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jeudi 6 septembre 2012

Propagandhi – failed states




Propagandhi – failed states
Epitaph
9.5/10
Propagandhi n’est pas loin d’appartenir à la catégorie légende, il faut dire que le groupe canadien n’a pas sorti beaucoup d’album (6 en 20 ans) mais chacun d’entre eux est une véritable pépite. En dehors des clichés, le groupe s’est toujours maintenu à une ligne de conduite stricte et sans compromis, ce qui lui a valu parfois quelques coups de gueules (avec Fat Mike par exemple). Leur son n’a pas beaucoup évolué sur les albums qui ont suivi Today's Empires, Tomorrow's Ashes, avec un punkrock rapide, un son parfois dur et une alternance du chant mélodique (Chris Hannah) et gueulé.
Failed States sur sa globalité se veut l’album le plus rude, le plus puissant des Canadiens, créant une nouvelle rupture dans la discographie du groupe. Les influences plus hardcore initiées depuis ce fameux 3ème album montent en régime et celles métal font leur apparition. Un titre comme « cognitive suicide » apporte une touche vraiment nouvelle avec son jeu de guitares. Quant à « devil’s creek » si on lui colle un autre chant il pourrait appartenir à n’importe quel groupe de Hardcore qui se respecte. Que penser aussi de cette intro avec cette montée en régime, d’excellents riffs de guitares. Le titre est long certes (6 minutes) mais il passe tellement bien… « Rattan Cane » est là pour montrer que le groupe sait se montrer lourd aussi.
Il est clair que Propagandhi a signé ici un très grand album bien plus dur que les précédents, contrariant ma logique qui veut que les groupes de punks se ramollissent en vieillissant. Mais force est de constater que tout ce que joue le groupe est bien fait et leur réputation est loin d’être usurpée. Failed States avec sa dose de testostérone fait mal mais il fera certainement encore bien plus mal quand le groupe viendra le présenter sur scène.

3 titres à retenir : note to self ;  cognitive suicide ; failed states