français.
This Life vient donc de Toulouse et sort avec lies about the truth son premier LP. Le groupe fait preuve d’énormément de maîtrise en jouant un hardcore rapide et technique qui me fait énormément penser aux regrettés FTX. Le groupe sait alterner énergie, mélodies, breaks avec facilié. Je n’ai pas leur pédigrée sous les yeux mais je pense que les gars ont du traîner dans d’autres groupes auparavant. Le quintet commence d’ailleurs déjà à se tailler une réputation en  se produisant en première partie de groupes internationaux : Hatebreed ou Comeback Kid à l’Xtrem Fest cet été ou Agnostic Front ce mois-ci.
L’artwork est superbe et raffiné, il emmène toute une réflexion sur sa symbolique.


This Life est un groupe plein d’avenir qui fait preuve d’une belle maîtrise de son style. Il ne lui reste plus qu’à se détacher de toutes ses références pour trouver son originalité.